Au cours de cette Can, Algériens, Egyptiens, Ghanéens et Zambiens ont des points communs dans leur système de jeu. Les Zambiens quittent ce quatuor des demi-finales au profit des Nigérians, cela s’est joué à un penalty près! Décrivons ces aspects techniques des plus modernes qui donnent de l’efficacité au jeu de ces formations.
La plongée des milieux de terrain de la médiane jusqu’à l’intérieur des 16 m: toujours face au ballon et à l’adversaire, les milieux algériens, égyptiens, ghanéens et zambiens en particulier restent regroupés quand la relance vient de leur défense. Ils ne se lancent pas trop en transfert offensif construit, c’est-à-dire quand le ballon est remonté par leur défense. C’est l’attaquant de pointe qui est recherché et en général, il n’y en a qu’un: Ghezzal (9) l’Algérien, Meteeb (10) l’Egyptien, Mulenga (7) le Zambien, Gyan (3) ou Amoah (14) ghanéens. A certains moments de leurs matches, les Ghanéens ne laissaient même parfois personne devant ! Quand le ballon est récupéré au milieu du terrain ou dans le camp adverse (surtout sur erreur de remontée adverse), il (le ballon récupéré) est instantanément exploité par le récupérateur qui donne et s’en va. Par une course sans ballon, il se retrouve dans la surface adverse, le ballon lui revenant ou pas. C’est ce qui a fait l’affaire des Algériens face aux Ivoiriens. Alors que les Ivoiriens s’entêtaient à passer par Yaya Touré ou Zokora ou Gervinho et perdaient des ballons au niveau de la médiane, celui-ci récupéré permettait aux Matmour (13), Yebda (19), Mansouri (6), Ziani (15), Meghni (20) de tous “plonger” à tour de rôle ...d’une part, ils créaient une situation de but et d’autre part quand le ballon était perdu, il l’était en sorti de but, ou suite à une parade du gardien ou encore suite à un corner, une touche, un but ...c’est-à-dire qu’ils avaient toujours les 10 ou 15 secondes nécessaires pour se replacer face au ballon et à l’adversaire. Le joueur venant de finir l’offensive rapide, se permettant lui de revenir plus lentement en récupérant de son effort intense et l’attaquant qui était devant lui au départ se retrouvant derrière lui pour participer à la récupération. Les Algériens et les Egyptiens se retrouvaient donc en général toujours 9 à la récupération. Tous les circuits préférentiels milieux vers attaquants ont buté sur les défenses adverses. L’Angola notamment avec un circuit axé sur la recherche de Manucho (23) et Flavio (16); ils étaient moins percutants et bien “pris” par la jeune défense ghanéenne. Cela a bloqué le jeu angolais, et inversement donné des alternatives de contres rapides aux Ghanéens qui ont une rampe de lancement impressionnante en la personne du gaucher (10) Kwadwo Assamoah qui a un très gros volume de jeu. Un mélange de Kassy Kouadio Lucien (pied gauche) et de Guel Tchiressoua (capacité d’endurance). Avec de véloces “coureurs” comme Gyan (3) et Draman (23), vous avez-là les explications rationnelles de la présence du Ghana en demi-final sans avoir eu à briller ou faire du spectacle.
Nasser EL FADEL
La plongée des milieux de terrain de la médiane jusqu’à l’intérieur des 16 m: toujours face au ballon et à l’adversaire, les milieux algériens, égyptiens, ghanéens et zambiens en particulier restent regroupés quand la relance vient de leur défense. Ils ne se lancent pas trop en transfert offensif construit, c’est-à-dire quand le ballon est remonté par leur défense. C’est l’attaquant de pointe qui est recherché et en général, il n’y en a qu’un: Ghezzal (9) l’Algérien, Meteeb (10) l’Egyptien, Mulenga (7) le Zambien, Gyan (3) ou Amoah (14) ghanéens. A certains moments de leurs matches, les Ghanéens ne laissaient même parfois personne devant ! Quand le ballon est récupéré au milieu du terrain ou dans le camp adverse (surtout sur erreur de remontée adverse), il (le ballon récupéré) est instantanément exploité par le récupérateur qui donne et s’en va. Par une course sans ballon, il se retrouve dans la surface adverse, le ballon lui revenant ou pas. C’est ce qui a fait l’affaire des Algériens face aux Ivoiriens. Alors que les Ivoiriens s’entêtaient à passer par Yaya Touré ou Zokora ou Gervinho et perdaient des ballons au niveau de la médiane, celui-ci récupéré permettait aux Matmour (13), Yebda (19), Mansouri (6), Ziani (15), Meghni (20) de tous “plonger” à tour de rôle ...d’une part, ils créaient une situation de but et d’autre part quand le ballon était perdu, il l’était en sorti de but, ou suite à une parade du gardien ou encore suite à un corner, une touche, un but ...c’est-à-dire qu’ils avaient toujours les 10 ou 15 secondes nécessaires pour se replacer face au ballon et à l’adversaire. Le joueur venant de finir l’offensive rapide, se permettant lui de revenir plus lentement en récupérant de son effort intense et l’attaquant qui était devant lui au départ se retrouvant derrière lui pour participer à la récupération. Les Algériens et les Egyptiens se retrouvaient donc en général toujours 9 à la récupération. Tous les circuits préférentiels milieux vers attaquants ont buté sur les défenses adverses. L’Angola notamment avec un circuit axé sur la recherche de Manucho (23) et Flavio (16); ils étaient moins percutants et bien “pris” par la jeune défense ghanéenne. Cela a bloqué le jeu angolais, et inversement donné des alternatives de contres rapides aux Ghanéens qui ont une rampe de lancement impressionnante en la personne du gaucher (10) Kwadwo Assamoah qui a un très gros volume de jeu. Un mélange de Kassy Kouadio Lucien (pied gauche) et de Guel Tchiressoua (capacité d’endurance). Avec de véloces “coureurs” comme Gyan (3) et Draman (23), vous avez-là les explications rationnelles de la présence du Ghana en demi-final sans avoir eu à briller ou faire du spectacle.
Nasser EL FADEL