ABIDJAN - L`opposition ivoirienne a réclamé mardi la démission du ministre de l`Intérieur, proche du chef de l`Etat Laurent Gbagbo, l`accusant de faire "intrusion" dans le processus électoral pour "reporter indéfiniment" le scrutin présidentiel repoussé depuis 2005.
Le ministre Désiré Tagro a commis une "forfaiture" pour avoir demandé récemment aux préfets de "prendre en main le contentieux de la liste électorale", dont la Commission électorale indépendante (CEI) a la charge, a déclaré Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
"L`acharnement du ministre Tagro contre la CEI et son intrusion dans le processus électoral sont constants", a-t-il lancé lors d`une conférence de presse.
Cette coalition d`opposition demande "la démission" de M. Tagro, qui cherche à "faire reporter indéfiniment" la présidentielle, a affirmé M. Mady.
Dans un communiqué publié le 25 janvier, le ministère de l`Intérieur démentait avoir voulu s`accaparer les "attributions" de la CEI, une opération "juridiquement et matériellement impossible". Invoquant "une erreur d`interprétation", il avait précisé avoir seulement chargé les préfets de lui rendre compte de l`évolution du traitement du contentieux.
Cette polémique survient alors que le camp présidentiel réclame la démission du chef de la CEI, Robert Beugré Mambé, qui appartient à l`opposition et est accusé par M. Gbagbo et ses partisans de "fraude" sur la liste électorale.
M. Tagro a ordonné l`ouverture d`une enquête sur cette affaire.
Le RHDP réunit notamment le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ancien président Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains
(RDR) de l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Reportée six fois depuis 2005 et destinée à clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, la présidentielle est attendue avant juin par le Conseil de sécurité de l`ONU.
Le ministre Désiré Tagro a commis une "forfaiture" pour avoir demandé récemment aux préfets de "prendre en main le contentieux de la liste électorale", dont la Commission électorale indépendante (CEI) a la charge, a déclaré Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
"L`acharnement du ministre Tagro contre la CEI et son intrusion dans le processus électoral sont constants", a-t-il lancé lors d`une conférence de presse.
Cette coalition d`opposition demande "la démission" de M. Tagro, qui cherche à "faire reporter indéfiniment" la présidentielle, a affirmé M. Mady.
Dans un communiqué publié le 25 janvier, le ministère de l`Intérieur démentait avoir voulu s`accaparer les "attributions" de la CEI, une opération "juridiquement et matériellement impossible". Invoquant "une erreur d`interprétation", il avait précisé avoir seulement chargé les préfets de lui rendre compte de l`évolution du traitement du contentieux.
Cette polémique survient alors que le camp présidentiel réclame la démission du chef de la CEI, Robert Beugré Mambé, qui appartient à l`opposition et est accusé par M. Gbagbo et ses partisans de "fraude" sur la liste électorale.
M. Tagro a ordonné l`ouverture d`une enquête sur cette affaire.
Le RHDP réunit notamment le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ancien président Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains
(RDR) de l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Reportée six fois depuis 2005 et destinée à clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, la présidentielle est attendue avant juin par le Conseil de sécurité de l`ONU.