C’est effectif ! Le ministre Jean Jacques Béhio est le nouveau président de l’Alliance de la nouvelle Côte d’Ivoire, du moins si l’on s’en tient à l’Assemblée générale extraordinaire tenue à la CERA-UEMOA, le samedi 30 janvier, sous haute sécurité.
Les militants et sympathisants de l’ANCI qui s’étaient donné rendez-vous le week-end dernier pour leur convention, la première du genre depuis la création du parti, le 16 juillet 2007, ont assisté à véritable coup de théâtre. En lieu et place d’une convention, c’est plutôt une assemblée générale qui fut séance tenante « servie » à l’assistance par le directoire, chargé de piloter cette rencontre. Initialement prévue pour 8 heures, c’est finalement à 12h15 mn que les assises ont démarré. Tout le décor était planté pour une convention. Allocution de bienvenue, banderole… Mais après l’intervention du président du directoire, Jean Jacques Béchio, la cérémonie va prendre une autre tournure. En effet, sur proposition de M. Oulaï, membre fondateur de l’ANCI, la convention va basculer en une AG extraordinaire. Pourquoi ce changement ? Seuls les membres du directoire pourront répondre. Cependant, ce que l’assistance va observer c’est que le plan de destitution de Zémogo de la tête du parti, savamment élaboré par les membres fondateurs de l’ANCI, qui se sont désolidarisés de lui, va être mis en exécution. Une fois l’idée de l’Assemblée générale adoptée par acclamation, rapidement les dispositions seront donc prises pour l’élection du nouveau président. Toute cette manœuvre en l’absence du président sortant et loin de tout bilan moral et financier. Bref, la séance s’est poursuivie. Ainsi par acclamation un bureau de séance piloté par l’ex-militant du Fpi, Ali Kéita sera installé. Par acclamation la candidature de Béchio sera proposé, et par acclamation il sera élu, et enfin par acclamation, il sera investi. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’à cette AG, tout s’est déroulé par acclamation ! Le scenario était identique à celui d’une série télévisée dont on pouvait aisément imager la suite de la trame. Après son installation dans le fauteuil de président de l’ANCI, le ministre Jean Jacques Béchio a remercié ses militants pour la confiance à lui accordé avant d’indiquer. « Il n’y aura pas de complaisance, ni de pouvoir à vie à l’ANCI car ce sont ceux qui travaillerons sur le terrain qui mériterons des postes. Le vrai pouvoir sera entre les mains des militants et la concertation doit primer… ».
JN
Les militants et sympathisants de l’ANCI qui s’étaient donné rendez-vous le week-end dernier pour leur convention, la première du genre depuis la création du parti, le 16 juillet 2007, ont assisté à véritable coup de théâtre. En lieu et place d’une convention, c’est plutôt une assemblée générale qui fut séance tenante « servie » à l’assistance par le directoire, chargé de piloter cette rencontre. Initialement prévue pour 8 heures, c’est finalement à 12h15 mn que les assises ont démarré. Tout le décor était planté pour une convention. Allocution de bienvenue, banderole… Mais après l’intervention du président du directoire, Jean Jacques Béchio, la cérémonie va prendre une autre tournure. En effet, sur proposition de M. Oulaï, membre fondateur de l’ANCI, la convention va basculer en une AG extraordinaire. Pourquoi ce changement ? Seuls les membres du directoire pourront répondre. Cependant, ce que l’assistance va observer c’est que le plan de destitution de Zémogo de la tête du parti, savamment élaboré par les membres fondateurs de l’ANCI, qui se sont désolidarisés de lui, va être mis en exécution. Une fois l’idée de l’Assemblée générale adoptée par acclamation, rapidement les dispositions seront donc prises pour l’élection du nouveau président. Toute cette manœuvre en l’absence du président sortant et loin de tout bilan moral et financier. Bref, la séance s’est poursuivie. Ainsi par acclamation un bureau de séance piloté par l’ex-militant du Fpi, Ali Kéita sera installé. Par acclamation la candidature de Béchio sera proposé, et par acclamation il sera élu, et enfin par acclamation, il sera investi. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’à cette AG, tout s’est déroulé par acclamation ! Le scenario était identique à celui d’une série télévisée dont on pouvait aisément imager la suite de la trame. Après son installation dans le fauteuil de président de l’ANCI, le ministre Jean Jacques Béchio a remercié ses militants pour la confiance à lui accordé avant d’indiquer. « Il n’y aura pas de complaisance, ni de pouvoir à vie à l’ANCI car ce sont ceux qui travaillerons sur le terrain qui mériterons des postes. Le vrai pouvoir sera entre les mains des militants et la concertation doit primer… ».
JN