LE CAIRE - Toute l'Egypte attendait jeudi avec ferveur la demi-finale de la CAN-2010 contre l'Algérie dans la soirée, dans l'espoir d'une revanche après la cuisante élimination des Pharaons par la sélection algérienne pour la qualification au Mondial.
Mais le climat d'hystérie, accompagné de tensions diplomatiques, qui avait entouré les rencontres contre l'Algérie pour la qualification au Mondial-2010 à l'automne dernier faisait place à un enthousiasme plus raisonné.
"Je souhaite bien sûr la victoire de l'Egypte, mais quelle que soit l'équipe qui gagnera, elle représentera les Arabes à la finale de la Coupe d'Afrique", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
"En fin de compte, ce n'est qu'un match de football et il ne faut pas oublier les rapports historiques entre l'Egypte et l'Algérie, deux pays arabes et deux peuples musulmans qui ont des relations amicales", a-t-il ajouté, cité par l'agence officielle MENA.
La presse gouvernementale et indépendante était à l'unisson pour souhaiter avec ardeur une victoire des Pharaons, sans toutefois tomber dans le déferlement de chauvinisme et d'agressivité qui avait marqué, dans les deux pays, les matches de l'an dernier.
Al-Masri al-Yom (indépendant) appelle toujours dans son supplément sport "les champions" de l'équipe égyptienne à "restaurer leur estime" après l'humilation de l'élimination par les Fennecs pour la qualification au Mondial.
Mais Al-Masri al-Yom cite aussi un célèbre et très populaire prédicateur égyptien, cheikh Omar Abdel Kafi, qui dénonce "tout sensationnalisme médiatique" à l'occasion de ce match.
Dans al-Ahram (gouvernemental), l'éditorialiste Akram Mohamed Ahmed appelle "les commentateurs sportifs des deux pays à adopter un langage plus mûr pour traiter cette rencontre, car ce n'est en fin de compte qu'un match entre deux équipes de pays arabes frères".
"L'esprit sportif doit prévaloir même si la compétition est farouche car ce n'est pas une bataille militaire décisive, et moins encore une affaire de vendetta" ajoute-t-il.
Al-Charouq (indépendant) s'en tenait en Une à un gros titre prudent: "L'Egypte et l'Algérie: Qui célèbrera la victoire ce soir?".
Dans les rues du Caire les traditionnels vendeurs de drapeaux envahissaient peu à peu les carrefours, et les rues ont commencé de se vider dans l'après-midi.
En cette veille de week-end, le match disputé à Benguela (Angola) devait une nouvelle fois faire la fortune des innombrables cafés de la ville, aux téléviseurs très prisés.
Les services de sécurité ont fait savoir que des "mesures ponctuelles" étaient prises pour éviter d'éventuels débordements, mais sans déploiement d'un dispositif de grande ampleur.
Le consulat de France a en revanche appelé les Français résidant en Egypte à la "vigilance", certains ressortissants français ayant été victimes d'incidents en marge des matches Egypte-Algérie l'an dernier.
De violents incidents avaient marqué à l'automne les matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections des deux pays.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. Après le match des bus de supporteurs algériens avaient été attaqués à jets de pierres. Des incidents contre des entreprises et des ressortissants égyptiens avaient également eu lieu en Algérie.
Mais le climat d'hystérie, accompagné de tensions diplomatiques, qui avait entouré les rencontres contre l'Algérie pour la qualification au Mondial-2010 à l'automne dernier faisait place à un enthousiasme plus raisonné.
"Je souhaite bien sûr la victoire de l'Egypte, mais quelle que soit l'équipe qui gagnera, elle représentera les Arabes à la finale de la Coupe d'Afrique", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
"En fin de compte, ce n'est qu'un match de football et il ne faut pas oublier les rapports historiques entre l'Egypte et l'Algérie, deux pays arabes et deux peuples musulmans qui ont des relations amicales", a-t-il ajouté, cité par l'agence officielle MENA.
La presse gouvernementale et indépendante était à l'unisson pour souhaiter avec ardeur une victoire des Pharaons, sans toutefois tomber dans le déferlement de chauvinisme et d'agressivité qui avait marqué, dans les deux pays, les matches de l'an dernier.
Al-Masri al-Yom (indépendant) appelle toujours dans son supplément sport "les champions" de l'équipe égyptienne à "restaurer leur estime" après l'humilation de l'élimination par les Fennecs pour la qualification au Mondial.
Mais Al-Masri al-Yom cite aussi un célèbre et très populaire prédicateur égyptien, cheikh Omar Abdel Kafi, qui dénonce "tout sensationnalisme médiatique" à l'occasion de ce match.
Dans al-Ahram (gouvernemental), l'éditorialiste Akram Mohamed Ahmed appelle "les commentateurs sportifs des deux pays à adopter un langage plus mûr pour traiter cette rencontre, car ce n'est en fin de compte qu'un match entre deux équipes de pays arabes frères".
"L'esprit sportif doit prévaloir même si la compétition est farouche car ce n'est pas une bataille militaire décisive, et moins encore une affaire de vendetta" ajoute-t-il.
Al-Charouq (indépendant) s'en tenait en Une à un gros titre prudent: "L'Egypte et l'Algérie: Qui célèbrera la victoire ce soir?".
Dans les rues du Caire les traditionnels vendeurs de drapeaux envahissaient peu à peu les carrefours, et les rues ont commencé de se vider dans l'après-midi.
En cette veille de week-end, le match disputé à Benguela (Angola) devait une nouvelle fois faire la fortune des innombrables cafés de la ville, aux téléviseurs très prisés.
Les services de sécurité ont fait savoir que des "mesures ponctuelles" étaient prises pour éviter d'éventuels débordements, mais sans déploiement d'un dispositif de grande ampleur.
Le consulat de France a en revanche appelé les Français résidant en Egypte à la "vigilance", certains ressortissants français ayant été victimes d'incidents en marge des matches Egypte-Algérie l'an dernier.
De violents incidents avaient marqué à l'automne les matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections des deux pays.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. Après le match des bus de supporteurs algériens avaient été attaqués à jets de pierres. Des incidents contre des entreprises et des ressortissants égyptiens avaient également eu lieu en Algérie.