Annoncée pour être une convention, la réunion tenue samedi dernier à la salle Crrae-Umoa au Plateau, par l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), a mué en assemblée générale extraordinaire. Avec à la clé, l'élection de Jean-Jacques Béchio comme de président dudit parti politique.
C'est un véritable coup à enseigner dans les écoles de science politique qu'il a été donné de voir samedi à la salle Crrae-Umoa du Plateau. La convention annoncée par l'Anci, tendance Béchio, en vue de désigner son candidat à la présidentielle, est subitement devenue une assemblée générale extraordinaire (A.g.e). Tout commence quand Aly Kéita, le président de la convention, déroule l'ordre du jour. Béhi Bernard lève la main, pour un préalable : « Nous avons des textes, et il faut les respecter, intervient-il. Une convention n'est pas ce qu'il y a à faire ce matin ». A cet instant, l'assistance prête attention pensant à une remise en cause de toute la procédure. Béhi poursuit : « Alors, je propose qu'on fasse une assemblée générale extraordinaire ». Des applaudissements nourris fusent de la salle. « Voici la proposition de notre frère. Vu les acclamations, j'en conclus qu'elle est adoptée », répond Aly Kéita. Aussitôt ceci dit, qu'une banderole vient couvrir celle qui avait déjà été déroulée. Bouréima Diomandé lit la déclaration de principe. Il relève qu'après trois ans d'existence, l'Anci n'a pas « entièrement répondu aux espoirs suscités ». « Nous proposons en conséquence à l'assemblée générale extraordinaire, ici réunie, d'élire le ministre Jean Jacques Béchio, en qualité de président de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), en remplacement de M. Fofana Zémogo », a-t-il souhaité. Le président de l'assemblée générale, tenant compte des acclamations qui font suite à cette proposition, proclame Béchio, président. Le nouvel homme fort est ensuite investi. Il reçoit le drapeau du parti, signe qu'il est maintenant le gardien de la maison. Amara Karamoko, Son Désiré, Koko Yao, Gouri-Bi Ernest (qui avait été nommé secrétaire général par Zémogo en remplacement de Béchio, Ndlr), Guéi Patrice, Doué Nicole, Oulaï Filomène, Brou Hermann (le responsable des jeunes) sont-là pour exprimer leur soutien. Tout cela sous le regard de Me Koffi Emmanuel, huissier de justice. Dans son discours-programme, Béchio invite les militants à la fraternité pour la construction d'une Anci plus forte. Leur demandant de ne pas se fier aux rumeurs et chercher à vérifier tout ce qu'ils recevront comme information. « Nous allons réfléchir à une totale restructuration du parti. Nous venons de recommencer l'Anci. Nous venons de donner un élan nouveau. Les gens nous regardent. Ils vont nous juger », confie-t-il en soutenant que le président n'est rien sans la base. Il a mis l'accent sur la culture de l'excellence qui devra prévaloir au sein de l'alliance. Le copinage, à l'en croire, n'y existera donc pas. Et d'ajouter que le pouvoir sera entre les mains de la base : « Tant que je serai à la tête de l'Anci, il n'y aura aucun pistonné. Celui qui ne sera pas admis par la base, ne pourra pas prétendre à être candidat de l'Anci ». Béchio a rappelé que son parti soutiendra, pour la présidentielle, un candidat. Le président-déchu, Zémogo Fofana, se conformera-t-il à cette décision ? Les jours à venir nous situeront.
Bamba K. Inza (stagiaire)
C'est un véritable coup à enseigner dans les écoles de science politique qu'il a été donné de voir samedi à la salle Crrae-Umoa du Plateau. La convention annoncée par l'Anci, tendance Béchio, en vue de désigner son candidat à la présidentielle, est subitement devenue une assemblée générale extraordinaire (A.g.e). Tout commence quand Aly Kéita, le président de la convention, déroule l'ordre du jour. Béhi Bernard lève la main, pour un préalable : « Nous avons des textes, et il faut les respecter, intervient-il. Une convention n'est pas ce qu'il y a à faire ce matin ». A cet instant, l'assistance prête attention pensant à une remise en cause de toute la procédure. Béhi poursuit : « Alors, je propose qu'on fasse une assemblée générale extraordinaire ». Des applaudissements nourris fusent de la salle. « Voici la proposition de notre frère. Vu les acclamations, j'en conclus qu'elle est adoptée », répond Aly Kéita. Aussitôt ceci dit, qu'une banderole vient couvrir celle qui avait déjà été déroulée. Bouréima Diomandé lit la déclaration de principe. Il relève qu'après trois ans d'existence, l'Anci n'a pas « entièrement répondu aux espoirs suscités ». « Nous proposons en conséquence à l'assemblée générale extraordinaire, ici réunie, d'élire le ministre Jean Jacques Béchio, en qualité de président de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), en remplacement de M. Fofana Zémogo », a-t-il souhaité. Le président de l'assemblée générale, tenant compte des acclamations qui font suite à cette proposition, proclame Béchio, président. Le nouvel homme fort est ensuite investi. Il reçoit le drapeau du parti, signe qu'il est maintenant le gardien de la maison. Amara Karamoko, Son Désiré, Koko Yao, Gouri-Bi Ernest (qui avait été nommé secrétaire général par Zémogo en remplacement de Béchio, Ndlr), Guéi Patrice, Doué Nicole, Oulaï Filomène, Brou Hermann (le responsable des jeunes) sont-là pour exprimer leur soutien. Tout cela sous le regard de Me Koffi Emmanuel, huissier de justice. Dans son discours-programme, Béchio invite les militants à la fraternité pour la construction d'une Anci plus forte. Leur demandant de ne pas se fier aux rumeurs et chercher à vérifier tout ce qu'ils recevront comme information. « Nous allons réfléchir à une totale restructuration du parti. Nous venons de recommencer l'Anci. Nous venons de donner un élan nouveau. Les gens nous regardent. Ils vont nous juger », confie-t-il en soutenant que le président n'est rien sans la base. Il a mis l'accent sur la culture de l'excellence qui devra prévaloir au sein de l'alliance. Le copinage, à l'en croire, n'y existera donc pas. Et d'ajouter que le pouvoir sera entre les mains de la base : « Tant que je serai à la tête de l'Anci, il n'y aura aucun pistonné. Celui qui ne sera pas admis par la base, ne pourra pas prétendre à être candidat de l'Anci ». Béchio a rappelé que son parti soutiendra, pour la présidentielle, un candidat. Le président-déchu, Zémogo Fofana, se conformera-t-il à cette décision ? Les jours à venir nous situeront.
Bamba K. Inza (stagiaire)