Les accords de Ouagadougou avaient suscité un grand espoir pour les populations ivoiriennes qui, depuis 2002, subissent les effets d’une crise militaro- civile.
En effet, 3 ans après ce fameux dialogue direct qui semblait être un «remède» efficace, les chances d’une véritable sortie de crise semblent s’éloigner aujourd’hui plus que jamais.
Quel bilan doit-on faire de cet accord qui a été salué par toute la Cote d’Ivoire entière ?
Et si, le constat est que l’APO a échoué, quel devrait être le sort de ses principaux acteurs que sont : GBAGBO et son Premier ministre SORO?
I- BILAN DE L’APO
Conclu pour être appliqué sur une période de 10 mois, 3 ans après l’APO n’a guère changé la situation du pays.
En effet, à l’exception de l’enrôlement et de l’identification de la population qui ont pris fin le 30 juin 2009, force est de reconnaître que l’APO n’a pas été en mesure de permettre l’organisation de l’élection démocratique, crédible et doter la Cote d’Ivoire d’institutions politiques légales et légitimes.
En déclarant ne pas être soumis au «fétichisme» des dates, SORO Guillaume et GBAGBO Laurent useront de toutes sortes d’artifices pour différer, autant que faire se peut, les élections promises aux Ivoiriens à la signature de l’APO. Les actes suivants en témoignent :
lvol de valises Sagem et destruction du matériel d’enrôlement
lretard dans le financement de l’opération d’enrôlement par l’Etat
ldes obstacles artificiels sont posés sur le chemin des élections. Et depuis 3 ans, les élections deviennent une arlésienne, une vue d’esprit.
Combien de mois, d’années, devons- nous encore accorder à SORO et GBAGBO Laurent pour qu’ils respectent leur engagement?
Pouvons-nous continuer indéfiniment à leur faire confiance?
L’APO a donc échoué de par la volonté manifeste et consciente de GBAGBO, SORO et avec la complicité passive de l’ensemble des partis politiques membres du gouvernement ou siégeant à l’Assemblée Nationale et au Conseil Economique et Social.
En effet, pour amener les Ivoiriens à accepter leurs fourberies, duplicités et autres procédés dilatoires tendant à repousser sans cesse les échéances électorales, SORO Guillaume avec la complicité bienveillante de GBAGBO Laurent et de l’ensemble de la classe politique bénéficiaire de cette situation (députés, maires, présidents des institutions, ministres, présidents des conseils généraux…) n’a-t-il pas déclaré au lendemain de la signature de l’APO, qu’il n’était pas tenu par le « fétichisme » des dates ?
Un accord est une entente dont la mise en œuvre peut souffrir des délais sans que cela ne porte à conséquence, à condition que ceux-ci soient justifiés et ne soient pas inexplicablement longs.
l En faisant cette déclaration, SORO Guillaume balayait du revers de la main l’échéancier précis qui faisait partie intégrante de l’accord et fixait lui-même un autre chronogramme, méconnu par les ivoiriens, à l’exception de GBAGBO Laurent, BLAISE Compaoré, le facilitateur, et de ceux qui siègent au CPC (HENRY Konan Bédié, et ALASSANE Ouattara). Le silence coupable et complice de la classe politique dans son ensemble qui ne privilégie que ses seuls intérêts aux détriments de la détresse de la population a encouragé les signataires de l’APO à verser dans le dilatoire.
l Aujourd’hui, c’est la démission de MAMBE qui est exigée par notre chère refondation. Cette refondation veut aujourd’hui faire de la démission de MAMBE la condition essentielle de la tenue des élections.
l Trop, c’est trop ! La Côte d’Ivoire mérite mieux.
II- QUE FAIRE ?
Face à cette impasse évidente et inquiétante, les partis politiques, du fait de la collusion de leurs intérêts avec les tenants du pouvoir et l’ex-rébellion demeurent étrangement silencieux et se complaisent à accompagner les GBAGBO et SORO dans leur volonté manifeste de détruire notre chère patrie et partant notre avenir.
