Un combat entre David et Goliath ! C’est l’affiche de la finale de la CAN 2010, demain au stade du 11 novembre de Luanda entre le Ghana et l’Egypte, la première de l’histoire entre les deux formations. Deux équipes aux parcours opposés qui ont eu le mérite de se qualifier pour la messe finale. Sortis du groupe B à Cabinda en compagnie de la Côte d’Ivoire et du Burkina, les Black Stars sont montés en puissance au fil des matchs en sortant respectivement l’Angola en quarts de finale (1-0) et le Nigeria en demi-finale (1-0). L’Egypte, logée dans le groupe C à Benguela, a largement dominé ses adversaires en enregistrant trois succès en autant de matchs avant de se défaire du Cameroun en quarts de finale (3-1) et d’infliger une correction à l’Algérie en demi-finale (4-0). Un parcours sans faute pour les Pharaons qui les place en position de super favoris pour le trophée continental après ses succès en 2006 et 2008. Le Ghana n’a pas connu le même rendement, mais les Black Stars ont fait preuve de volonté, d’envie et d’abnégation pour accéder à ce niveau du tournoi. Une équipe jeune, dont les seuls expérimentés sont le portier et capitaine, Kingson Richard, le défenseur Hans Sarpei, le milieu Anthony Annan (un match) et l’attaquant Gyan Asamoah (meilleur buteur de l’équipe avec trois réalisations), mais qui a pour elle son enthousiasme. Un état d’être que les gosses de Milovan Rajevac entendent exposer, demain, face aux Pharaons pour espérer décrocher un cinquième titre continental. Malgré les doutes qui pèsent sur la présence du gardien Kingson. «Il n’est pas au mieux de sa forme. Il a fait des efforts pour pouvoir tenir sa place contre le Nigeria. Il a joué sur un seul pied. Il a fait des examens aujourd’hui (hier, ndlr) et nous attendons les résultats pour prendre une décision», confie le sélectionneur serbe du Ghana.
Mais cela n’entame nullement le moral du groupe dont l’objectif est de terminer cette compétition en toute beauté. «Nous donnerons tout ce que nous pouvons», promet le jeune Kwadwo Asamoah. Mais cette volonté suffira-t-elle au Ghana pour surprendre l’Egypte qui alignera, une fois de plus, une formation équilibrée avec pour métronome, son capitaine emblématique, Ahmed Hassan ? Ghana-Egypte se présente comme un combat inégal, mais sait-on, jamais !
Défense contre attaque
Au niveau des statistiques, l’Egypte part largement favorite dans son face-à-face avec le Ghana.
En cinq matchs dans le tournoi, les Pharaons ont marqué à 14 reprises et n’ont concédé que deux buts. Un appétit offensif qui fait peur à tout adversaire. Mieux encore, l’Egypte se tire avec la tunique de la meilleure défense à ce stade de la compétition. En face, le Ghana a inscrit quatre buts et en a encaissé trois en quatre matchs. Mais loin d’être une inquiétude, l’attaque du Ghana a toujours scoré à chaque rencontre. A part la défaite (1-3) contre les Eléphants de Côte d’Ivoire en match de poule, les Black Stars n’ont plus encaissé jusqu’en finale. Se contentant d’inscrire un but à chaque sortie. Ce qui est le contraire des Hommes du Nil qui inscrivent en moyenne 2,8 buts par match.
OUATTARA Gaoussou à Luanda
Mais cela n’entame nullement le moral du groupe dont l’objectif est de terminer cette compétition en toute beauté. «Nous donnerons tout ce que nous pouvons», promet le jeune Kwadwo Asamoah. Mais cette volonté suffira-t-elle au Ghana pour surprendre l’Egypte qui alignera, une fois de plus, une formation équilibrée avec pour métronome, son capitaine emblématique, Ahmed Hassan ? Ghana-Egypte se présente comme un combat inégal, mais sait-on, jamais !
Défense contre attaque
Au niveau des statistiques, l’Egypte part largement favorite dans son face-à-face avec le Ghana.
En cinq matchs dans le tournoi, les Pharaons ont marqué à 14 reprises et n’ont concédé que deux buts. Un appétit offensif qui fait peur à tout adversaire. Mieux encore, l’Egypte se tire avec la tunique de la meilleure défense à ce stade de la compétition. En face, le Ghana a inscrit quatre buts et en a encaissé trois en quatre matchs. Mais loin d’être une inquiétude, l’attaque du Ghana a toujours scoré à chaque rencontre. A part la défaite (1-3) contre les Eléphants de Côte d’Ivoire en match de poule, les Black Stars n’ont plus encaissé jusqu’en finale. Se contentant d’inscrire un but à chaque sortie. Ce qui est le contraire des Hommes du Nil qui inscrivent en moyenne 2,8 buts par match.
OUATTARA Gaoussou à Luanda
