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Économie Publié le samedi 30 janvier 2010 | Fraternité Matin

Le président de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire : La Côte d’Ivoire sous le regard de la communauté internationale

Fin de mission pour le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. A Abidjan depuis mercredi soir, c’est ce matin que le patron de la Banque mondiale quitte la Côte d’Ivoire. Hier, au terme de ses rencontres avec les autorités, la société civile et le secteur privé, il a livré ses sentiments. « La Côte d’Ivoire est bénie surtout en termes de possibilités agricoles », a-t-il indiqué. Il tient cette conviction de sa visite au centre de recherche de Nestlé. Le président de la Banque mondiale semble avoir été émerveillé par la qualité des résultats de recherche des techniciens. En vue d’améliorer les revenus des producteurs de cacao, de café et de céréales, à travers de nouvelles techniques culturales durables.

Saluant, au passage, les efforts déployés par le gouvernement pour éliminer le travail des enfants dans les plantations ivoiriennes. Des dirigeants de la filière café-cacao emprisonnés, il a dit que de sa rencontre avec le Chef de l’Etat ivoirien, il a retenu la détermination de celui-cià traduire devant la justice tout coupable de corruption. « La corruption fait fuir les investisseurs, mais ceux qui souffrent le plus, ce sont les Ivoiriens », a-t-il indiqué.

Autre point ayant retenu l’attention de M. Zoellick, la centrale d’Azito. Il a confirmé l’intention de son groupe de participer au financement de la deuxième phase du projet, visant à accroître de 420 mégawatts, les capacités de cette centrale. C’est dire tout l’intérêt de la Banque mondiale à apporter son appui au secteur privé en Côte d’Ivoire. D’une façon générale, M. Robert Zoellick a déclaré : « La Banque mondiale est prête à apporter son soutien à la Côte d’Ivoire. Laquelle peut tirer parti de ses énormes ressources humaines et naturelles, de sa situation stratégique en Afrique de l’ouest, de la taille considérable et de l’importance de son économie pour être une force majeure dans l’intégration régionale et offrir davantage d’opportunités à ses populations, en particulier les pauvres ».

Justement à propos de lutte contre la pauvreté, il a souligné que le ministre de l’Economie et des Finances, qui était à ses côtés, a été « un excellent interlocuteur, pour lui et pour Madani Tall ».

Le président Zoellick n’a pas manqué d’évoquer la nouvelle stratégie de partenariat pays (Cps), en préparation pour la Côte d’Ivoire sur les années budgétaires 2010 – 2013. « La Cps, qui fait fonds sur le document de stratégie de réduction de la pauvreté récemment achevé de la Côte d’Ivoire, vise à promouvoir davantage les dépenses de relance après crise, la consolidation du processus de paix, le rétablissement de la confiance chez les investisseurs et l’accélération des progrès vers l’organisation des élections », rapporte le communiqué de presse produit par la banque. D’élection, il en a été question. Le premier responsable de cette institution mondiale a demandé de ne pas se focaliser sur l’élection présidentielle. Pour lui, il faut jeter un regard sur tout le processus électoral. Et il faut mettre autant d’intérêt à préparer la présidentielle que les législatives qui « doivent suivre 45 jours après ». De façon directe, M. Zoellick a donné son sentiment sur un éventuel report des élections, au-delà de 2010. « Ma réaction ne sera pas bonne, s’il n’y a pas d’élection. La communauté internationale attend ses élections.

J’ai été encouragé de savoir que le Président de la République tout comme l’opposition et la société civile, pensent qu’il faut maintenir ces élections », a dit le banquier. Avant d’ajouter que 2010 doit être « l’année d’ouverture de la Côte d’Ivoire ». « La Côte d’Ivoire doit continuer de faire des progrès en matière d’Etat de droit, encourager la réconciliation, promouvoir la bonne gouvernance, protéger et autonomiser les femmes et les enfants », au dire de M. Zoellick. Car, en retour, les retombées en valent la chandelle. Le pays pouvant bénéficier d’un allègement de 12 milliards de dollars américains (environ 6.000 milliards de Fcfa) sur une dette extérieure estimée à 14 milliards de dollars (7.000 milliards de Fcfa). Il l’a clairement dit en ces termes : « l’atteinte du point d’achèvement au titre de l’initiative Ppte allégera le fardeau du service de la dette et donnera la bouffée d’oxygène budgétaire dont a besoin le pays pour financer les programmes essentiels de développement économique et social, notamment les investissements en faveur des pauvres et dans l’infrastructure ».

Adama Koné
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