x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le samedi 30 janvier 2010 | L’expression

Annulation de la dette ivoirienne : La Banque mondiale exige des élections transparentes avant

Le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, en visite de travail en Côte d’Ivoire, a rencontré les acteurs du processus de sortie de crise et discuté du développement du secteur du cacao.

La question de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire préoccupe plus d’un. Le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, en visite de travail sur les bords de la lagune Ebrié, a rencontré, hier, la Commission électorale indépendante (Cei) pour s’enquérir de l’avancée du processus électoral. Beugré Mambé et ses collaborateurs n’ont pas manqué souligner à leur hôte les derniers développements de leur mission. Au terme de leur entretien, le président de l’institution financière a rassuré que la Banque mondiale est prête à soutenir les efforts de l’Onu pour boucler l’inscription des Ivoiriens sur la liste électorale définitive et aller aux élections.

Cependant, il a déploré les différents reports de l’élection présidentielle. Ces retours en arrière retardent, selon le diplomate, le développement du pays tout en aggravant la souffrance des populations. « Au cours de mes rencontres avec les différentes délégations, j’ai senti un désir ardent de retrouver un pays réunifié », a-t-il noté. Zoellick a par ailleurs mentionné que la Banque mondiale a déjà annulé 500 millions de dollars de dette de la Côte d’Ivoire. Et la tenue d’élections présidentielles et législatives seront très déterminantes dans l’annulation du reste de la dette. Un ultimatum donc lancé aux acteurs politiques. Robert Zoellick a ensuite salué les avancées réalisées par Beugré Mambé à qui il a assuré le soutien de sa structure. Après la Cei, la délégation s’est rendue au palais présidentiel où elle a eu une audience avec le président de la république. Au centre de leurs échanges : les questions de la création d’emploi, du développement du secteur du cacao et de l’électricité. A sa sortie d’audience, Robert Zoellick s’est félicité de l’entretien avec Laurent Gbagbo. « Je suis satisfait d’avoir rencontré le président.

Je lui ai expliqué que j’ai choisi de venir en Côte d’Ivoire en ce moment crucial pour aider à la sortie de crise », a-t-il souligné. Selon le diplomate, le chef d’Etat ivoirien a noté son souci du parachèvement du processus d’inscription sur la liste électorale et la tenue des élections. Il s’est par ailleurs satisfait du travail Madani Tall et Thierry Tanou, respectivement directeur des opérations Afrique de la Banque mondiale et responsable au niveau de la structure financière internationale du secteur privé pour l’Afrique. L’hôte de la Côte d’Ivoire a ensuite animé un point de presse à Cocody pour faire le point de ses tournées. Il a expliqué que 2010 doit être l’année d’ouverture pour l’avenir et de lutte contre la corruption. Il a souhaité qu’une politique de développement du secteur du cacao soit mise en place. Notons que Robert Zoellick s’envole ce matin pour Addis Abeba.

K.A
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