Bruno Metsu, l'ex- sélectionneur du Sénégal à la Coupe d'Afrique des nations et au Mondial 2002 a suivi la Can 2010. L'actuel coach du Qatar juge les Eléphants.
Que pensez-vous de cette équipe des Pharaons ?
C'est une équipe d'expérience et rigoureuse qui ne change pas son style de jeu. Elle attend toujours le bon moment pour marquer, pour faire la différence. Elle est restée fidèle à son image. Lorsque qu'on connaît l'Egypte, il n'y a jamais de surprises. Mais la grande surprise, c'est qu'elle a gagné la Can trois fois d'affilée. C'est quelque chose d'incroyable.
Quel regard portez-vous sur l'élimination des Eléphants ?
C'est un grand choc pour le football africain parce qu'ils étaient les grands favoris de la Can. Mais malheureusement, ils ont très mal négocié le match contre l'Algérie. Et puis, ce jour-là, on a été surpris de la qualité de l'Algérie. Elle a fait un grand match. Maintenant, cette Can doit servir de leçons aux Eléphants pour la Coupe du monde. Ils auront toujours une carte à jouer au Mondial.
Qu'est-ce qui a manqué à cette équipe des Eléphants ?
Ils ont surtout pêché sur le plan défensif au niveau du placement et du positionnement. C'est à ce niveau qu'ils doivent travailler. Je crois que la Côte d'Ivoire a un style de jeu qui ne se prête pas à la Can.
Pourquoi ?
Elle joue en attaque rapide et en contre. Là, elle était dans l'obligation de faire le jeu. Ce n'est pas sa force. Elle joue beaucoup de matches amicaux en Europe contre de grandes nations de football, elle met en place un bloc, bien compact. Et lorsqu'elle récupère le ballon, elle va très vite devant. Et lorsqu'elle est à la Can en face des équipes attentistes, elle est moins bonne. Car elle est beaucoup individualiste. Et c'est à ce niveau qu'elle a beaucoup de problèmes.
Et si on vous faisait appel pour la succession de Vahid Halilhodzic.
Ecoutez, je ne suis candidat à rien du tout. Merci, c'est gentil.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda
Que pensez-vous de cette équipe des Pharaons ?
C'est une équipe d'expérience et rigoureuse qui ne change pas son style de jeu. Elle attend toujours le bon moment pour marquer, pour faire la différence. Elle est restée fidèle à son image. Lorsque qu'on connaît l'Egypte, il n'y a jamais de surprises. Mais la grande surprise, c'est qu'elle a gagné la Can trois fois d'affilée. C'est quelque chose d'incroyable.
Quel regard portez-vous sur l'élimination des Eléphants ?
C'est un grand choc pour le football africain parce qu'ils étaient les grands favoris de la Can. Mais malheureusement, ils ont très mal négocié le match contre l'Algérie. Et puis, ce jour-là, on a été surpris de la qualité de l'Algérie. Elle a fait un grand match. Maintenant, cette Can doit servir de leçons aux Eléphants pour la Coupe du monde. Ils auront toujours une carte à jouer au Mondial.
Qu'est-ce qui a manqué à cette équipe des Eléphants ?
Ils ont surtout pêché sur le plan défensif au niveau du placement et du positionnement. C'est à ce niveau qu'ils doivent travailler. Je crois que la Côte d'Ivoire a un style de jeu qui ne se prête pas à la Can.
Pourquoi ?
Elle joue en attaque rapide et en contre. Là, elle était dans l'obligation de faire le jeu. Ce n'est pas sa force. Elle joue beaucoup de matches amicaux en Europe contre de grandes nations de football, elle met en place un bloc, bien compact. Et lorsqu'elle récupère le ballon, elle va très vite devant. Et lorsqu'elle est à la Can en face des équipes attentistes, elle est moins bonne. Car elle est beaucoup individualiste. Et c'est à ce niveau qu'elle a beaucoup de problèmes.
Et si on vous faisait appel pour la succession de Vahid Halilhodzic.
Ecoutez, je ne suis candidat à rien du tout. Merci, c'est gentil.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda
