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Société Publié le mardi 2 février 2010 | Le Patriote

Non ratification de la Convention cadre de lutte anti-tabac(CCLAT) : Des ONG actives interpellent le gouvernement

Chaque année, le tabac tue plus de cinq millions de personnes. D’ici 2030, il occasionnera 10 millions de décès par an dont 7millions dans le tiers monde, notamment en Côte d’Ivoire et deviendra ainsi la première cause de mortalité sur la planète. Face à ce danger, des ONG actives pour le contrôle du tabac dans le pays ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. Objectif : sensibiliser les leaders communautaires sur les ravages de ce fléau et informer sur l’existence de la convention cadre de lutte anti-tabac(CCLAT). C’est pourquoi, ces ONG et le CLUCOD (Club Unesco Universitaire pour la lutte contre la drogue, le VIH-sida et autres pandémies) ont initié, récemment, une conférence publique au Cerap, à Cocody, marquée par deux communications. La première, qui portait sur les dangers du tabac, a été prononcée par Dr Boko Kouassi Alexandre. Président de l’ONG « Sauvons les poumons », ce médecin et enseignant à l’Université de Cocody, a égrené un chapelet d’effets néfastes du tabac. Selon lui, le tabac comporte 4000 éléments nocifs, dont les irritants, les substances cancérigènes, et est à la base de plusieurs cancers (poumon, gorge, larynx, bouche) et des problèmes cardiovasculaires. De même, il a révélé que la consommation du tabac entraîne de la réduction de la fertilité chez l’homme et la femme, peut surtout être à la basse de grossesse extra-utérine ou encore du vieillissement précoce de la peau. Toute chose qui le fonde à exhorter la Côte d’Ivoire à ratifier la CCLAT. « La convention vient donner de nouveaux outils pour lutter contre le tabagisme », a fait remarquer le Dr Boko. De son côté M. Tall Lacina, président de l’ONG Clucod et second conférencier, a rappelé que la Côte d’Ivoire a signé cette convention en 2003, avant que l’Assemblée Nationale ne l’adopte en mai 2007. Ensuite, il a plaidé pour que l’Etat ratifie enfin la ratification de la CCLAT. « C’est l’étape qui reste », a-t-il souligné.

Y. Sangaré
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