Les Verts vont affronter les Pharaons pour la 4ème fois en l’espace de huit mois. Après l’édition de 1980 au Nigeria, ce sera pour la 2ème fois dans l’histoire de Can que l’Algérie et l’Egypte disputeront les demi-finales le jeudi 28 janvier 2010. En 1980, les Algériens Fergani, Belloumi, Assad et Madjer, conduits par Khalef, avaient écarté de leur chemin les coéquipiers de Mahmoud El-Khatib.
Qui de l’Algérie ou de l’Egypte sera sous les feux de la rampe à Luanda le dimanche 31 janvier prochain pour l’ultime rencontre du tournoi ? Le duel entre les frères Nord-Africains sera à n’en point douter explosif. Forts de leur statut de mondialiste et grandement mis en confiance après leur victoire face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, les hommes de Rabah Saâdane comptent régler, une fois pour de bon, la question de la suprématie égyptienne. Les coéquipiers de Madjid Bougherra déclarent avoir eu surtout l’occasion de faire voler en éclats les interminables affirmations en série des Egyptiens qui ont consacré la grande majorité de leurs medias pour considérer la qualification algérienne au mondial sud-africain d’usurpée et de prouver, si possible, sur le terrain leur supériorité. Toujours sous le choc de leur élimination au Soudan et n’arrivant toujours pas à digérer que leur génération en or, double championne continentale, des Aboutrika, Al-Hadary, Ahmed Hassan, Al-Sakka, Metaeb, Abd Rabbo et autres Zaki, Zidan et Al-Mohammadi ne jouera probablement jamais une coupe du monde, les Pharaons aspirent, de leur côté, à une victoire pour l’honneur d’Oum Eddounia. Rassurés par leur force collective toujours aussi efficace dans les tournois continentaux à la faveur d’une leçon de réalisme administrée à des Camerounais, surpris par tant d’audace et de réussite, les Egyptiens espèrent bien mettre fin à cette hégémonie algérienne en rencontres sur terrain neutre. Surtout que confortés dans leur ambition d’un troisième succès en Coupe d’Afrique des nations et restant sur une impressionnante série de seize rencontres sans la moindre défaite, ironie du sort, puisque la dernière en date remonte à la CAN 2004 en Tunisie face à l’Algérie d’Achiou, les protégés d’Hassan Shehata voient en cette prometteuse demi-finale l’occasion rêvée de surmonter leur traumatisme. L`Algérie a déjà rencontré l`Egypte en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations.
C`était lors de l`édition du Nigeria en 1980, où les Verts s`étaient imposés aux tirs au but 4-2. Le match s`était achevé sur le score de 2 à 2 après prolongations, alors que les Pharaons menaient à la marque par deux buts à zéro. Ainsi, le hasard du football a voulu que ces deux équipes se rencontrent une deuxième fois à ce stade de la compétition, 30 ans après. L’histoire se répétera-t-elle comme en 1980 ? On le saura ce soir à Benguela où les Fennecs ont choisi Lobito à la campagne, loin de la presse et des regards pour tisser leur stratégie. Les deux présidents de fédérations se sont félicités après la qualification de leurs équipes en demi-finale. La tension ne sera plus la même que celle des éliminatoires du mondial au Caire et au Soudan. Les deux « ennemis » historiques voudraient dignement représenter le football maghrébin en cette CAN 2010.
Mais ne dit-on pas qu`il faut se méfier du calme qui précède la tempête où les démons peuvent se réveiller, ce que nous ne souhaitons pas.
Hamed Konin, envoyé spécial
Qui de l’Algérie ou de l’Egypte sera sous les feux de la rampe à Luanda le dimanche 31 janvier prochain pour l’ultime rencontre du tournoi ? Le duel entre les frères Nord-Africains sera à n’en point douter explosif. Forts de leur statut de mondialiste et grandement mis en confiance après leur victoire face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, les hommes de Rabah Saâdane comptent régler, une fois pour de bon, la question de la suprématie égyptienne. Les coéquipiers de Madjid Bougherra déclarent avoir eu surtout l’occasion de faire voler en éclats les interminables affirmations en série des Egyptiens qui ont consacré la grande majorité de leurs medias pour considérer la qualification algérienne au mondial sud-africain d’usurpée et de prouver, si possible, sur le terrain leur supériorité. Toujours sous le choc de leur élimination au Soudan et n’arrivant toujours pas à digérer que leur génération en or, double championne continentale, des Aboutrika, Al-Hadary, Ahmed Hassan, Al-Sakka, Metaeb, Abd Rabbo et autres Zaki, Zidan et Al-Mohammadi ne jouera probablement jamais une coupe du monde, les Pharaons aspirent, de leur côté, à une victoire pour l’honneur d’Oum Eddounia. Rassurés par leur force collective toujours aussi efficace dans les tournois continentaux à la faveur d’une leçon de réalisme administrée à des Camerounais, surpris par tant d’audace et de réussite, les Egyptiens espèrent bien mettre fin à cette hégémonie algérienne en rencontres sur terrain neutre. Surtout que confortés dans leur ambition d’un troisième succès en Coupe d’Afrique des nations et restant sur une impressionnante série de seize rencontres sans la moindre défaite, ironie du sort, puisque la dernière en date remonte à la CAN 2004 en Tunisie face à l’Algérie d’Achiou, les protégés d’Hassan Shehata voient en cette prometteuse demi-finale l’occasion rêvée de surmonter leur traumatisme. L`Algérie a déjà rencontré l`Egypte en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations.
C`était lors de l`édition du Nigeria en 1980, où les Verts s`étaient imposés aux tirs au but 4-2. Le match s`était achevé sur le score de 2 à 2 après prolongations, alors que les Pharaons menaient à la marque par deux buts à zéro. Ainsi, le hasard du football a voulu que ces deux équipes se rencontrent une deuxième fois à ce stade de la compétition, 30 ans après. L’histoire se répétera-t-elle comme en 1980 ? On le saura ce soir à Benguela où les Fennecs ont choisi Lobito à la campagne, loin de la presse et des regards pour tisser leur stratégie. Les deux présidents de fédérations se sont félicités après la qualification de leurs équipes en demi-finale. La tension ne sera plus la même que celle des éliminatoires du mondial au Caire et au Soudan. Les deux « ennemis » historiques voudraient dignement représenter le football maghrébin en cette CAN 2010.
Mais ne dit-on pas qu`il faut se méfier du calme qui précède la tempête où les démons peuvent se réveiller, ce que nous ne souhaitons pas.
Hamed Konin, envoyé spécial
