Il n’a pas eu une confiance totale de Vahid Halilhodzic à la Can en Angola. Mais Kader Abdul Kéita fait partie des meilleurs Eléphants de cet échec collectif. Pour l’ex-Lyonnais, les Eléphants ne peuvent se relever de cette débâcle que s’ils se remettent en cause.
* Un but de grande facture avec au bout une élimination. Etes-vous déçu ou frustré?
Je suis déçu. Parce que cette année, il y a eu la solidarité et c’est ce qui me désole. On s’est bien comporté et puis en un seul match tout a basculé. On ne sait pas comment se l’expliquer.
* Pour vous la Can angolaise était-elle celle des Eléphants ?
Je pense que oui. Mais dans le foot il y a le facteur chance. Sinon comment comprendre qu’on marque à la dernière minute et qu’on ne puisse pas se concentrer et qu’arrive le but égalisateur.
On n’a pas compris ça. On a essayé de forcer mais c’était déjà trop tard. Dommage. On ne peut pas accuser tel ou tel joueur, ce n’est pas le moment. Tout le monde a essayé de donner ce qu’il pouvait. On doit se remettre en cause et faire mieux à la Coupe du Monde.
* Ce but que vous marquez des 40 m. Qu’est-ce que vous vous dites lorsque vous prenez le ballon ?
D’abord c’était un centre, ensuite la balle parvient à Faé qui voulait tirer, mais je reprends la balle. Sans me poser de question je marque du pied gauche. On a fait beaucoup d’exercices de frappe à l’entraînement. Tout de suite, c’est ce qui m’est venu en tête. Et la balle part en pleine lucarne. Je n’y croyais pas. On connaît la suite. C’est comme ça la vie.
* Où est le mal de l’équipe, selon vous?
Je pense qu’on avait tout. Du point de vue de l’organisation au sein de la sélection tout s’est bien passé. On était tous solidaires. Personnellement, je ne vois pas de défaut. On n’a pas eu la chance. Le foot c’est comme ça. Ce n’est pas facile. C’est vrai que c’est difficile parce que les gens se disent que la Côte d’Ivoire a beaucoup de grands joueurs, mais il faut qu’on accepte ce verdict.
* Vous n’avez pas beaucoup joué. Mais à chaque fois que vous entrez vous faites la différence…
C’est l’esprit de solidarité. Il y a beaucoup qui n’ont pas joué. Tout le monde joue dans de grands clubs. C’est le coach qui décide, on accepte. Maintenant, il faut maintenir la forme. Il y a un petit truc qui nous a manqué, c’est la chance. Si non on avait tout pour pouvoir jouer la finale.
* Comment entrevoyez-vous l’avenir de la sélection ?
Chacun va rentrer en club et travailler. On verra ce que la fédération va décider. Et ce qu’on peut mettre en place pour la Coupe du Monde. La sélection se mérite par le travail en club.
Réalisée par Tibet Kipré à Cabinda
* Un but de grande facture avec au bout une élimination. Etes-vous déçu ou frustré?
Je suis déçu. Parce que cette année, il y a eu la solidarité et c’est ce qui me désole. On s’est bien comporté et puis en un seul match tout a basculé. On ne sait pas comment se l’expliquer.
* Pour vous la Can angolaise était-elle celle des Eléphants ?
Je pense que oui. Mais dans le foot il y a le facteur chance. Sinon comment comprendre qu’on marque à la dernière minute et qu’on ne puisse pas se concentrer et qu’arrive le but égalisateur.
On n’a pas compris ça. On a essayé de forcer mais c’était déjà trop tard. Dommage. On ne peut pas accuser tel ou tel joueur, ce n’est pas le moment. Tout le monde a essayé de donner ce qu’il pouvait. On doit se remettre en cause et faire mieux à la Coupe du Monde.
* Ce but que vous marquez des 40 m. Qu’est-ce que vous vous dites lorsque vous prenez le ballon ?
D’abord c’était un centre, ensuite la balle parvient à Faé qui voulait tirer, mais je reprends la balle. Sans me poser de question je marque du pied gauche. On a fait beaucoup d’exercices de frappe à l’entraînement. Tout de suite, c’est ce qui m’est venu en tête. Et la balle part en pleine lucarne. Je n’y croyais pas. On connaît la suite. C’est comme ça la vie.
* Où est le mal de l’équipe, selon vous?
Je pense qu’on avait tout. Du point de vue de l’organisation au sein de la sélection tout s’est bien passé. On était tous solidaires. Personnellement, je ne vois pas de défaut. On n’a pas eu la chance. Le foot c’est comme ça. Ce n’est pas facile. C’est vrai que c’est difficile parce que les gens se disent que la Côte d’Ivoire a beaucoup de grands joueurs, mais il faut qu’on accepte ce verdict.
* Vous n’avez pas beaucoup joué. Mais à chaque fois que vous entrez vous faites la différence…
C’est l’esprit de solidarité. Il y a beaucoup qui n’ont pas joué. Tout le monde joue dans de grands clubs. C’est le coach qui décide, on accepte. Maintenant, il faut maintenir la forme. Il y a un petit truc qui nous a manqué, c’est la chance. Si non on avait tout pour pouvoir jouer la finale.
* Comment entrevoyez-vous l’avenir de la sélection ?
Chacun va rentrer en club et travailler. On verra ce que la fédération va décider. Et ce qu’on peut mettre en place pour la Coupe du Monde. La sélection se mérite par le travail en club.
Réalisée par Tibet Kipré à Cabinda