LUANDA - Abécédaire de la CAN-2010, achevée dimanche:
A comme Angola. Les Palancas negras ont failli se qualifier pour la première fois pour les demi-finales. Mais le Ghana est passé par là (1-0). Le tournoi a révélé Mabina et ressuscité Flavio, auteur de trois buts.
B comme Baby Black Stars. Privé de ses meilleurs joueurs (Essien, Muntari...), le Ghana est allé en finale avec huit des récents champions du monde juniors, dont quatre titulaires.
C comme Cameroun et Côte d'Ivoire. Pourtant grands favoris, Lions et Eléphants n'ont pas convaincu. Paul Le Guen a procédé à une revue d'effectif, en vue du Mondial et ainsi galvaudé la CAN. Côté ivoirien, la génération Drogba a raté sa chance, faute de jouer en équipe. A revoir.
D comme groupe D. Rarement un groupe aura été aussi serré. Pour départager trois équipes à égalité, il a fallu prendre le 3e critère, le nombre de buts dans les rencontres particulières.
E comme Essien. Son arrivée a été retardée de plusieurs jours. Il a joué une mi-temps. Et s'est blessé. Exit Essien.
F comme Finale. La finale remportée par l'Egypte (1-0), mais où le Ghana s'est montré plus tranchant, n'a guère été emballante. Pas un grand cru.
G comme Gedo. L'attaquant égyptien a fini meilleur buteur du tournoi avec 5 buts, dont celui de la finale. Avec une particularité: il n'a jamais débuté un match, rentrant à chaque fois vers l'heure de jeu.
H comme Hassan. Le capitaine égyptien a établi deux nouveaux records: celui de sélections pour un joueur africain (172) et celui de victoires en CAN (4), codétenu avec son coéquipier, El-Hadary. Les deux ont été élus meilleurs joueur et gardien, comme en 2008.
I comme Invaincue. La Tunisie est avec l'Egypte la seule équipe invaincue du tournoi. Mais avec trois nuls à son actif, elle a été éliminée dès le premier tour.
J comme Jabulani. C'est le nom du ballon du tournoi, largement critiqué pour ses flottements sur les frappes lointaines.
K comme Khan. Le défenseur mozambicain présente la rare particularité d'avoir marqué, en trois matches, deux buts... contre son camp.
L comme Leçon. Le défenseur égyptien Moawad voulait que son équipe donne une "leçon de football" à l'Algérie, en guise de revanche à l'élimination sur la route du Mondial-2010. Un 4-0 mémorable, et mission accomplie.
M comme Mondialistes. Le Ghana (finaliste) et l'Algérie (demi-finaliste) ont heureusement surpris, contrairement au Cameroun et à la Côte d'Ivoire, éliminés dès les quarts. Quant au Nigeria, il a affiché un niveau inquiétant, en dépit de sa 3e place finale.
N comme Nuages. Gabon-Tunisie (0-0) fut peut-être le match le plus insipide, en raison notamment de fortes pluies. Et tout le tournoi fut d'un niveau assez consternant.
O comme Oh! Le quart Algérie-Côte d'Ivoire (3-2 a.p.) fut en revanche le plus beau match, avec des buts superbes (Matmour et Keita), du rythme, du suspense et des coups de théâtre.
P comme Planification. Le sélectionneur de l'Algérie Rabah Saâdane a accusé l'arbitre de la demi-finale contre l'Egypte (0-4), par ailleurs très critiqué, d'avoir "planifié" la première des trois exclusions.
Q comme Qualité. Les pelouses étaient excellentes à Lubango et Benguela, et exécrables à Cabinda et Luanda.
R comme Renard. Le sélectionneur de la Zambie s'est fait un nom, et pourrait prochainement entraîner une plus grande équipe. Il s'est aussi distingué par un "pétage de plombs" à l'issue de l'élimination en quart.
S comme Stars. Les deux grandes stars du tournoi, Eto'o et Drogba, ont déçu. Les deux buteurs (2 et 1 buts) n'ont su amener leurs équipes au-delà des quarts.
T comme Tico-Tico. Le capitaine du Mozambique, meilleur buteur historique de sa sélection, a tiré sa révérence internationale à l'issue de sa 3e CAN. Mais sans parvenir à faire passer les Mambas en quart pour la première fois.
(...)
Z comme Zambie. C'est la bonne surprise du tournoi, peut-être l'équipe qui a déployé le plus beau jeu.
