Quand on glisse du bon vers le moins bon, cela s’appelle la chute. Et personne n’ignore qu’une chute ne peut qu’être négative. A moins qu’elle ne serve de leçon pour une autre remontée. Et le cas des Eléphants, pour ce qui concerne cette « génération Drogba». Une équipe qui marche à reculons sur l’échiquier continental va inéluctablement vers la chute. Jugez-en vous-mêmes. En 2006, galvanisés par la première qualification de la Côte d’Ivoire à une phase finale de coupe du monde, les Eléphants attaquent la CAN égyptienne avec tout ce qu’ils ont comme détermination, envie et qualités. Ils sont à un cheveu d’être sacrés champions d’Afrique, n’eut été la malchance aux séances de tirs au but. « Il n’a manqué qu’un poil », se consolent la quasi-majorité des fans, de cette nouvelle génération, visiblement décidée à récrire de nouvelles pages du football ivoirien.
Tous sont donc fondés de penser que 2008 ne peut être que l’année de la consécration.
Au Ghana, cette année-là, Didier Drogba et ses camarades sont presqu’à la maison. Ce qui en ajoute à la certitude de bon nombre d’observateurs qui pensent qu’avec l’appui populaire, la cueillette de l’objet d’art le plus prisé sur le continent ne serait qu’une simple formalité. Pourquoi ne pas le penser quand des noms et des visages comme ceux de Didier Drogba (Chelsea), Touré Yaya (Barcelone), Touré Kolo (City), Maestro (Seville), Kalou (Chelsea), Gervinho, Kader Kéita, Aruna Dindane, Faé, Tiéné Siaka, Boka Arthur et bien d’autres meublent le quotidien de cette équipe. La campagne ghanéenne débute en fanfare pour brusquement s’arrêter à Kumasi sur une note de désolation et de tristesse. La Côte d’Ivoire est une fois de plus passée à côté. Mais cette fois, les pachydermes n’atteindront pas la finale. Freinés par une volontaire et réaliste formation égyptienne. La « génération Drogba », pour sa seconde sortie, rentre bredouille à la maison après avoir lâchement troqué sa deuxième place de 2006 contre une honteuse et humiliante quatrième place. Les Ivoiriens retiennent difficilement leur colère mais finissent par pardonner le faux pas, au Ghana. Surtout que les pachydermes, cette fois, sous les ordres du franco-bosniaque, Vahid Halilhodzic se sont brillamment qualifiés pour le mondial 2010. Cette deuxième qualification fait renaître l’espoir et tout le monde se remet à penser que l’heure d’un sacre continental pour cette « génération Drogba » a sonné. Et la FIF et les joueurs, les premiers. 2010 sera-t-elle la bonne ?
La réponse ne se fera pas attendre pendant longtemps. Deux matchs au premier tour et un quart de finale. Et revoilà Didier Drogba et ses camarades déjà sur le chemin du retour. Suprême humiliation après un match insipide face à une formation algérienne conquérante et pleine de fierté. La CAN 2010 pour la « génération Drogba » n’ira pas au-delà des quarts de finale.
Après trois participations à la CAN, le constat pour la « génération Didier Drogba » est sans équivoque. Cette équipe a certainement donné tout ce qu’elle avait dans le ventre et elle n’a plus rien à proposer. Son meilleur niveau, c’est ce qu’elle a pu offrir en 2006 en devenant vice-championne d’Afrique. Elle n’a jamais su aller au-delà parce qu’elle ne peut aller plus haut que ça.
La suite de son parcours le prouve assez aisément. Finaliste en 2006, demi-finaliste en 2008 et quart de finaliste en 2010, voila un bilan qui démontre clairement à tout bien pensant que cette équipe fonce tout droit dans le mur. Et ceux, qui en douteraient encore, peuvent se rappeler l’exemple de l’Afrique du Sud. Champions d’Afrique en 1996, les Bafana Bafana sont finalistes en 1998, demi-finalistes en 2000, quarts de finaliste en 2002, sortis au premier tour en 2004, 2006 et 2008. Ils ne se qualifieront même pas pour l’édition 2010.
Si les dirigeants ivoiriens n’arrêtent pas la saignée maintenant, c’est vers cette déconfiture que fonce tout droit le football ivoirien avec la «Génération Drogba».
KL
Tous sont donc fondés de penser que 2008 ne peut être que l’année de la consécration.
Au Ghana, cette année-là, Didier Drogba et ses camarades sont presqu’à la maison. Ce qui en ajoute à la certitude de bon nombre d’observateurs qui pensent qu’avec l’appui populaire, la cueillette de l’objet d’art le plus prisé sur le continent ne serait qu’une simple formalité. Pourquoi ne pas le penser quand des noms et des visages comme ceux de Didier Drogba (Chelsea), Touré Yaya (Barcelone), Touré Kolo (City), Maestro (Seville), Kalou (Chelsea), Gervinho, Kader Kéita, Aruna Dindane, Faé, Tiéné Siaka, Boka Arthur et bien d’autres meublent le quotidien de cette équipe. La campagne ghanéenne débute en fanfare pour brusquement s’arrêter à Kumasi sur une note de désolation et de tristesse. La Côte d’Ivoire est une fois de plus passée à côté. Mais cette fois, les pachydermes n’atteindront pas la finale. Freinés par une volontaire et réaliste formation égyptienne. La « génération Drogba », pour sa seconde sortie, rentre bredouille à la maison après avoir lâchement troqué sa deuxième place de 2006 contre une honteuse et humiliante quatrième place. Les Ivoiriens retiennent difficilement leur colère mais finissent par pardonner le faux pas, au Ghana. Surtout que les pachydermes, cette fois, sous les ordres du franco-bosniaque, Vahid Halilhodzic se sont brillamment qualifiés pour le mondial 2010. Cette deuxième qualification fait renaître l’espoir et tout le monde se remet à penser que l’heure d’un sacre continental pour cette « génération Drogba » a sonné. Et la FIF et les joueurs, les premiers. 2010 sera-t-elle la bonne ?
La réponse ne se fera pas attendre pendant longtemps. Deux matchs au premier tour et un quart de finale. Et revoilà Didier Drogba et ses camarades déjà sur le chemin du retour. Suprême humiliation après un match insipide face à une formation algérienne conquérante et pleine de fierté. La CAN 2010 pour la « génération Drogba » n’ira pas au-delà des quarts de finale.
Après trois participations à la CAN, le constat pour la « génération Didier Drogba » est sans équivoque. Cette équipe a certainement donné tout ce qu’elle avait dans le ventre et elle n’a plus rien à proposer. Son meilleur niveau, c’est ce qu’elle a pu offrir en 2006 en devenant vice-championne d’Afrique. Elle n’a jamais su aller au-delà parce qu’elle ne peut aller plus haut que ça.
La suite de son parcours le prouve assez aisément. Finaliste en 2006, demi-finaliste en 2008 et quart de finaliste en 2010, voila un bilan qui démontre clairement à tout bien pensant que cette équipe fonce tout droit dans le mur. Et ceux, qui en douteraient encore, peuvent se rappeler l’exemple de l’Afrique du Sud. Champions d’Afrique en 1996, les Bafana Bafana sont finalistes en 1998, demi-finalistes en 2000, quarts de finaliste en 2002, sortis au premier tour en 2004, 2006 et 2008. Ils ne se qualifieront même pas pour l’édition 2010.
Si les dirigeants ivoiriens n’arrêtent pas la saignée maintenant, c’est vers cette déconfiture que fonce tout droit le football ivoirien avec la «Génération Drogba».
KL