La sélection ivoirienne est sortie sans gloire de la Can 2010 en Angola. Une élimination prévisible contrairement à ce qu'on entend dire.
L'échec des Eléphants en Angola est la résultante de la dépréciation du jeu d'ensemble de l'équipe ivoirienne depuis 2005. De fait, de 2005 à 2006, le groupe actuel s'est bonifié. A la Can 2006 en Egypte, Drogba et ses coéquipiers échouent de peu en finale face aux Egyptiens. A cette époque-là, les observateurs avaient remarqué une nette qualité des joueurs qui, malgré leur perfectibilité, avaient présenté de bonnes dispositions techniques. Depuis lors, l'équipe a fortement régressé. A la Can 2008 au Ghana, les Pharaons d'Egypte dictent leur loi et sortent les Eléphants de la compétition, au stade des demi-finales. En l'espace donc de 6 ans, la Côte d'Ivoire a perdu son rang de meilleure équipe africaine. Le manque d'humilité, d'armature morale couplé avec des carences tactiques inadmissibles et auréolé par l'inexistence d'un "fighting spirit" à la camerounaise, ont précipité l'équipe ivoirienne des "stars" dans l'abîme. Une lecture intelligente des confrontations précédentes aurait dû attirer l'attention du coach Vahid. Et pourtant, ce même coach des Eléphants avait disséqué le jeu algérien avant la rencontre. Malheureusement, il n'a pu trouver de solution à l'équation des Fennecs. Et puis, ici, tout est revu à l'excès. Dévoiler objectivement les insuffisances de l'équipe nationale équivaut à être taxé d'anti-nationaliste. Comme si le nationalisme doit rimer avec l'exacerbation d'un patriotisme de mauvais aloi. Le vin est tiré et il faut le boire.
Drogba Didier a raté encore une fois sa Can et par sa faute. L'attaquant de Chelsea a évolué avec une calculette dans la tête. Pourquoi l'a-t-on maintenu sur l'aire de jeu ? Seul le coach Vahid a la réponse. En plus des contreperformances de Drogba et de ses coéquipiers, le coach n'a pas joué son rôle. Sinon, comment comprendre que des joueurs professionnels et un coach de la trempe de Vahid n'aient pas réussi à conserver le but de la victoire arrivé juste 2 minutes avant le coup de sifflet final de l'arbitre central ?
Toujours est-il que la Côte d'Ivoire a présenté un conglomérat de "stars" mais pas une équipe nationale de football à cette Can 2010 en Angola.
Et les Fennecs d'Algérie en ont bien profité pour donner une leçon de réalisme aux Ivoiriens. Il faut respecter l'adversaire pour vaincre. Une vertu qui est le cadet des soucis des Eléphants.
N'da Jean-Yves
L'échec des Eléphants en Angola est la résultante de la dépréciation du jeu d'ensemble de l'équipe ivoirienne depuis 2005. De fait, de 2005 à 2006, le groupe actuel s'est bonifié. A la Can 2006 en Egypte, Drogba et ses coéquipiers échouent de peu en finale face aux Egyptiens. A cette époque-là, les observateurs avaient remarqué une nette qualité des joueurs qui, malgré leur perfectibilité, avaient présenté de bonnes dispositions techniques. Depuis lors, l'équipe a fortement régressé. A la Can 2008 au Ghana, les Pharaons d'Egypte dictent leur loi et sortent les Eléphants de la compétition, au stade des demi-finales. En l'espace donc de 6 ans, la Côte d'Ivoire a perdu son rang de meilleure équipe africaine. Le manque d'humilité, d'armature morale couplé avec des carences tactiques inadmissibles et auréolé par l'inexistence d'un "fighting spirit" à la camerounaise, ont précipité l'équipe ivoirienne des "stars" dans l'abîme. Une lecture intelligente des confrontations précédentes aurait dû attirer l'attention du coach Vahid. Et pourtant, ce même coach des Eléphants avait disséqué le jeu algérien avant la rencontre. Malheureusement, il n'a pu trouver de solution à l'équation des Fennecs. Et puis, ici, tout est revu à l'excès. Dévoiler objectivement les insuffisances de l'équipe nationale équivaut à être taxé d'anti-nationaliste. Comme si le nationalisme doit rimer avec l'exacerbation d'un patriotisme de mauvais aloi. Le vin est tiré et il faut le boire.
Drogba Didier a raté encore une fois sa Can et par sa faute. L'attaquant de Chelsea a évolué avec une calculette dans la tête. Pourquoi l'a-t-on maintenu sur l'aire de jeu ? Seul le coach Vahid a la réponse. En plus des contreperformances de Drogba et de ses coéquipiers, le coach n'a pas joué son rôle. Sinon, comment comprendre que des joueurs professionnels et un coach de la trempe de Vahid n'aient pas réussi à conserver le but de la victoire arrivé juste 2 minutes avant le coup de sifflet final de l'arbitre central ?
Toujours est-il que la Côte d'Ivoire a présenté un conglomérat de "stars" mais pas une équipe nationale de football à cette Can 2010 en Angola.
Et les Fennecs d'Algérie en ont bien profité pour donner une leçon de réalisme aux Ivoiriens. Il faut respecter l'adversaire pour vaincre. Une vertu qui est le cadet des soucis des Eléphants.
N'da Jean-Yves
