La région des Savanes a été invitée samedi par un de ses fils, le colonel Traoré Dohia Mamadou, à soutenir le ministre Koné Dossongui dans son alliance avec le camp présidentiel.
C'est le colonel des douanes ivoiriennes Traoré Dohia Mamadou qui a représenté le ministre Koné Dossongui à la cérémonie de présentation officielle de l'Association des ressortissants de Kouto résidant à Yamoussoukro (Ardko). Il dirigeait une forte délégation composée de Diabaté Bêh, Michel Gbagbo et plusieurs cadres de Kouto venus d'Abidjan et de San Pedro. Au nom du parrain, en voyage à l'extérieur du pays, le Col Traoré, par ailleurs Haut commissaire de développement pour la région des Savanes, a exhorté ses frères à l'union et à la solidarité. Il a ensuite fait un appel aux ressortissants de la région des savanes : « Suivez le ministre Koné Dossongui dans une autre étape qui va consister à opérer un choix. Le choix du premier citoyen qui va gérer et qui va continuer à gérer la destinée de ce pays. Nous reviendrons vers vous et nous souhaitons que vous puissiez nous comprendre… Ce sera une occasion pour vous de dire dans quelle orientation vous devez aller ». Auparavant, il a remercié le président Laurent Gbagbo. « Qui, a-t-il dit, dans le cadre des actions de développement, dans sa grande vision de ce que peut être la Côte d'Ivoire moderne et par rapport à la situation de crise sociopolitique que le pays traverse, a bien voulu mettre en place des instruments de développement… des Hautes autorités de développement ». Un moyen dont les populations doivent s'approprier, selon le colonel, pour transformer leur région. En réponse aux problèmes posés par ses hôtes, à savoir : le besoin en bâches, chaises, appareil de sonorisation, le représentant de Dossongui les a invités à adhérer à la mutuelle de développement que le parrain à mise sur pied. « Pour assister, a expliqué M. Dohia, tous ceux qui interviennent dans le monde agricole. Il a alloué à ce secteur le montant de 80 millions de Francs Cfa ». Koné Dosséré, au nom des cadres d'Abidjan, avait tracé le sillon. « Aujourd'hui, on ne peut pas parler de développement sans perler de politique. Si vous faites confiance à Dossongui comme vous le dites, suivez les orientations qu'il va vous donner. Il ne peut pas vous tromper… » Quant au président de l'Ardko, il se veut rassembleur : « l'Ardko n'est pas une affaire de Sénoufo, Dioula, Noumou (forgeron, Ndlr) ou Samogo ». Il a aussi affirmé l'attachement de l'association au ministre Dossongui : « Nous sommes avec vous jusqu'à la mort. Aucun de nous ne peut affirmer qu'il n'a jamais bénéficié d'un don de Dossongui ». La rencontre qui a regroupé plus de 500 personnes a vu la présence de presque tous les chefs de communauté du Nord sénoufo et leurs alliés Koyaka. Plusieurs danses du terroir sénoufo auxquelles se sont joints le Liwaga du Faso et le Dozo Ngoni (danse des chasseurs, Ndlr) du Mali ont agrémenté la cérémonie.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C'est le colonel des douanes ivoiriennes Traoré Dohia Mamadou qui a représenté le ministre Koné Dossongui à la cérémonie de présentation officielle de l'Association des ressortissants de Kouto résidant à Yamoussoukro (Ardko). Il dirigeait une forte délégation composée de Diabaté Bêh, Michel Gbagbo et plusieurs cadres de Kouto venus d'Abidjan et de San Pedro. Au nom du parrain, en voyage à l'extérieur du pays, le Col Traoré, par ailleurs Haut commissaire de développement pour la région des Savanes, a exhorté ses frères à l'union et à la solidarité. Il a ensuite fait un appel aux ressortissants de la région des savanes : « Suivez le ministre Koné Dossongui dans une autre étape qui va consister à opérer un choix. Le choix du premier citoyen qui va gérer et qui va continuer à gérer la destinée de ce pays. Nous reviendrons vers vous et nous souhaitons que vous puissiez nous comprendre… Ce sera une occasion pour vous de dire dans quelle orientation vous devez aller ». Auparavant, il a remercié le président Laurent Gbagbo. « Qui, a-t-il dit, dans le cadre des actions de développement, dans sa grande vision de ce que peut être la Côte d'Ivoire moderne et par rapport à la situation de crise sociopolitique que le pays traverse, a bien voulu mettre en place des instruments de développement… des Hautes autorités de développement ». Un moyen dont les populations doivent s'approprier, selon le colonel, pour transformer leur région. En réponse aux problèmes posés par ses hôtes, à savoir : le besoin en bâches, chaises, appareil de sonorisation, le représentant de Dossongui les a invités à adhérer à la mutuelle de développement que le parrain à mise sur pied. « Pour assister, a expliqué M. Dohia, tous ceux qui interviennent dans le monde agricole. Il a alloué à ce secteur le montant de 80 millions de Francs Cfa ». Koné Dosséré, au nom des cadres d'Abidjan, avait tracé le sillon. « Aujourd'hui, on ne peut pas parler de développement sans perler de politique. Si vous faites confiance à Dossongui comme vous le dites, suivez les orientations qu'il va vous donner. Il ne peut pas vous tromper… » Quant au président de l'Ardko, il se veut rassembleur : « l'Ardko n'est pas une affaire de Sénoufo, Dioula, Noumou (forgeron, Ndlr) ou Samogo ». Il a aussi affirmé l'attachement de l'association au ministre Dossongui : « Nous sommes avec vous jusqu'à la mort. Aucun de nous ne peut affirmer qu'il n'a jamais bénéficié d'un don de Dossongui ». La rencontre qui a regroupé plus de 500 personnes a vu la présence de presque tous les chefs de communauté du Nord sénoufo et leurs alliés Koyaka. Plusieurs danses du terroir sénoufo auxquelles se sont joints le Liwaga du Faso et le Dozo Ngoni (danse des chasseurs, Ndlr) du Mali ont agrémenté la cérémonie.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro