C'est le quotidien " Soir Info " qui a donné l'information dans sa livraison d'hier, vendredi 29 janvier : "Violente tornade à Gnaliépa : la résidence de la maman de Gbagbo décoiffée". Tel est le titre de l'article publié à la page 4 dudit quotidien. Si l'auteur de l'article a cru bon de souligner cela dans le titre, c'est que la chose est assez inédite pour être soulignée. En effet, on y lit : "Il était environ 18H45 lorsqu'une fine pluie a crépité sur le toit de la maison. Soudain un vent violent provoquant des tourbillons de poussière a commencé à décoiffer des maisons dans le village.
Apeurés, populations et animaux domestiques couraient partout pour chercher refuge. Grâce à Dieu nous avons eu le temps de mettre la vieille hors de danger…". Celui qui parle ainsi se nomme Zahui Ziéga Désiré Maxero et est, selon l'auteur de l'article, le chef de protocole et porte-parole de "Maman Gbagbo". Si l'on décortique bien les propos de ce dernier, on réalise tout de suite que la vie de la première maman de Côte d'Ivoire a été mise en danger par cette tornade. On ne peut donc que compatir à la souffrance et à la frayeur qui ont sans doute été celles de notre maman à tous, devant ce phénomène naturel qui a causé assez de dégats dans son village. Au-delà de cette compassion, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur la nature de la maison dans laquelle vit la maman du président de la République. Dans quel genre de maison vit donc la première maman de Côte d'Ivoire ? Serait-ce une maison quelconque à la dimension de toutes les autres maisons de Gnaliépa ? Serait-ce une maison au toit vacillant qu'un vent a emporté en mettant en danger la vie de ses occupants ? On n'ose même pas l'imaginer ! Car la maman du chef de l'Etat à qui le bon Dieu fait la grâce de vivre jusqu'aujourd'hui, est un symbole. Et le chef de l'Etat a suffisamment de moyens pour ne pas laisser vivre la première maman du pays dans une maison quelconque que le moindre petit vent déstabiliserait à son gré. S'il possède un copieux budget de souveraineté, s'il peut aller au Maroc pour soigner une dent, il devrait veiller ( ?) à ce que la nature ne menace pas la vie de notre maman à tous à cause de la mauvaise qualité (?) de la toiture de sa maison. Que diraient les Ivoiriens si le pire que nous ne souhaitons pour rien au monde, était arrivé ? Assurément, les ivoiriens devraient peut-être lever une cotisation pour offrir un toit digne de ce nom, à notre maman à tous. Qu'on ne veut plus voir évacuer d'urgence de sa maison, à la moindre pluie. C'est un devoir citoyen. Quel air auraient eu tous les Ivoiriens, devant l'Afrique et le monde entier, si un drame s'était produit à Gnaliépa dans la maison de notre maman à tous à cause d'un vent ? On viendrait nous parler encore de naïveté ?
ASSALE TIEMOKO
Apeurés, populations et animaux domestiques couraient partout pour chercher refuge. Grâce à Dieu nous avons eu le temps de mettre la vieille hors de danger…". Celui qui parle ainsi se nomme Zahui Ziéga Désiré Maxero et est, selon l'auteur de l'article, le chef de protocole et porte-parole de "Maman Gbagbo". Si l'on décortique bien les propos de ce dernier, on réalise tout de suite que la vie de la première maman de Côte d'Ivoire a été mise en danger par cette tornade. On ne peut donc que compatir à la souffrance et à la frayeur qui ont sans doute été celles de notre maman à tous, devant ce phénomène naturel qui a causé assez de dégats dans son village. Au-delà de cette compassion, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur la nature de la maison dans laquelle vit la maman du président de la République. Dans quel genre de maison vit donc la première maman de Côte d'Ivoire ? Serait-ce une maison quelconque à la dimension de toutes les autres maisons de Gnaliépa ? Serait-ce une maison au toit vacillant qu'un vent a emporté en mettant en danger la vie de ses occupants ? On n'ose même pas l'imaginer ! Car la maman du chef de l'Etat à qui le bon Dieu fait la grâce de vivre jusqu'aujourd'hui, est un symbole. Et le chef de l'Etat a suffisamment de moyens pour ne pas laisser vivre la première maman du pays dans une maison quelconque que le moindre petit vent déstabiliserait à son gré. S'il possède un copieux budget de souveraineté, s'il peut aller au Maroc pour soigner une dent, il devrait veiller ( ?) à ce que la nature ne menace pas la vie de notre maman à tous à cause de la mauvaise qualité (?) de la toiture de sa maison. Que diraient les Ivoiriens si le pire que nous ne souhaitons pour rien au monde, était arrivé ? Assurément, les ivoiriens devraient peut-être lever une cotisation pour offrir un toit digne de ce nom, à notre maman à tous. Qu'on ne veut plus voir évacuer d'urgence de sa maison, à la moindre pluie. C'est un devoir citoyen. Quel air auraient eu tous les Ivoiriens, devant l'Afrique et le monde entier, si un drame s'était produit à Gnaliépa dans la maison de notre maman à tous à cause d'un vent ? On viendrait nous parler encore de naïveté ?
ASSALE TIEMOKO