Coupe d'Afrique des nations de football - Le sélectionneur du Ghana Milovan Rajevac doit avoir perdu le sommeil face à l'équation que constitue l'Egypte que son équipe affronte dimanche au stade du 11-Novembre de Luanda en finale de la 27-ème Coupe d'Afrique des nations de football.
Les Pharaons, ce sont en effet six titres de champion d'Afrique, dont deux conquis consécutivement en 2006, au Caire, et en 2008, au Ghana justement. L'Egypte, c'est également cinq matches remportés avec la manière sur cinq joués au cours de la présente CAN, et quatorze buts marqués contre seulement deux encaissés.
Enfin l'Egypte c'est surtout un formidable collectif, tactiquement en place, discipliné, technique et très déterminé. En somme une machine redoutable animée par des joueurs évoluant, à une exception près (Zidan), dans leur pays et habitués à jouer ensemble depuis plusieurs années maintenant.
En face, ce n'est pas trop mal, puisque le Ghana totalise quatre titres de champion d'Afrique, le dernier remporté en 1982 en... Egypte. Mais les Black Stars n'ont plus été à un tel stade de la compétition depuis 1992 à Dakar où ils avaient perdu devant la Côte d'Ivoire après une séance de tirs au but mémorable.
Si, lors de la dernière CAN organisée chez eux, ils s'étaient arrêtés en demi- finale, pour la présente, les Ghanéens ont affiché un autre visage. Connu pour son jeu résolument offensif, le Ghana a plutôt présenté une équipe défensive, sans doute en raison de l'absence des principaux cadres comme Michael Essien et Stephan Appiah, blessés ainsi que Sulley Muntari, écarté par le sélectionneur.
Contraint de faire avec les moyens du bord, Milovan Rajevac, tirant les leçons du match perdu (1-3) contre la Côte d'Ivoire, a ensuite choisi d'attendre l'adversaire dans son camp pour ensuite exploiter la moindre occasion.
Cette tactique a réussi puisque voilà le Ghana en finale après avoir fait plier le Burkina Faso, l'Angola et le Nigeria, toujours sur le score étriqué de 1 but à zéro.
Dans cet exercice, Gyan Assamoah s'est révélé un élément providentiel, inscrivant trois des quatre buts de son équipe. Ainsi, avec quatre buts marqués et trois encaissés contre la seule Côte d'Ivoire, le Ghana présente un bilan bien maigre face à l'ogre égyptien.
Le coach des Ghanéens doit, de surcroît, faire avec de nombreux blessés, dont Gyan Assamoah, alors que Andre Ayew a traîné la jambe durant une bonne partie du match contre le Nigeria et que Sarpei est sorti en cours de rencontre.
C'est sans doute beaucoup pour une équipe qui, de toutes les façons, ne partait pas avec la faveur des pronostics.
Le football n'est pas une science exacte, mais on voit mal comment les Black Stars vont pouvoir empêcher l'Egypte d'accrocher un septième titre qui raviverait... les regrets de son élimination de la prochaine Coupe du monde.
En attendant, le Ghana est au pays de la montagne Egypte. Il lui faudrait de sérieux talents d'alpiniste pour arriver au sommet de la pyramide.
Luanda - Pana 30/01/2010
Les Pharaons, ce sont en effet six titres de champion d'Afrique, dont deux conquis consécutivement en 2006, au Caire, et en 2008, au Ghana justement. L'Egypte, c'est également cinq matches remportés avec la manière sur cinq joués au cours de la présente CAN, et quatorze buts marqués contre seulement deux encaissés.
Enfin l'Egypte c'est surtout un formidable collectif, tactiquement en place, discipliné, technique et très déterminé. En somme une machine redoutable animée par des joueurs évoluant, à une exception près (Zidan), dans leur pays et habitués à jouer ensemble depuis plusieurs années maintenant.
En face, ce n'est pas trop mal, puisque le Ghana totalise quatre titres de champion d'Afrique, le dernier remporté en 1982 en... Egypte. Mais les Black Stars n'ont plus été à un tel stade de la compétition depuis 1992 à Dakar où ils avaient perdu devant la Côte d'Ivoire après une séance de tirs au but mémorable.
Si, lors de la dernière CAN organisée chez eux, ils s'étaient arrêtés en demi- finale, pour la présente, les Ghanéens ont affiché un autre visage. Connu pour son jeu résolument offensif, le Ghana a plutôt présenté une équipe défensive, sans doute en raison de l'absence des principaux cadres comme Michael Essien et Stephan Appiah, blessés ainsi que Sulley Muntari, écarté par le sélectionneur.
Contraint de faire avec les moyens du bord, Milovan Rajevac, tirant les leçons du match perdu (1-3) contre la Côte d'Ivoire, a ensuite choisi d'attendre l'adversaire dans son camp pour ensuite exploiter la moindre occasion.
Cette tactique a réussi puisque voilà le Ghana en finale après avoir fait plier le Burkina Faso, l'Angola et le Nigeria, toujours sur le score étriqué de 1 but à zéro.
Dans cet exercice, Gyan Assamoah s'est révélé un élément providentiel, inscrivant trois des quatre buts de son équipe. Ainsi, avec quatre buts marqués et trois encaissés contre la seule Côte d'Ivoire, le Ghana présente un bilan bien maigre face à l'ogre égyptien.
Le coach des Ghanéens doit, de surcroît, faire avec de nombreux blessés, dont Gyan Assamoah, alors que Andre Ayew a traîné la jambe durant une bonne partie du match contre le Nigeria et que Sarpei est sorti en cours de rencontre.
C'est sans doute beaucoup pour une équipe qui, de toutes les façons, ne partait pas avec la faveur des pronostics.
Le football n'est pas une science exacte, mais on voit mal comment les Black Stars vont pouvoir empêcher l'Egypte d'accrocher un septième titre qui raviverait... les regrets de son élimination de la prochaine Coupe du monde.
En attendant, le Ghana est au pays de la montagne Egypte. Il lui faudrait de sérieux talents d'alpiniste pour arriver au sommet de la pyramide.
Luanda - Pana 30/01/2010
