Vahid Halilhodzic est sur la sellette, après l’élimination des Eléphants à la Can 2010. Le technicien Bosniaque est le premier responsable de cette grosse contre-performance.
Incapable d’asseoir une animation défensive
Il faut le répéter afin que certains comprennent et qu’ils évitent d’occulter la principale raison de la sortie cauchemardesque des Eléphants à la Can 2010. Depuis juin 2008, le technicien bosniaque a été incapable d’asseoir une bonne animation défensive chez les Eléphants. Lesquels ont toujours encaissé les buts de la même manière depuis près de 4 ans. En débarquant chez les Eléphants, l’ex-entraîneur de Lille savait que la défense était le talon d’Achille de cette équipe constellée de vedettes. La preuve, lors des éliminatoires, la défense a souffert face à des attaques moins puissantes comme celles du Burkina ou même du Malawi. Et puis lors de ce grand tournoi et face à une équipe plus talentueuse, elle a donc étalé ses limites comme ce dimanche 24 juin dans la nuit noire de l’Estadio Nacional de Chiazi. Le replacement, le positionnement et le marquage étaient approximatifs notamment dans l’axe. Souvenez-vous de l’action de Mounouni Dagano lors de Côte d’Ivoire-Burkina en match retour des éliminatoires à Abidjan. Et ce sont ces mêmes erreurs que les Kolo, Bamba ont multipliées. En 3 matches, la défense ivoirienne a encaissé 4 buts. Les deux au cours de ses deux dernières sorties. Pour gagner une compétition d’une telle envergure, il faut être défensivement costaud. On a eu la réponse avec le Ghana et l’Egypte.
Incapable de gérer les 9 jours de repos
Franchement, il faut poser la question à Vahid. Mais de source bien informée, Vahid et son staff ont passé leur temps à faire un travail foncier immense, au grand dam des joueurs. La preuve, ce sont des joueurs carbonisés qui se sont présentés devant les Fennecs. Ils ont terminé la partie étranglés par la fatigue. Et on connaît la suite. En tout cas, Vahid a mal géré ces 9 jours de repos.
Quel projet de jeu ?
Une équipe, c’est une organisation de jeu. Mais jamais, on n’a senti cette organisation chez les Eléphants. Cette sélection n’a jamais évolué en équipe. Une équipe du Ghana, bien organisée tactiquement et collectivement a failli remporter cette 27ème Can. Ne parlons même pas des Pharaons. Jamais Coach Vahid n’a réussi à asseoir une bonne organisation depuis près de deux ans. Une bonne équipe évolue dans un schéma bien structuré. Le jeu des Eléphants était invisible.
Et les joueurs ?
Certains accusent les joueurs. Mais franchement, nous ne sommes pas de cet avis. Qui a triché ? Prenons cas par cas. Copa a-t-il triché ? Non. Eboué a-t-il triché ? Non. Tiéné a-t-il triché ? Non. Zokora a-t-il triché ? Non. Tioté a-t-il triché ? Non. Baky a-t-il triché ? Non. Sur le premier match, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a manqué de réussite sur les occasions nettes qui se sont présentées à lui ? Et il a par la suite disparu du 11 de départ. Kalou a-t-il triché ? Non. Gervinho a-t-il triché ? Non. Prenons maintenant les cas qui ont suscité beaucoup de commentaires. Kolo et Bamba. Pour ces deux, on savait depuis longtemps qu’ils n’étaient pas complémentaires. A qui la faute ? Est-ce qu’on peut aussi affirmer que Didier Drogba a l’âme d’un tricheur? Non. Mais DD n’était pas à 100% de ses moyens physiques. Vahid lui-même le sait. Et il l’avait souligné en conférence de presse, avant le départ pour la Tanzanie. Et après tout ce qui s’est passé à Cabinda, le sélectionneur des Eléphants a le courage d’avancer qu’il y a dans le groupe des intouchables. Soit. Mais lorsqu’un entraîneur sent que son «intouchable» n’est pas dans le coup, il peut le remplacer. Le cas Yaya Touré suscite aussi des commentaires. Tout le monde sait que ce garçon n’a pas le profil d’un meneur de jeu. C’était trop lui demander, à cause de son manque de rythme. Et il n’était même pas dans le rythme de la compétition. Mais un entraîneur doit avoir le courage de régler ces cas et trouver des solutions. Prenons ceux qui n’ont pas eu le temps de jeu nécessaire. Faé, on ne peut pas le juger sur ce tournoi. Guy Demel, lui, a eu du mal à freiner Ziani contre l’Algérie. Il était trop lourd. Mais Vahid a été incapable de résoudre cette équation. Kader Kéita, lui aussi, n’a pas triché. Bien au contraire. Donc qui a triché ? Certains avancent que les joueurs devraient se prendre en charge face aux hésitations de l’encadrement technique. Mais pour se prendre en charge, il faut d’abord avoir des armes sur le plan physique. Une équipe qui est mal préparée physiquement est vouée à l’échec, quelles que soient l’envie, la détermination et la volonté des joueurs.
