Mal placé pour parler…
Le dimanche 31 janvier 2010, la RTI (1ère chaîne) a diffusé une émission débat sur la débâcle des Eléphants à la Can 2010. De tous les spécialistes d’un soir, Gouamené Alain, l’ex héros de la Can 92 aura été la fausse note. Flash back sur les manquements d’un coach d’échecs.
Alain Gouamené, Didier Ottokoré et Eugène Dié Kacou ont été les spécialistes d’un soir de la RTI (1ère chaîne) le dimanche 31 janvier 2010 après le journal télévisé de 20 heures. Les invités de la journaliste émérite Ahoua Ehoura ont entretenu les téléspectateurs sur la récente débâcle des Eléphants de Côte d’Ivoire à la Can 2010 en Angola et ont aussi proposé des solutions pour repartir de plus belle. Mais les analyses et autres arguments de Gouamené Alain ont laissé pantois plus d’un. De tous les intervenants, ‘’Alino’’, qui se prenait pour un concerto-moraliste, a passé la majeure partie de son temps à retourner le couteau dans la plaie béante des sportifs ivoiriens encore sous le choc de la trahison des pachydermes. Alain Gouamené a, sans ambages a soutenu que la CAN est plus difficile que le Mondial et que, par conséquent, les Eléphants qui ont été décevant en Angola, peuvent faire la différence en Afrique du sud en juin prochain. « Mais, on peut au moins gagner la CAN ! Parce qu’on sait que le Mondial, c’est autre chose et on y va pas pour faire grande chose », s’est étonnée Ahoua Ehoura qui servait de modératrice. Pis, l’ex-héros de Sénégal 92 a perdu la langue quand il s’est agi de critiquer l’entraîneur Vahid Halilhodzic. Pour lui, le départ de Vahid ne résoudra pas l’équation. Il préconise que les responsables de la FIF lui trouvent un accompagnateur local. Sa proposition a d’ailleurs eu pour effet de mettre Didier Ottokoré hors de lui. Cet autre vainqueur de Sénégal 92, a plutôt insisté sur la recherche d’un entraîneur rigoureux qui a du caractère. Idem pour le doyen Eugène Dié Kacou qui trouve que Vahid est incompétent et qu’il manque de courage. En tout cas, au cours de l’émission, Alain Gouamené, a manqué de poigne et a eu du mal à convaincre. Son statut d’ancien n’a aucunement pesé dans le débat. D’ailleurs, il ne semblait pas à son aise sur certaines questions. Pouvait-il en être autrement ?
Alain Gouamené n’est plus un exemple !
A la vérité Alain Gouamené. Il craignait pour son poste à la FIF. A l’heure actuelle, aussi bizarre que cela puisse paraître, il manage trois sélections nationales (cadets, juniors et Espoirs). Et figurez-vous, les résultats sont identiques : échecs ou débâcles. L’ancien gardien des Eléphants, devenu par la force des choses entraîneur, excelle dans le bricolage et l’amateurisme. Dans ces conditions, que peut-il reprocher à Vahid Halilhodzic. Quand on parle des juniors ghanéens qui ont émerveillé les sportifs lors de la CAN 2010, Alain Gouamené perd son Latin et se couvre de honte. Parce qu’au Rwanda en 2008, il a été incapable de manager les Eléphanteaux (Juniors) à la CAN. N’Gossan Antoine, Gohi Bi Cyriaque et autres poulains d’Alino étaient de vrais touristes, car éliminés dès la phase de poule. Et pourtant, c’est là-bas que se négocie le ticket du Mondial junior. Auparavant, il a été incapable de qualifier les cadets ivoiriens pour la CAN de leur catégorie. Les jeunes Eléphants avaient été éliminés par les Nigériens. Une victoire historique pour Niamey qui réalisait pour la première fois cette performance. Cela n’a pas ébranlé Alain Gouamené qui est resté à son poste. Cerise sur le gâteau, il a été coopté pour manager les Eléphants Espoirs en lieu et place de Kouadio Georges qui avait déjà remporté le tournoi, et a échoué au Liban lors des jeux de la Francophonie en 2009. Que lui reste t-il aujourd’hui ? Tout compte fait, la faute n’incombe pas à ‘’Alino’’. C’est celui qui l’a coopté pour cette émission qui a manqué de flair. Au lieu de donner dans le ridicule, Gouamené devait avoir la sagesse de décliner l’invitation.
Préparer ses bagages déjà !
Quand le président de la FIF, Jacques Anouma annonce qu’il fera un nettoyage à sec dans les tous prochains jours, Alain Gouamené est certainement concerné. Du moins on l’espère ! Au chapitre des sélectionneurs, il est même à la 1ère loge de ceux qui doivent être remerciés. Ses résultats catastrophiques devraient au moins lui commander le silence. Parce que l’une des causes de cette énième humiliation, c’est l’inexistence de sélections cadette, junior et espoir, capables de rivaliser avec la sélection senior tenue par des professionnels. Les forfaits de certains cadres des blacks Stars du Ghana ont donné l’occasion aux juniors de s’exprimer et de fort belle manière d’ailleurs. En Côte d’Ivoire, nous sommes loin d’atteindre cette performance parce que Gouamené Alain et consort ne font rien. Leur bilan est alarmant et Jacques Anouma doit enfin avoir le courage de s’en défaire. Plusieurs voies sont à explorer pour repartir sur de nouvelles bases.
