Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, souhaite qu’on se pose les bonnes questions, après la sortie cauchemardesque des Eléphants en quart de finale de la Can 2010 face à l’Algérie. Il l’a dit lundi au cours d’une conférence de presse à Cabinda.
Vahid est-il désormais l’homme de la situation ?
Au regard de l’élimination des Eléphants en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2010, on peut répondre par un non. Et ce n’est même pas ce résultat qui inquiète, mais c’est surtout le contenu du jeu produit par Didier Drogba et ses coéquipiers. Jamais, les Eléphants n’ont su présenter un jeu d’ensemble cohérent. Il y a longtemps qu’ils traînent cette lacune. Avant même l’arrivée de Coach Vahid. Et c’était l’un des chantiers du technicien bosniaque. Mais il n’a jamais pu ou su résoudre ce problème. Il a passé son temps à miser sur les qualités individuelles de ses joueurs. Comme face aux jeunes du Ghana (3-1) et face à l’Algérie (2-3 après prolongation). Après environ deux ans, à la tête de cette équipe, il n’a pu offrir à ce potentiel énorme, un collectif fort et un fond de jeu bien visible. Face aux équipes moins fortes, l’équipe de Vahid devient souvent insaisissable. Et ce n’est même pas toujours le cas. Et plus grave, l’ex-entraîneur du Paris Saint-Germain n’a pu résoudre le problème défensif des Eléphants. Cela était déjà palpable au cours des rencontres contre la Guinée à Conakry et le Burkina à Ouagadougou lors des éliminatoires. Et même face au Malawi au match retour. Franchement, qu’est-ce qu’il a apporté aux Eléphants sur le plan du jeu ? Et cette équipe a payé ses grosses lacunes dans son animation défensive. Notamment dans l’axe.
Son discours passe-t-il auprès des joueurs ?
C’est sans doute l’une des grandes questions. Vu ses résultats et le comportement de ses joueurs, on peut répondre encore par un non. On juge un entraîneur au cours des grands tournois comme les phases finales de la Can ou du Mondial, ce n’est pas en gagnant des matches amicaux. Et en outre, les méthodes du sélectionneur seraient décriées par certains joueurs, a-t-on appris. S’il a échoué avec ses méthodes-là, au cours de ce championnat d’Afrique, il est temps qu’il revoie sa copie. Ce ne sont pas les bonnes méthodes.
Jacques Anouma ne doit-il pas lui-même rendre le tablier ?
Avec un effectif 5 étoiles et des moyens financiers colossaux, Jacques Anouma n’arrive pas à avoir la main heureuse quant au choix de l’entraîneur, qui peut offrir au football ivoirien une 2ème Can. A trois reprises, il est passé à côté du graal. Doit-il démissionner ? Seuls les clubs détiennent le dernier mot. C’est à ces derniers de répondre à cette question. Il l’a encore souligné lundi soir à Cabinda au cours d’une conférence de presse.
Moralité
Franchement, l’échec des Eléphants au cours de cette Can se situe sur le plan tactique, technique et physique. Il est aussi vrai que les joueurs ont une part de responsabilité, par un manque de détermination, d’envie et de révolte face à la difficulté. A l’heure du bilan, il est temps qu’on se pose les vraies questions.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda
Vahid est-il désormais l’homme de la situation ?
Au regard de l’élimination des Eléphants en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2010, on peut répondre par un non. Et ce n’est même pas ce résultat qui inquiète, mais c’est surtout le contenu du jeu produit par Didier Drogba et ses coéquipiers. Jamais, les Eléphants n’ont su présenter un jeu d’ensemble cohérent. Il y a longtemps qu’ils traînent cette lacune. Avant même l’arrivée de Coach Vahid. Et c’était l’un des chantiers du technicien bosniaque. Mais il n’a jamais pu ou su résoudre ce problème. Il a passé son temps à miser sur les qualités individuelles de ses joueurs. Comme face aux jeunes du Ghana (3-1) et face à l’Algérie (2-3 après prolongation). Après environ deux ans, à la tête de cette équipe, il n’a pu offrir à ce potentiel énorme, un collectif fort et un fond de jeu bien visible. Face aux équipes moins fortes, l’équipe de Vahid devient souvent insaisissable. Et ce n’est même pas toujours le cas. Et plus grave, l’ex-entraîneur du Paris Saint-Germain n’a pu résoudre le problème défensif des Eléphants. Cela était déjà palpable au cours des rencontres contre la Guinée à Conakry et le Burkina à Ouagadougou lors des éliminatoires. Et même face au Malawi au match retour. Franchement, qu’est-ce qu’il a apporté aux Eléphants sur le plan du jeu ? Et cette équipe a payé ses grosses lacunes dans son animation défensive. Notamment dans l’axe.
Son discours passe-t-il auprès des joueurs ?
C’est sans doute l’une des grandes questions. Vu ses résultats et le comportement de ses joueurs, on peut répondre encore par un non. On juge un entraîneur au cours des grands tournois comme les phases finales de la Can ou du Mondial, ce n’est pas en gagnant des matches amicaux. Et en outre, les méthodes du sélectionneur seraient décriées par certains joueurs, a-t-on appris. S’il a échoué avec ses méthodes-là, au cours de ce championnat d’Afrique, il est temps qu’il revoie sa copie. Ce ne sont pas les bonnes méthodes.
Jacques Anouma ne doit-il pas lui-même rendre le tablier ?
Avec un effectif 5 étoiles et des moyens financiers colossaux, Jacques Anouma n’arrive pas à avoir la main heureuse quant au choix de l’entraîneur, qui peut offrir au football ivoirien une 2ème Can. A trois reprises, il est passé à côté du graal. Doit-il démissionner ? Seuls les clubs détiennent le dernier mot. C’est à ces derniers de répondre à cette question. Il l’a encore souligné lundi soir à Cabinda au cours d’une conférence de presse.
Moralité
Franchement, l’échec des Eléphants au cours de cette Can se situe sur le plan tactique, technique et physique. Il est aussi vrai que les joueurs ont une part de responsabilité, par un manque de détermination, d’envie et de révolte face à la difficulté. A l’heure du bilan, il est temps qu’on se pose les vraies questions.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda
