C’est désormais connu. Le Togo d’Emmanuel Adebayor est suspendu des deux éditions à venir de la Can. L’équipe du président Faure Gnassingbé ne participera donc pas aux 28ème et 29ème éditions de la coupe d’Afrique des Nations de football. Ainsi en a décidé Issa Hayatou, le Tout Puissant président de la CAF(Confédération Africaine de Football). Son crime ? Avoir décidé d’observer la période de deuil de deux membres de sa délégation, décédés à la suite de l’attaque des séparatistes cabindais, le 8 janvier pendant qu’elle ralliait Cabinda par car. Ce qui choque tout être humain dans cette affaire, c’est l’indifférence de M. Hayatou depuis ce drame. Primo, à la cérémonie d’ouverture de la compétition, les Eperviers n’ont eu droit à aucune compassion ni même un mot de réconfort de la part du président de la CAF. Celui-ci ayant fait son discours comme si de rien n’était.
Secundo, c’est la lourde sanction injustifiée qu’il vient d’infliger au Togo en le suspendant de deux éditions de la Can.
Là où il y a mort d’hommes, il doit y avoir de la compassion, de l’humanité. Mais en lieu en place, ce sont des sanctions que les Eperviers écopent. Pour Issa Hayatou, le retrait du Togo(les joueurs étaient encore sous le choc de ce qu’ils venaient de vivre), est une « interférence politique ». Le patron du football africain semble avoir oublié qu’il s’agit de l’équipe nationale du Togo, donc de couleurs nationales. Qu’il comprenne que le gouvernement togolais ne pouvait pas fermer les yeux sur un tel drame qui le touche de près.
Avec cette sanction injustifiée et inappropriée contre le Togo, la CAF apporte de l’eau au moulin de ceux qui disent qu’il n’y a que l’argent qui intéresse Hayatou et ses amis. Hayatou serait-il inhumain ? En tout cas, jamais la Caf n’a été aussi critiquée depuis sa création. Hayatou et ses collaborateurs gagneraient à redorer le blason terni de cette institution par des actes honorables. Le Togo a interjeté appel aussitôt que la sentence est tombée. Espérons que la raison l’emporte sur le mercantilisme.
Que Hayatou sache que l’argent est bon, mais l’homme est mieux. Sportivement.
Zana Coulibaly
Secundo, c’est la lourde sanction injustifiée qu’il vient d’infliger au Togo en le suspendant de deux éditions de la Can.
Là où il y a mort d’hommes, il doit y avoir de la compassion, de l’humanité. Mais en lieu en place, ce sont des sanctions que les Eperviers écopent. Pour Issa Hayatou, le retrait du Togo(les joueurs étaient encore sous le choc de ce qu’ils venaient de vivre), est une « interférence politique ». Le patron du football africain semble avoir oublié qu’il s’agit de l’équipe nationale du Togo, donc de couleurs nationales. Qu’il comprenne que le gouvernement togolais ne pouvait pas fermer les yeux sur un tel drame qui le touche de près.
Avec cette sanction injustifiée et inappropriée contre le Togo, la CAF apporte de l’eau au moulin de ceux qui disent qu’il n’y a que l’argent qui intéresse Hayatou et ses amis. Hayatou serait-il inhumain ? En tout cas, jamais la Caf n’a été aussi critiquée depuis sa création. Hayatou et ses collaborateurs gagneraient à redorer le blason terni de cette institution par des actes honorables. Le Togo a interjeté appel aussitôt que la sentence est tombée. Espérons que la raison l’emporte sur le mercantilisme.
Que Hayatou sache que l’argent est bon, mais l’homme est mieux. Sportivement.
Zana Coulibaly