Jacques Varnié
Le dimanche 31 janvier 2010, la RTI (1ère chaîne) a diffusé une émission débat sur la débâcle des Eléphants à la Can 2010. De tous les spécialistes d’un soir, Gouamené Alain, l’ex héros de la Can 92 aura été la fausse note. Flash back sur les manquements d’un coach d’échecs.
Alain Gouamené, Didier Ottokoré et Eugène Dié Kacou ont été les spécialistes d’un soir de la RTI (1ère chaîne) le dimanche 31 janvier 2010 après le journal télévisé de 20 heures. Les invités de la journaliste émérite Ahoua Ehoura ont entretenu les téléspectateurs sur la récente débâcle des Eléphants de Côte d’Ivoire à la Can 2010 en Angola et ont aussi proposé des solutions pour repartir de plus belle. Mais les analyses et autres arguments de Gouamené Alain ont laissé pantois plus d’un. De tous les intervenants, ‘’Alino’’, qui se prenait pour un concerto-moraliste, a passé la majeure partie de son temps à retourner le couteau dans la plaie béante des sportifs ivoiriens encore sous le choc de la trahison des pachydermes. Alain Gouamené a, sans ambages a soutenu que la CAN est plus difficile que le Mondial et que, par conséquent, les Eléphants qui ont été décevant en Angola, peuvent faire la différence en Afrique du sud en juin prochain. « Mais, on peut au moins gagner la CAN ! Parce qu’on sait que le Mondial, c’est autre chose et on y va pas pour faire grande chose », s’est étonnée Ahoua Ehoura qui servait de modératrice. Pis, l’ex-héros de Sénégal 92 a perdu la langue quand il s’est agi de critiquer l’entraîneur Vahid Halilhodzic. Pour lui, le départ de Vahid ne résoudra pas l’équation. Il préconise que les responsables de la FIF lui trouvent un accompagnateur local. Sa proposition a d’ailleurs eu pour effet de mettre Didier Ottokoré hors de lui. Cet autre vainqueur de Sénégal 92, a plutôt insisté sur la recherche d’un entraîneur rigoureux qui a du caractère. Idem pour le doyen Eugène Dié Kacou qui trouve que Vahid est incompétent et qu’il manque de courage. En tout cas, au cours de l’émission, Alain Gouamené, a manqué de poigne et a eu du mal à convaincre. Son statut d’ancien n’a aucunement pesé dans le débat. D’ailleurs, il ne semblait pas à son aise sur certaines questions. Pouvait-il en être autrement ?
Alain Gouamené n’est plus un exemple !
A la vérité Alain Gouamené. Il craignait pour son poste à la FIF. A l’heure actuelle, aussi bizarre que cela puisse paraître, il manage trois sélections nationales (cadets, juniors et Espoirs). Et figurez-vous, les résultats sont identiques : échecs ou débâcles. L’ancien gardien des Eléphants, devenu par la force des choses entraîneur, excelle dans le bricolage et l’amateurisme. Dans ces conditions, que peut-il reprocher à Vahid Halilhodzic. Quand on parle des juniors ghanéens qui ont émerveillé les sportifs lors de la CAN 2010, Alain Gouamené perd son Latin et se couvre de honte. Parce qu’au Rwanda en 2008, il a été incapable de manager les Eléphanteaux (Juniors) à la CAN. N’Gossan Antoine, Gohi Bi Cyriaque et autres poulains d’Alino étaient de vrais touristes, car éliminés dès la phase de poule. Et pourtant, c’est là-bas que se négocie le ticket du Mondial junior. Auparavant, il a été incapable de qualifier les cadets ivoiriens pour la CAN de leur catégorie. Les jeunes Eléphants avaient été éliminés par les Nigériens. Une victoire historique pour Niamey qui réalisait pour la première fois cette performance. Cela n’a pas ébranlé Alain Gouamené qui est resté à son poste. Cerise sur le gâteau, il a été coopté pour manager les Eléphants Espoirs en lieu et place de Kouadio Georges qui avait déjà remporté le tournoi, et a échoué au Liban lors des jeux de la Francophonie en 2009. Que lui reste t-il aujourd’hui ? Tout compte fait, la faute n’incombe pas à ‘’Alino’’. C’est celui qui l’a coopté pour cette émission qui a manqué de flair. Au lieu de donner dans le ridicule, Gouamené devait avoir la sagesse de décliner l’invitation.
Préparer ses bagages déjà !
Quand le président de la FIF, Jacques Anouma annonce qu’il fera un nettoyage à sec dans les tous prochains jours, Alain Gouamené est certainement concerné. Du moins on l’espère ! Au chapitre des sélectionneurs, il est même à la 1ère loge de ceux qui doivent être remerciés. Ses résultats catastrophiques devraient au moins lui commander le silence. Parce que l’une des causes de cette énième humiliation, c’est l’inexistence de sélections cadette, junior et espoir, capables de rivaliser avec la sélection senior tenue par des professionnels. Les forfaits de certains cadres des blacks Stars du Ghana ont donné l’occasion aux juniors de s’exprimer et de fort belle manière d’ailleurs. En Côte d’Ivoire, nous sommes loin d’atteindre cette performance parce que Gouamené Alain et consort ne font rien. Leur bilan est alarmant et Jacques Anouma doit enfin avoir le courage de s’en défaire. Plusieurs voies sont à explorer pour repartir sur de nouvelles bases.
Jacques Varnié