LUANDA - Le Ghana, une nouvelle fois ultra-réaliste et sauvé par Gyan, s`est qualifié pour la finale de la CAN-2010 (1-0) après avoir héroïquement résisté devant un Nigeria accrocheur mais autant en mal de carburant que d`inventivité, jeudi à Luanda.
En livrant presque la même partition qu`en quart, les "Baby Black Stars", avec leur 3e résultat similaire d`affilée, offrent ainsi une nouvelle finale, dimanche contre l`Algérie ou l`Egypte qui s`affrontent en soirée, à un pays qui n`en avait plus connu depuis 1992.
Après deux demi-finales ratées (1996, 2008), le Ghana a passé l`obstacle contre son cousin et souffre-douleur préféré, déjà éliminé à ce niveau en 1992 et surtout revanchard après son quart perdu contre ce même adversaire lors de la précédente édition.
D`abord recroquevillés sur leur but alors que Rajevac avait laissé entendre que son équipe poserait le ballon, les Ghanéens ont trouvé le moyen d`inscrire leur 4e but de la compétition seulement lors de leur seule offensive des 45 premières minutes. Et comme au tour précédent, c`est Gyan, à la réception d`un corner (21e), qui a débloqué la rencontre avec sa 3e réalisation.
Les Nigérians, qui n`avaient plus encaissé de but depuis leur match d`ouverture et avaient mieux commencé le match, peuvent s`estimer malheureux même si cette victoire revient finalement à l`équipe qui a fait le plus preuve de spontanéité et a parfaitement su réagir en faisant remonter Annan après 20 minutes de jeu.
Ce qui leur a offert du coup un peu d`air et leur a permis d`être dangereux en contre-attaque jusqu`au bout.
Car les Super Eagles, malgré les 120 minutes de leur quart de finale dans les jambes, se sont battus sans cesse mais ont rapidement paru un peu court pour renverser le score.
Dominateurs et plus puissants, ils n`ont ainsi jamais pu convertir au tableau d`affichage leur supériorité dans le contrôle du ballon sur une pelouse aussi rugueuse que le match.
Pour sa 1re titularisation, Martins a bien eu des ballons brûlants mais, en panne de sensation, il n`a pu pleinement en exploiter aucun (1re, 28e, 60e).
Et quand les Nigérians Odemwingie (31e), Obasi (49e) et Ayegbeni (72e) ont réussi à profiter des instants de faiblesse de la charnière Vorsah-Addy, ils sont tombés sur un Kingson impérial. On ne peut pas en dire autant de l`axe adverse Shittu-Obinna qui a pâti de la suspension d`Apam.
Après 2002, 2004 et 2006, les hommes de Amodu, finalistes en 2000 à domicile, doivent donc s`arrêter une nouvelle fois à ce stade du tournoi.
Maintenant, ils auront tout le temps pour se dire que s`ils avaient pensé à profiter de leurs joueurs d`expérience un peu plus tôt dans cette CAN pour produire un jeu plus attrayant, ils seraient à la place de leur adversaire.
En livrant presque la même partition qu`en quart, les "Baby Black Stars", avec leur 3e résultat similaire d`affilée, offrent ainsi une nouvelle finale, dimanche contre l`Algérie ou l`Egypte qui s`affrontent en soirée, à un pays qui n`en avait plus connu depuis 1992.
Après deux demi-finales ratées (1996, 2008), le Ghana a passé l`obstacle contre son cousin et souffre-douleur préféré, déjà éliminé à ce niveau en 1992 et surtout revanchard après son quart perdu contre ce même adversaire lors de la précédente édition.
D`abord recroquevillés sur leur but alors que Rajevac avait laissé entendre que son équipe poserait le ballon, les Ghanéens ont trouvé le moyen d`inscrire leur 4e but de la compétition seulement lors de leur seule offensive des 45 premières minutes. Et comme au tour précédent, c`est Gyan, à la réception d`un corner (21e), qui a débloqué la rencontre avec sa 3e réalisation.
Les Nigérians, qui n`avaient plus encaissé de but depuis leur match d`ouverture et avaient mieux commencé le match, peuvent s`estimer malheureux même si cette victoire revient finalement à l`équipe qui a fait le plus preuve de spontanéité et a parfaitement su réagir en faisant remonter Annan après 20 minutes de jeu.
Ce qui leur a offert du coup un peu d`air et leur a permis d`être dangereux en contre-attaque jusqu`au bout.
Car les Super Eagles, malgré les 120 minutes de leur quart de finale dans les jambes, se sont battus sans cesse mais ont rapidement paru un peu court pour renverser le score.
Dominateurs et plus puissants, ils n`ont ainsi jamais pu convertir au tableau d`affichage leur supériorité dans le contrôle du ballon sur une pelouse aussi rugueuse que le match.
Pour sa 1re titularisation, Martins a bien eu des ballons brûlants mais, en panne de sensation, il n`a pu pleinement en exploiter aucun (1re, 28e, 60e).
Et quand les Nigérians Odemwingie (31e), Obasi (49e) et Ayegbeni (72e) ont réussi à profiter des instants de faiblesse de la charnière Vorsah-Addy, ils sont tombés sur un Kingson impérial. On ne peut pas en dire autant de l`axe adverse Shittu-Obinna qui a pâti de la suspension d`Apam.
Après 2002, 2004 et 2006, les hommes de Amodu, finalistes en 2000 à domicile, doivent donc s`arrêter une nouvelle fois à ce stade du tournoi.
Maintenant, ils auront tout le temps pour se dire que s`ils avaient pensé à profiter de leurs joueurs d`expérience un peu plus tôt dans cette CAN pour produire un jeu plus attrayant, ils seraient à la place de leur adversaire.