A comme Angola. Les Palancas negras ont failli se qualifier pour la première fois pour les demi-finales. Mais le Ghana est passé par là (1-0). Le tournoi a révélé Mabina et ressuscité Flavio, auteur de trois buts.
B comme Baby Black Stars. Privé de ses meilleurs joueurs (Essien, Muntari...), le Ghana est allé en finale avec huit des récents champions du monde juniors, dont quatre titulaires.
C comme Cameroun et Côte d'Ivoire. Pourtant grands favoris, Lions et Eléphants n'ont pas convaincu. Paul Le Guen a procédé à une revue d'effectif, en vue du Mondial et ainsi galvaudé la CAN. Côté ivoirien, la génération Drogba a raté sa chance, faute de jouer en équipe. A revoir.
D comme groupe D. Rarement un groupe aura été aussi serré. Pour départager trois équipes à égalité, il a fallu prendre le 3e critère, le nombre de buts dans les rencontres particulières.
E comme Essien. Son arrivée a été retardée de plusieurs jours. Il a joué une mi-temps. Et s'est blessé. Exit Essien.
F comme Finale. La finale remportée par l'Egypte (1-0), mais où le Ghana s'est montré plus tranchant, n'a guère été emballante. Pas un grand cru.
G comme Gedo. L'attaquant égyptien a fini meilleur buteur du tournoi avec 5 buts, dont celui de la finale. Avec une particularité: il n'a jamais débuté un match, rentrant à chaque fois vers l'heure de jeu.
H comme Hassan. Le capitaine égyptien a établi deux nouveaux records: celui de sélections pour un joueur africain (172) et celui de victoires en CAN (4), codétenu avec son coéquipier, El-Hadary. Les deux ont été élus meilleurs joueur et gardien, comme en 2008.
I comme Invaincue. La Tunisie est avec l'Egypte la seule équipe invaincue du tournoi. Mais avec trois nuls à son actif, elle a été éliminée dès le premier tour.
J comme Jabulani. C'est le nom du ballon du tournoi, largement critiqué pour ses flottements sur les frappes lointaines.
K comme Khan. Le défenseur mozambicain présente la rare particularité d'avoir marqué, en trois matches, deux buts... contre son camp.
L comme Leçon. Le défenseur égyptien Moawad voulait que son équipe donne une "leçon de football" à l'Algérie, en guise de revanche à l'élimination sur la route du Mondial-2010. Un 4-0 mémorable, et mission accomplie.
M comme Mondialistes. Le Ghana (finaliste) et l'Algérie (demi-finaliste) ont heureusement surpris, contrairement au Cameroun et à la Côte d'Ivoire, éliminés dès les quarts. Quant au Nigeria, il a affiché un niveau inquiétant, en dépit de sa 3e place finale.
N comme Nuages. Gabon-Tunisie (0-0) fut peut-être le match le plus insipide, en raison notamment de fortes pluies. Et tout le tournoi fut d'un niveau assez consternant.
O comme Oh! Le quart Algérie-Côte d'Ivoire (3-2 a.p.) fut en revanche le plus beau match, avec des buts superbes (Matmour et Keita), du rythme, du suspense et des coups de théâtre.
P comme Planification. Le sélectionneur de l'Algérie Rabah Saâdane a accusé l'arbitre de la demi-finale contre l'Egypte (0-4), par ailleurs très critiqué, d'avoir "planifié" la première des trois exclusions.
Q comme Qualité. Les pelouses étaient excellentes à Lubango et Benguela, et exécrables à Cabinda et Luanda.
R comme Renard. Le sélectionneur de la Zambie s'est fait un nom, et pourrait prochainement entraîner une plus grande équipe. Il s'est aussi distingué par un "pétage de plombs" à l'issue de l'élimination en quart.
S comme Stars. Les deux grandes stars du tournoi, Eto'o et Drogba, ont déçu. Les deux buteurs (2 et 1 buts) n'ont su amener leurs équipes au-delà des quarts.
T comme Tico-Tico. Le capitaine du Mozambique, meilleur buteur historique de sa sélection, a tiré sa révérence internationale à l'issue de sa 3e CAN. Mais sans parvenir à faire passer les Mambas en quart pour la première fois.
(...)
Z comme Zambie. C'est la bonne surprise du tournoi, peut-être l'équipe qui a déployé le plus beau jeu.