Blatter assistera à la finale-Après avoir assisté aux deux demi finale et pris part à l'assemblée générale de la CAF, le président de la fédération internationale de football Association (Fifa°) assistera à la finale de la 27è édition de la CAN à Luanda qui opposera le Ghana à l'Egypte.
Can 2012 : Gabon et Quinée Equatoriale/ Quatre villes accueilleront l'épreuve-Le Gabon et la Guinée équatoriale organiseront la Coupe d'Afrique des Nations en 2012. Le Gabon accueillera la finale tandis que la Guinée aura droit au match d'ouverture. Quatre villes accueilleront l'épreuve. Un stade neuf devra être construit à Libreville, lieu de la finale. Le stade de Franceville fera de son côté l'objet d'une rénovation. La Guinée a déjà réhabilité ses enceintes à Malabo et Bata. Ce sera la deuxième CAN co-organisée de l'histoire après celle de 2000, pilotée par le Ghana et le Nigeria
Chan/ La Caf passe de huit à Seize équipes-Après la première édition brillamment organisée par la Côte d'Ivoire, la Caf a décidé de passer de huit à seize équipes dès la deuxième édition prévue au Soudan. L'information a été rendue officielle.
Hayatou satisfait de l'Angola-Le président Hayatou a officiellement félicité l'Angola, pays organisateur de cette 27è édition. " Vous avez mérité notre confiance et je vous félicite pour la manière dont vous avez organisé la 27 è édition de la Can. La Caf ne s'était pas trompée en vous en accordant l'organisation. "
La Caf remercie le sponsor Orange-Le Président Issa Hayatou n'a pas oublié, dans son discours, le sponsor Orange qu'il a remercié d'avoir accepté de faire chemin à long terme avec l'institution qu'il dirige..
Une minute de silence pour les ''morts du Togo''-Avant le début de la cérémonie de l'assemblée générale, une minute de silence a été observée en mémoire de deux togolais disparus lors de l'attaque de la sélection togolaise.
André Ayew (Milieu offensif des Black stars) : “Ce sera un match difficile”
En l'absence de Michael Essien et de plusieurs anciens de l'équipe, le jeune André Ayew,le deuxième fils d'Abedi Pelé (né après Ibrahim et avant Jordan) porte désormais toute la responsabilité d'un groupe dont la plupart sont de sa génération, les champions du Monde des moins de 20ans, il s'est confié à nous avant la grande finale inattendue qu'il livrera dimanche contre l'Egypte.
En 2008, vous étiez le gamin du groupe, aujourd'hui, vous voici pion essentiel du groupe de Milovan Rajevac
Je fais d'abord partie de cette génération des U20 qui a été championne du monde de la catégorie, l'an passé. Ça a soudé un groupe. On est 7-8 ici, c'est très bien. Par rapport à eux, j'ai un petit vécu de trois ans, je connais le fonctionnement de la sélection A. Maintenant, avec ce groupe rajeuni, je fais partie des " anciens " mais franchement, ce n'est pas important à mes yeux. A nous de démontrer que quand les patrons ne sont pas là, on arrive à les remplacer, petit à petit.
Né en France, vous avez opté pour la sélection du Ghana. Or vous auriez pu choisir la France. Que représente le Ghana pour toi ?
Je suis né en France où j'ai vécu plusieurs années très jeune avant de rentrer au pays. J'y ai passé toute mon adolescence, je connais très bien le Ghana, la culture et les gens. Je parle deux dialectes aussi. Je suis très fier de ma culture ghanéenne !
Au début, vous étiez le " fils du père... ". Les choses ont-elles évolué depuis la dernière CAN?
Mais, c'est normal, parce que mon père (Abedi Pelé) a eu une carrière extraordinaire, il a accompli des choses fantastiques. Les gens s'appuient sur ça, même si cela n'est pas toujours bénéfique pour moi. De mon côté, je vis ma carrière en donnant le meilleur de moi-même. J'essaie toujours de progresser.