En effet, 7 années de crise politico- militaire, entretenue par SORO et GBAGBO ont :
l Favorisé le pillage des ressources financières (plus de 6000 milliards détournés dans la filière café- cacao)
l Erigé la corruption et l’impunité en règle de gouvernance (cf. empoisonnement de millions d’Ivoiriens par des déchets toxiques)
l Plongé le pays et les populations dans la pauvreté (40% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour)
l Conduit à la chute du taux de scolarisation (70% en 2000 et 56% en 2008)
l Fait régresser de 10 ans l’espérance de vie des populations (55 ans en 2000 et 45 ans en 2008)
l Accru le chômage des jeunes diplômes et accentué leur précarité. 80% sont frappés par le chômage
ß Fait chuter les investissements publics.
La Côte d’Ivoire, notre patrie, est défigurée et meurtrie. Si rien n’est entrepris pour arrêter sa descente aux enfers, elle sombrera à jamais.
C’est la conscience de cette triste réalité qui motive le Congrès des Anciens de la FESCI à refuser d’être des victimes expiatoires. Dans notre élan de prise de conscience responsable, amenons l’ensemble de la jeunesse ivoirienne à prendre conscience des graves menaces qui hypothèquent son avenir. Amenons la à prendre en main et à assumer son destin.
Face à l’échec patent de l’APO et des politiques qui n’ont pu préserver la paix social, revendiquer sans délai une date précise des élections.
Si cela n’est fait jusqu'à la mi-février, nous exigerons une transition sans GBAGBO et SORO. Une transition civile qui organisera les élections.
Jeunes ivoiriens, amis, frères et sœurs victimes des turpitudes de la politique, voici le sens de l’engagement du combat des anciens de la FESCI. Mobilisons-nous pour que notre pays cesse d’être l’otage de deux hommes sans vision et perspectives pour la jeunesse.
Le Secrétaire Général dit Lokoko
01506600
En effet, 3 ans après ce fameux dialogue direct qui semblait être un «remède» efficace, les chances d’une véritable sortie de crise semblent s’éloigner aujourd’hui plus que jamais.
Quel bilan doit-on faire de cet accord qui a été salué par toute la Cote d’Ivoire entière ?
Et si, le constat est que l’APO a échoué, quel devrait être le sort de ses principaux acteurs que sont : GBAGBO et son Premier ministre SORO?
I- BILAN DE L’APO
Conclu pour être appliqué sur une période de 10 mois, 3 ans après l’APO n’a guère changé la situation du pays.
En effet, à l’exception de l’enrôlement et de l’identification de la population qui ont pris fin le 30 juin 2009, force est de reconnaître que l’APO n’a pas été en mesure de permettre l’organisation de l’élection démocratique, crédible et doter la Cote d’Ivoire d’institutions politiques légales et légitimes.
En déclarant ne pas être soumis au «fétichisme» des dates, SORO Guillaume et GBAGBO Laurent useront de toutes sortes d’artifices pour différer, autant que faire se peut, les élections promises aux Ivoiriens à la signature de l’APO. Les actes suivants en témoignent :
lvol de valises Sagem et destruction du matériel d’enrôlement
lretard dans le financement de l’opération d’enrôlement par l’Etat
ldes obstacles artificiels sont posés sur le chemin des élections. Et depuis 3 ans, les élections deviennent une arlésienne, une vue d’esprit.
Combien de mois, d’années, devons- nous encore accorder à SORO et GBAGBO Laurent pour qu’ils respectent leur engagement?
Pouvons-nous continuer indéfiniment à leur faire confiance?
L’APO a donc échoué de par la volonté manifeste et consciente de GBAGBO, SORO et avec la complicité passive de l’ensemble des partis politiques membres du gouvernement ou siégeant à l’Assemblée Nationale et au Conseil Economique et Social.
