Ghana-Egypte, telle est l’affiche le dimanche 31 janvier de la finale de la 27e coupe d’Afrique des nations de football. Finale inattendue, opposition de styles, Afrique blanche contre l’Afrique noire, l’expérience contre la jeunesse.
Renversantes auront été les demi-finales de cette CAN angolaise. D’un côté, la surprenante, jeune et très soudée formation des Black Stars du Ghana a créé la sensation en battant par la plus petite marque une équipe mal inspirée des Super Eagles du Nigeria. De l’autre côté, c’est un match fou qui a opposé Egyptiens et Algériens. Une partie on ne peut plus parsemée d’incidents ; un match qui a failli échapper (si ce n’est le cas) à l’arbitre béninois Koffi Codjia, l’un des meilleurs sifflets du continent. En témoignent les 3 cartons rouges brandis contre les Fennecs avec un penalty en sus. Si cette dernière demi-finale s’est déroulée dans un climat surchauffé, la première s’est jouée dans un calme plat, malgré une saine rivalité. En effet, les jeunes Ghanéens ont pratiqué leur jeu habituel pour prendre à défaut leur adversaire : un petit but contre le cours du jeu dans les 30 minutes, puis une solidité défensive à toute épreuve. Le reste, c’est le portier Richard Kingson qui s’en charge. Comme contre le Burkina en match de poule (1-0), comme contre l’Angola en quart (1-0), le système mis en place par les Black Stars a une fois de plus fonctionné. L’on n’en demande d’ailleurs pas mieux. Et comme on le dit, en football, c’est le résultat qui compte. Cependant, en finale c’est un autre match qui attend ces Starlets. Le « systeme tabouret » sera difficile à tenir devant les très costauds Pharaons. En effet, vu le jeu que ces derniers ont développé durant la compétition et surtout avec leur rage de vaincre, la tâche des Ghanéens s’annonce très ardue. En effet, plus qu’une revanche face à l’Algérie qui lui a barré la route du mondial sud-africain, c’est une démonstration de force dont l’Egypte a fait preuve : 4 à 0 sans coup férir. L’on a l’impression qu’il n’y a que les Pharaons pour réaliser un tel exploit. Pas de stars dans cette équipe, mais un bloc compact forgé à la rigoureuse école de leur coach Hassan Shehatta et qui évolue par un jeu appliqué en passes courtes, sans affolement. Il faudra plus que de l’insouciance et de la volonté pour que le Ghana reconquière cette CAN qui lui a tourné dos depuis 1982. Alors que son adversaire de ce dimanche 31 janvier à 16 h tentera la passe de 8 dont le triplé d’affilé. Mais avant, il y aura le samedi à la même heure la petite finale entre le Nigeria et l’Algérie.
K.Y
Renversantes auront été les demi-finales de cette CAN angolaise. D’un côté, la surprenante, jeune et très soudée formation des Black Stars du Ghana a créé la sensation en battant par la plus petite marque une équipe mal inspirée des Super Eagles du Nigeria. De l’autre côté, c’est un match fou qui a opposé Egyptiens et Algériens. Une partie on ne peut plus parsemée d’incidents ; un match qui a failli échapper (si ce n’est le cas) à l’arbitre béninois Koffi Codjia, l’un des meilleurs sifflets du continent. En témoignent les 3 cartons rouges brandis contre les Fennecs avec un penalty en sus. Si cette dernière demi-finale s’est déroulée dans un climat surchauffé, la première s’est jouée dans un calme plat, malgré une saine rivalité. En effet, les jeunes Ghanéens ont pratiqué leur jeu habituel pour prendre à défaut leur adversaire : un petit but contre le cours du jeu dans les 30 minutes, puis une solidité défensive à toute épreuve. Le reste, c’est le portier Richard Kingson qui s’en charge. Comme contre le Burkina en match de poule (1-0), comme contre l’Angola en quart (1-0), le système mis en place par les Black Stars a une fois de plus fonctionné. L’on n’en demande d’ailleurs pas mieux. Et comme on le dit, en football, c’est le résultat qui compte. Cependant, en finale c’est un autre match qui attend ces Starlets. Le « systeme tabouret » sera difficile à tenir devant les très costauds Pharaons. En effet, vu le jeu que ces derniers ont développé durant la compétition et surtout avec leur rage de vaincre, la tâche des Ghanéens s’annonce très ardue. En effet, plus qu’une revanche face à l’Algérie qui lui a barré la route du mondial sud-africain, c’est une démonstration de force dont l’Egypte a fait preuve : 4 à 0 sans coup férir. L’on a l’impression qu’il n’y a que les Pharaons pour réaliser un tel exploit. Pas de stars dans cette équipe, mais un bloc compact forgé à la rigoureuse école de leur coach Hassan Shehatta et qui évolue par un jeu appliqué en passes courtes, sans affolement. Il faudra plus que de l’insouciance et de la volonté pour que le Ghana reconquière cette CAN qui lui a tourné dos depuis 1982. Alors que son adversaire de ce dimanche 31 janvier à 16 h tentera la passe de 8 dont le triplé d’affilé. Mais avant, il y aura le samedi à la même heure la petite finale entre le Nigeria et l’Algérie.
K.Y