Pour la première fois, vous voilà associé à votre demi-frère Ibrahim (Zamalek) en sélection. A quand le tour de votre cadet, Jordan, qui joue à l'OM ?
Jordan est très jeune, 18 ans. J'ai commencé la sélection à 17 ans, c'est vrai. Mais Jordan vient d'entamer magnifiquement sa carrière à l'OM. A chaque fois qu'il entre, il réalise de bonnes choses. Il faut continuer, ne pas se précipiter. Il a la double nationalité, et donc le choix de jouer pour la France ou le Ghana. Il faudra prendre le temps. S'il est invité ici, il devra réfléchir. Mais je lui fais confiance, il prendra la meilleure décision pour lui. Avec Ibrahim, on est une famille, on est toujours là l'un pour l'autre, quoiqu'il arrive. J'ai dédié mon but contre le Burkina Faso à Jordan, c'est quelque chose qui venait du coeur, parce que Jordan m'a soutenu en début de saison, quand j'étais au plus bas.
Revenons à la Can, vous voici en finale, attendiez -vous à cet exploit ?
Sincèrement, nous étions loin d'imaginer ce scénario. Notre équipe, en l'absence de nos anciens, est jeune et inexpérimentée. Devant de grosses pointures comme la Côte d'Ivoire, le Cameroun et autres, nous n'étions pas favoris mais nous étions déterminés à remplacer valablement nos anciens. Notre volonté et notre détermination ont finalement payé. J'en suis heureux pour nous.
La finale contre l'Egypte ?
Ce sera un match assez difficile mais nous allons nous battre pour ne pas décevoir. ;
Pensez-vous à l'Afrique du Sud et à la Coupe du monde 2010 ?
Pas encore ! C'est dans six mois, il y a encore plein de choses à prouver et à confirmer. Ça va tellement vite dans le foot qu'il ne faut pas rêver avant l'heure. Mais tout le monde rêve de disputer cette Coupe du monde. L'important, aujourd'hui, c'est cette finale contre l'Egypte, un match compliqué. Ce serait dommage de laisser filer notre chance, même si au début, on ne pensait pas arriver jusque-là ; "
Entretien réalisé par DE Bouaffo
Envoyé spécial à Luanda
Can 2012 : Gabon et Quinée Equatoriale/ Quatre villes accueilleront l'épreuve-Le Gabon et la Guinée équatoriale organiseront la Coupe d'Afrique des Nations en 2012. Le Gabon accueillera la finale tandis que la Guinée aura droit au match d'ouverture. Quatre villes accueilleront l'épreuve. Un stade neuf devra être construit à Libreville, lieu de la finale. Le stade de Franceville fera de son côté l'objet d'une rénovation. La Guinée a déjà réhabilité ses enceintes à Malabo et Bata. Ce sera la deuxième CAN co-organisée de l'histoire après celle de 2000, pilotée par le Ghana et le Nigeria
Chan/ La Caf passe de huit à Seize équipes-Après la première édition brillamment organisée par la Côte d'Ivoire, la Caf a décidé de passer de huit à seize équipes dès la deuxième édition prévue au Soudan. L'information a été rendue officielle.
Hayatou satisfait de l'Angola-Le président Hayatou a officiellement félicité l'Angola, pays organisateur de cette 27è édition. " Vous avez mérité notre confiance et je vous félicite pour la manière dont vous avez organisé la 27 è édition de la Can. La Caf ne s'était pas trompée en vous en accordant l'organisation. "
La Caf remercie le sponsor Orange-Le Président Issa Hayatou n'a pas oublié, dans son discours, le sponsor Orange qu'il a remercié d'avoir accepté de faire chemin à long terme avec l'institution qu'il dirige..
Une minute de silence pour les ''morts du Togo''-Avant le début de la cérémonie de l'assemblée générale, une minute de silence a été observée en mémoire de deux togolais disparus lors de l'attaque de la sélection togolaise.
