Les ivoiriens seront privés de l’électricité durant au moins trois mois. Cette effarente information est tombée depuis lundi comme un couperet en terre d’Eburnie. Elle émane de la direction générale de l’électricité du ministère des Mines et de l’Energie. De quoi à inquiéter les populations et à fait perdre la sérénité aux opérateurs économiques. Décidément sous l’ère Gbagbo, les ivoiriens ont vu et continueront de voir des vertes et des pas mûres. Cette période transitoire et cauchemardesque de la Côte d’Ivoire a permis de mettre à nu les carences de la gestion approximative des frontistes. Les corolaires de cet amateurisme : la misère déconcertante qui ruine tous les espoirs d’un pays qui avait amorcé en quatre décennies une pente ascendante de développement. Aujourd’hui, tous les faits se conjuguent pour donner raison à tous ceux qui étaient sceptiques en 2000 à l’avènement des refondateurs à la tête du pays. Manque d’emplois, faillite des entreprises privées et publiques, hausse démesurée du prix des produits de première nécessité, absence d’infrastructures sanitaires… Bref, la Côte d’Ivoire à l’effigie du Fpi, sent la pauvreté. Là-dessus, les ivoiriens sont unanimes. Comme si cette puanteur dégagée, par la misère dans laquelle les Ivoiriens sont plongés de 2000 à ce jour, était insignifiante, les refondateurs viennent d’offrir la cerise sur le gâteau à ce peuple affamé sous leur règne. Plonger le pays dans le noir. Pour la simple et seule raison que nos très chers universitaires-théoriciens du Fpi n’ont rien planifié dans la gestion du secteur de l’électricité. Vivre au quotidien dans la misère et demeurer dans l’obscurité, devient une équation difficile à résoudre pour l’ivoirien qui ne manquera pas d’être nostalgique de l’époque du Pdci où les populations n’avaient aucun souci d’électricité. Le pays en donnait même à ces voisins de la sous-région tels que le Ghana, le Mali, le Burkina Faso. Les villages pouvaient s’enorgueillir de recevoir la lumière avec l’opération araignée initiée par le pouvoir d’alors. Hélas, en 2010 le pays a rétrogradé au point qu’il tend la main pour quémander le pétrole et l’électricité. Quelle honte ! Certainement que le père de la nation, feu Félix Houphouët-Boigny se retourne dans sa tombe face à cette déchéance de sa belle Côte d’Ivoire, sous le Fpi.
JN
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