En effet, pour amener les Ivoiriens à accepter leurs fourberies, duplicités et autres procédés dilatoires tendant à repousser sans cesse les échéances électorales, SORO Guillaume avec la complicité bienveillante de GBAGBO Laurent et de l’ensemble de la classe politique bénéficiaire de cette situation (députés, maires, présidents des institutions, ministres, présidents des conseils généraux…) n’a-t-il pas déclaré au lendemain de la signature de l’APO, qu’il n’était pas tenu par le « fétichisme » des dates ?
Un accord est une entente dont la mise en œuvre peut souffrir des délais sans que cela ne porte à conséquence, à condition que ceux-ci soient justifiés et ne soient pas inexplicablement longs.
l En faisant cette déclaration, SORO Guillaume balayait du revers de la main l’échéancier précis qui faisait partie intégrante de l’accord et fixait lui-même un autre chronogramme, méconnu par les ivoiriens, à l’exception de GBAGBO Laurent, BLAISE Compaoré, le facilitateur, et de ceux qui siègent au CPC (HENRY Konan Bédié, et ALASSANE Ouattara). Le silence coupable et complice de la classe politique dans son ensemble qui ne privilégie que ses seuls intérêts aux détriments de la détresse de la population a encouragé les signataires de l’APO à verser dans le dilatoire.
l Aujourd’hui, c’est la démission de MAMBE qui est exigée par notre chère refondation. Cette refondation veut aujourd’hui faire de la démission de MAMBE la condition essentielle de la tenue des élections.
l Trop, c’est trop ! La Côte d’Ivoire mérite mieux.
II- QUE FAIRE ?
Face à cette impasse évidente et inquiétante, les partis politiques, du fait de la collusion de leurs intérêts avec les tenants du pouvoir et l’ex-rébellion demeurent étrangement silencieux et se complaisent à accompagner les GBAGBO et SORO dans leur volonté manifeste de détruire notre chère patrie et partant notre avenir.
En effet, 7 années de crise politico- militaire, entretenue par SORO et GBAGBO ont :
l Favorisé le pillage des ressources financières (plus de 6000 milliards détournés dans la filière café- cacao)
l Erigé la corruption et l’impunité en règle de gouvernance (cf. empoisonnement de millions d’Ivoiriens par des déchets toxiques)
l Plongé le pays et les populations dans la pauvreté (40% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour)
l Conduit à la chute du taux de scolarisation (70% en 2000 et 56% en 2008)
l Fait régresser de 10 ans l’espérance de vie des populations (55 ans en 2000 et 45 ans en 2008)
l Accru le chômage des jeunes diplômes et accentué leur précarité. 80% sont frappés par le chômage
ß Fait chuter les investissements publics.
La Côte d’Ivoire, notre patrie, est défigurée et meurtrie. Si rien n’est entrepris pour arrêter sa descente aux enfers, elle sombrera à jamais.
C’est la conscience de cette triste réalité qui motive le Congrès des Anciens de la FESCI à refuser d’être des victimes expiatoires. Dans notre élan de prise de conscience responsable, amenons l’ensemble de la jeunesse ivoirienne à prendre conscience des graves menaces qui hypothèquent son avenir. Amenons la à prendre en main et à assumer son destin.
Face à l’échec patent de l’APO et des politiques qui n’ont pu préserver la paix social, revendiquer sans délai une date précise des élections.
Si cela n’est fait jusqu'à la mi-février, nous exigerons une transition sans GBAGBO et SORO. Une transition civile qui organisera les élections.
Jeunes ivoiriens, amis, frères et sœurs victimes des turpitudes de la politique, voici le sens de l’engagement du combat des anciens de la FESCI. Mobilisons-nous pour que notre pays cesse d’être l’otage de deux hommes sans vision et perspectives pour la jeunesse.
Le Secrétaire Général dit Lokoko
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