André Ayew (Milieu offensif des Black stars) : “Ce sera un match difficile”
En l'absence de Michael Essien et de plusieurs anciens de l'équipe, le jeune André Ayew,le deuxième fils d'Abedi Pelé (né après Ibrahim et avant Jordan) porte désormais toute la responsabilité d'un groupe dont la plupart sont de sa génération, les champions du Monde des moins de 20ans, il s'est confié à nous avant la grande finale inattendue qu'il livrera dimanche contre l'Egypte.
En 2008, vous étiez le gamin du groupe, aujourd'hui, vous voici pion essentiel du groupe de Milovan Rajevac
Je fais d'abord partie de cette génération des U20 qui a été championne du monde de la catégorie, l'an passé. Ça a soudé un groupe. On est 7-8 ici, c'est très bien. Par rapport à eux, j'ai un petit vécu de trois ans, je connais le fonctionnement de la sélection A. Maintenant, avec ce groupe rajeuni, je fais partie des " anciens " mais franchement, ce n'est pas important à mes yeux. A nous de démontrer que quand les patrons ne sont pas là, on arrive à les remplacer, petit à petit.
Né en France, vous avez opté pour la sélection du Ghana. Or vous auriez pu choisir la France. Que représente le Ghana pour toi ?
Je suis né en France où j'ai vécu plusieurs années très jeune avant de rentrer au pays. J'y ai passé toute mon adolescence, je connais très bien le Ghana, la culture et les gens. Je parle deux dialectes aussi. Je suis très fier de ma culture ghanéenne !
Au début, vous étiez le " fils du père... ". Les choses ont-elles évolué depuis la dernière CAN?
Mais, c'est normal, parce que mon père (Abedi Pelé) a eu une carrière extraordinaire, il a accompli des choses fantastiques. Les gens s'appuient sur ça, même si cela n'est pas toujours bénéfique pour moi. De mon côté, je vis ma carrière en donnant le meilleur de moi-même. J'essaie toujours de progresser.
Pour la première fois, vous voilà associé à votre demi-frère Ibrahim (Zamalek) en sélection. A quand le tour de votre cadet, Jordan, qui joue à l'OM ?
Jordan est très jeune, 18 ans. J'ai commencé la sélection à 17 ans, c'est vrai. Mais Jordan vient d'entamer magnifiquement sa carrière à l'OM. A chaque fois qu'il entre, il réalise de bonnes choses. Il faut continuer, ne pas se précipiter. Il a la double nationalité, et donc le choix de jouer pour la France ou le Ghana. Il faudra prendre le temps. S'il est invité ici, il devra réfléchir. Mais je lui fais confiance, il prendra la meilleure décision pour lui. Avec Ibrahim, on est une famille, on est toujours là l'un pour l'autre, quoiqu'il arrive. J'ai dédié mon but contre le Burkina Faso à Jordan, c'est quelque chose qui venait du coeur, parce que Jordan m'a soutenu en début de saison, quand j'étais au plus bas.
Revenons à la Can, vous voici en finale, attendiez -vous à cet exploit ?
Sincèrement, nous étions loin d'imaginer ce scénario. Notre équipe, en l'absence de nos anciens, est jeune et inexpérimentée. Devant de grosses pointures comme la Côte d'Ivoire, le Cameroun et autres, nous n'étions pas favoris mais nous étions déterminés à remplacer valablement nos anciens. Notre volonté et notre détermination ont finalement payé. J'en suis heureux pour nous.
La finale contre l'Egypte ?
Ce sera un match assez difficile mais nous allons nous battre pour ne pas décevoir. ;
Pensez-vous à l'Afrique du Sud et à la Coupe du monde 2010 ?
Pas encore ! C'est dans six mois, il y a encore plein de choses à prouver et à confirmer. Ça va tellement vite dans le foot qu'il ne faut pas rêver avant l'heure. Mais tout le monde rêve de disputer cette Coupe du monde. L'important, aujourd'hui, c'est cette finale contre l'Egypte, un match compliqué. Ce serait dommage de laisser filer notre chance, même si au début, on ne pensait pas arriver jusque-là ; "
Entretien réalisé par DE Bouaffo
Envoyé spécial à Luanda