LE CAIRE - La presse égyptienne se disait, mercredi, certaine d'une victoire des Pharaons, jeudi, lors de la demi-finale de la CAN-2010 qui opposera l'Egypte à l'Algérie en Angola, tout en multipliant les appels à la modération après les tensions entre les deux pays en novembre.
"Nous sommes les meilleurs", affirmait le quotidien gouvernemental Al-Ahram, tandis que l'indépendant Al-Dostour assurait: "Nous y arriverons".
"Nous restons, et sans orgueil, les maîtres du continent au niveau footballistique (...). La qualification pour la finale n'est que le début!", écrivait pour sa part Al-Gomhouriya (pro-gouvernemental).
La plupart des journaux ont toutefois tenu à adopter un ton mesuré vis-à-vis de la sélection rivale, contrastant avec les déclarations enflammées qui avaient fait leur Une en novembre, lors des précédentes rencontres.
De violents incidents avaient marqué à l'automne les matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections des deux pays.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. En Algérie, des locaux d'entreprises égyptiennes avaient été attaqués par des manifestants et certains Egyptiens avaient vu leur domicile saccagé.
L'Algérie avait finalement obtenu la qualification pour l'Afrique du Sud.
Le quotidien pro-gouvernemental Rose el-Youssef qualifiait la rencontre de jeudi de "match entre frères, et non une guerre du ballon rond".
"Demain (jeudi) se joue un match entre des grands. Nous voulons un match (qui se joue dans un esprit) sportif et qu'il soit un début de réconciliation entre les deux pays et leurs supporteurs", ajoutait Al-Ahram.
"Le match de demain pourrait constituer une occasion rare et un cadeau inattendu pour réparer ce qu'ont gâché les ignorants", estimait Al-Chourouq (indépendant), appelant notamment les joueurs à se donner des accolades en signe d'amitié avant le match et l'ensemble des médias à faire preuve de modération.
"Je rêve que les présidents Hosni Moubarak et Abdelaziz Bouteflika aillent en Angola pour assister au match, s'asseoir côte à côte, saluer les deux équipes et féliciter le vainqueur", poursuivait l'auteur de l'éditorial, Emad Eddine Hussein.
"Nous sommes les meilleurs", affirmait le quotidien gouvernemental Al-Ahram, tandis que l'indépendant Al-Dostour assurait: "Nous y arriverons".
"Nous restons, et sans orgueil, les maîtres du continent au niveau footballistique (...). La qualification pour la finale n'est que le début!", écrivait pour sa part Al-Gomhouriya (pro-gouvernemental).
La plupart des journaux ont toutefois tenu à adopter un ton mesuré vis-à-vis de la sélection rivale, contrastant avec les déclarations enflammées qui avaient fait leur Une en novembre, lors des précédentes rencontres.
De violents incidents avaient marqué à l'automne les matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections des deux pays.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. En Algérie, des locaux d'entreprises égyptiennes avaient été attaqués par des manifestants et certains Egyptiens avaient vu leur domicile saccagé.
L'Algérie avait finalement obtenu la qualification pour l'Afrique du Sud.
Le quotidien pro-gouvernemental Rose el-Youssef qualifiait la rencontre de jeudi de "match entre frères, et non une guerre du ballon rond".
"Demain (jeudi) se joue un match entre des grands. Nous voulons un match (qui se joue dans un esprit) sportif et qu'il soit un début de réconciliation entre les deux pays et leurs supporteurs", ajoutait Al-Ahram.
"Le match de demain pourrait constituer une occasion rare et un cadeau inattendu pour réparer ce qu'ont gâché les ignorants", estimait Al-Chourouq (indépendant), appelant notamment les joueurs à se donner des accolades en signe d'amitié avant le match et l'ensemble des médias à faire preuve de modération.
"Je rêve que les présidents Hosni Moubarak et Abdelaziz Bouteflika aillent en Angola pour assister au match, s'asseoir côte à côte, saluer les deux équipes et féliciter le vainqueur", poursuivait l'auteur de l'éditorial, Emad Eddine Hussein.
