La décision prise par la Confédération africaine de football (CAF) de suspendre le Togo pour deux Coupes d'Afrique des nations (CAN) est "scandaleuse" et "n'a aucune dimension humaine", a déploré dimanche Pascal Bodjona, ministre de l'Administration et porte-parole du gouvernement.
La CAF a décidé samedi de suspendre pour deux CAN le Togo, qui s'était retiré de la CAN-2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation, le 8 janvier dans l'enclave de Cabinda, faisant deux morts.
"C'est une décision scandaleuse, elle n'a aucune dimension humaine", a déclaré M.Bodjona lors d'une conférence de presse.
Selon lui, le Togo n'est pas sorti de la compétition "par complaisance".
"Nous avons été attaqués. Au lieu de nous rassurer sur des plans sécuritaires, c'est des déclarations de mépris qui ont suivi", s'est indigné le porte-parole du gouvernement.
"Nous n'avons pas vu une représentation de la CAF le jour où le peuple togolais à rendu hommage aux victimes. Au lieu d'un soutien, c'est des déclarations qui frisent le mépris total", a souligné M.Bodjona.
Des indépendantistes du Cabinda avaient mitraillé le bus de la délégation du Togo, le 8 janvier, à la veille du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique. Le chargé de communication de l'équipe togolaise, Stanislas Ocloo, et l'entraîneur des gardiens Abalo Amélété, avaient été tués dans l'attaque. Le gardien Kodjovi Obilalé, avait aussi été blessé au dos et à l'abdomen.
La CAF, mais également le gouvernement angolais, ont par ailleurs été mis en cause par les familles des victimes.
"Nous entamons des poursuites parce que nos compatriotes ont été tués à la suite des erreurs de la CAF et de son président, Issa Hayatou", avait déclaré samedi à la BBC leur avocat, Alexis Aquereburu, bâtonnier de l'ordre des avocats du Togo.
La plainte vise aussi "l'Etat angolais pour mettre en danger la vie de nos compatriotes en organisant la CAN dans une zone de guerre".
La CAF a décidé samedi de suspendre pour deux CAN le Togo, qui s'était retiré de la CAN-2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation, le 8 janvier dans l'enclave de Cabinda, faisant deux morts.
"C'est une décision scandaleuse, elle n'a aucune dimension humaine", a déclaré M.Bodjona lors d'une conférence de presse.
Selon lui, le Togo n'est pas sorti de la compétition "par complaisance".
"Nous avons été attaqués. Au lieu de nous rassurer sur des plans sécuritaires, c'est des déclarations de mépris qui ont suivi", s'est indigné le porte-parole du gouvernement.
"Nous n'avons pas vu une représentation de la CAF le jour où le peuple togolais à rendu hommage aux victimes. Au lieu d'un soutien, c'est des déclarations qui frisent le mépris total", a souligné M.Bodjona.
Des indépendantistes du Cabinda avaient mitraillé le bus de la délégation du Togo, le 8 janvier, à la veille du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique. Le chargé de communication de l'équipe togolaise, Stanislas Ocloo, et l'entraîneur des gardiens Abalo Amélété, avaient été tués dans l'attaque. Le gardien Kodjovi Obilalé, avait aussi été blessé au dos et à l'abdomen.
La CAF, mais également le gouvernement angolais, ont par ailleurs été mis en cause par les familles des victimes.
"Nous entamons des poursuites parce que nos compatriotes ont été tués à la suite des erreurs de la CAF et de son président, Issa Hayatou", avait déclaré samedi à la BBC leur avocat, Alexis Aquereburu, bâtonnier de l'ordre des avocats du Togo.
La plainte vise aussi "l'Etat angolais pour mettre en danger la vie de nos compatriotes en organisant la CAN dans une zone de guerre".