Jamais titulaire et pourtant meilleur buteur avec quatre réalisations: l'attaquant égyptien Geddo est une des grandes révélations de la CAN-2010, alors même qu'il n'a intégré l'équipe nationale qu'à la toute fin 2009.
Mohamed Nagy, dit Geddo, a disputé les cinq matches de l'Egypte. Ou plutôt cinq bouts de matches. Il est entré à la 72e minute contre le Nigeria, puis à la 67e minute lors des trois matches suivants (Mozambique, Bénin, Cameroun) et enfin à la 59e minute contre l'Algérie.
Tactique payante! Hormis contre le Bénin, Geddo a marqué à chaque fois. Motaeb, habituel titulaire en attaque avec Zidan, a "de fortes chances" de ne pas pouvoir jouer la finale (adducteurs), selon l'adjoint du sélectionneur, Hamada Sedki. Geddo fera-t-il enfin partie du onze de départ?
"Je suis très content de marquer à chaque fois que je rentre, mais l'essentiel n'est pas de finir meilleur buteur: l'essentiel est aider l'équipe à remporter le trophée", commente-t-il simplement, sans s'étendre.
Le sélectionneur de l'Algérie, Rabah Saâdane, avait vu en lui un de ces "jeunes qui s'avèrent de grands talents" que l'Egypte a su absorber dans son bloc, peu modifié depuis quelques années.
Cela avait commencé à quelques jours de Noël, comme un cadeau tombé du ciel. "Je ne m'attendais pas à une convocation en équipe nationale, personne ne m'en a parlé, avait réagi le joueur de 26 ans à l'annonce de la liste des Pharaons pour la CAN.
"J'ai appris par internet que mon nom était sur la liste!", s'était même émerveillé Geddo.
"Grand-père" efficace
En intégrant les Pharaons, Geddo n'a pas pris n'importe quelle place, à savoir celle de Mido, star égyptienne reconnue en Europe, mais sur le déclin. De plus, tout le monde attendait Shikabala, jeune vedette du Zamalek techniquement surdouée.
Mais Geddo est arrivé, et vite: "Grand-père" (Geddo en arabe) étrenne ses deux premières sélections le 29 décembre 2009 et le 4 janvier 2010 en matches de préparation, face au Malawi (1-1) et au Mali (1-0), contre lequel il marque l'unique but. Soit, avant la finale, un total de cinq buts en sept sélections.
Un sacré ratio, bien loin de ses 7 réalisations en 44 matches avec son club d'Al-Ittihad. Car c'est à l'automne 2009 qu'explose ce milieu offensif ou ailier. Son but contre l'ogre égyptien Al-Ahly (1-1), à l'automne 2009, avait braqué les projecteurs sur lui.
Il avait notamment attiré l'attention du sélectionneur, Hassan Shehata. De nombreuses voix s'étaient alors élevées en Egypte pour moquer ce choix, pointant l'inexpérience d'un joueur à l'aube d'un tournoi sous forme de revanche pour des Pharaons éliminés sur le fil de la course au Mondial-2010.
"Je suis content pour l'entraîneur qui m'a fait confiance alors que je n'avais pas d'expérience internationale", a d'ailleurs salué le joueur après la demi-finale remportée face à l'Algérie (4-0).
Depuis ce mois de janvier, Al-Ahly a mis une option pour l'acquérir à l'intersaison, le rêve de gamin du "Grand-père". Qui retrouve, en s'appuyant sur sa CAN, une seconde jeunesse.
Mohamed Nagy, dit Geddo, a disputé les cinq matches de l'Egypte. Ou plutôt cinq bouts de matches. Il est entré à la 72e minute contre le Nigeria, puis à la 67e minute lors des trois matches suivants (Mozambique, Bénin, Cameroun) et enfin à la 59e minute contre l'Algérie.
Tactique payante! Hormis contre le Bénin, Geddo a marqué à chaque fois. Motaeb, habituel titulaire en attaque avec Zidan, a "de fortes chances" de ne pas pouvoir jouer la finale (adducteurs), selon l'adjoint du sélectionneur, Hamada Sedki. Geddo fera-t-il enfin partie du onze de départ?
"Je suis très content de marquer à chaque fois que je rentre, mais l'essentiel n'est pas de finir meilleur buteur: l'essentiel est aider l'équipe à remporter le trophée", commente-t-il simplement, sans s'étendre.
Le sélectionneur de l'Algérie, Rabah Saâdane, avait vu en lui un de ces "jeunes qui s'avèrent de grands talents" que l'Egypte a su absorber dans son bloc, peu modifié depuis quelques années.
Cela avait commencé à quelques jours de Noël, comme un cadeau tombé du ciel. "Je ne m'attendais pas à une convocation en équipe nationale, personne ne m'en a parlé, avait réagi le joueur de 26 ans à l'annonce de la liste des Pharaons pour la CAN.
"J'ai appris par internet que mon nom était sur la liste!", s'était même émerveillé Geddo.
"Grand-père" efficace
En intégrant les Pharaons, Geddo n'a pas pris n'importe quelle place, à savoir celle de Mido, star égyptienne reconnue en Europe, mais sur le déclin. De plus, tout le monde attendait Shikabala, jeune vedette du Zamalek techniquement surdouée.
Mais Geddo est arrivé, et vite: "Grand-père" (Geddo en arabe) étrenne ses deux premières sélections le 29 décembre 2009 et le 4 janvier 2010 en matches de préparation, face au Malawi (1-1) et au Mali (1-0), contre lequel il marque l'unique but. Soit, avant la finale, un total de cinq buts en sept sélections.
Un sacré ratio, bien loin de ses 7 réalisations en 44 matches avec son club d'Al-Ittihad. Car c'est à l'automne 2009 qu'explose ce milieu offensif ou ailier. Son but contre l'ogre égyptien Al-Ahly (1-1), à l'automne 2009, avait braqué les projecteurs sur lui.
Il avait notamment attiré l'attention du sélectionneur, Hassan Shehata. De nombreuses voix s'étaient alors élevées en Egypte pour moquer ce choix, pointant l'inexpérience d'un joueur à l'aube d'un tournoi sous forme de revanche pour des Pharaons éliminés sur le fil de la course au Mondial-2010.
"Je suis content pour l'entraîneur qui m'a fait confiance alors que je n'avais pas d'expérience internationale", a d'ailleurs salué le joueur après la demi-finale remportée face à l'Algérie (4-0).
Depuis ce mois de janvier, Al-Ahly a mis une option pour l'acquérir à l'intersaison, le rêve de gamin du "Grand-père". Qui retrouve, en s'appuyant sur sa CAN, une seconde jeunesse.