Moralité
L’échec des Eléphants à Cabinda s’explique par des défaillances sur le plan tactique, technique, physique, collectif et individuel. Qui règle tous ces problèmes ? C’est l’entraîneur. Et puis ce monsieur sait tout. Il nous l’a fait savoir lors des conférences de presse d’après-match. Il sait toujours comment l’adversaire allait jouer. Mais jamais il n’a pu résoudre les différentes équations qui se sont présentées.
Faut-il le virer ?
C’est oui, car il n’a rien apporté à cette équipe sur le plan du jeu et même des résultats. Il n’a pas été recruté pour gagner des matches amicaux. Il est arrivé pour remporter la Can. Il a échoué en se faisant éliminer en quart de finale. Et qu’Anouma arrête de tergiverser sur ce cas. Il n’y pas lieu d’organiser une concertation nationale sur ce sujet. Vahid, virez-le !
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda
Incapable d’asseoir une animation défensive
Il faut le répéter afin que certains comprennent et qu’ils évitent d’occulter la principale raison de la sortie cauchemardesque des Eléphants à la Can 2010. Depuis juin 2008, le technicien bosniaque a été incapable d’asseoir une bonne animation défensive chez les Eléphants. Lesquels ont toujours encaissé les buts de la même manière depuis près de 4 ans. En débarquant chez les Eléphants, l’ex-entraîneur de Lille savait que la défense était le talon d’Achille de cette équipe constellée de vedettes. La preuve, lors des éliminatoires, la défense a souffert face à des attaques moins puissantes comme celles du Burkina ou même du Malawi. Et puis lors de ce grand tournoi et face à une équipe plus talentueuse, elle a donc étalé ses limites comme ce dimanche 24 juin dans la nuit noire de l’Estadio Nacional de Chiazi. Le replacement, le positionnement et le marquage étaient approximatifs notamment dans l’axe. Souvenez-vous de l’action de Mounouni Dagano lors de Côte d’Ivoire-Burkina en match retour des éliminatoires à Abidjan. Et ce sont ces mêmes erreurs que les Kolo, Bamba ont multipliées. En 3 matches, la défense ivoirienne a encaissé 4 buts. Les deux au cours de ses deux dernières sorties. Pour gagner une compétition d’une telle envergure, il faut être défensivement costaud. On a eu la réponse avec le Ghana et l’Egypte.
Incapable de gérer les 9 jours de repos
Franchement, il faut poser la question à Vahid. Mais de source bien informée, Vahid et son staff ont passé leur temps à faire un travail foncier immense, au grand dam des joueurs. La preuve, ce sont des joueurs carbonisés qui se sont présentés devant les Fennecs. Ils ont terminé la partie étranglés par la fatigue. Et on connaît la suite. En tout cas, Vahid a mal géré ces 9 jours de repos.
Quel projet de jeu ?
Une équipe, c’est une organisation de jeu. Mais jamais, on n’a senti cette organisation chez les Eléphants. Cette sélection n’a jamais évolué en équipe. Une équipe du Ghana, bien organisée tactiquement et collectivement a failli remporter cette 27ème Can. Ne parlons même pas des Pharaons. Jamais Coach Vahid n’a réussi à asseoir une bonne organisation depuis près de deux ans. Une bonne équipe évolue dans un schéma bien structuré. Le jeu des Eléphants était invisible.
Et les joueurs ?
Certains accusent les joueurs. Mais franchement, nous ne sommes pas de cet avis. Qui a triché ? Prenons cas par cas. Copa a-t-il triché ? Non. Eboué a-t-il triché ? Non. Tiéné a-t-il triché ? Non. Zokora a-t-il triché ? Non. Tioté a-t-il triché ? Non. Baky a-t-il triché ? Non. Sur le premier match, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a manqué de réussite sur les occasions nettes qui se sont présentées à lui ? Et il a par la suite disparu du 11 de départ. Kalou a-t-il triché ? Non. Gervinho a-t-il triché ? Non. Prenons maintenant les cas qui ont suscité beaucoup de commentaires. Kolo et Bamba. Pour ces deux, on savait depuis longtemps qu’ils n’étaient pas complémentaires. A qui la faute ? Est-ce qu’on peut aussi affirmer que Didier Drogba a l’âme d’un tricheur? Non. Mais DD n’était pas à 100% de ses moyens physiques. Vahid lui-même le sait. Et il l’avait souligné en conférence de presse, avant le départ pour la Tanzanie. Et après tout ce qui s’est passé à Cabinda, le sélectionneur des Eléphants a le courage d’avancer qu’il y a dans le groupe des intouchables. Soit. Mais lorsqu’un entraîneur sent que son «intouchable» n’est pas dans le coup, il peut le remplacer. Le cas Yaya Touré suscite aussi des commentaires. Tout le monde sait que ce garçon n’a pas le profil d’un meneur de jeu. C’était trop lui demander, à cause de son manque de rythme. Et il n’était même pas dans le rythme de la compétition. Mais un entraîneur doit avoir le courage de régler ces cas et trouver des solutions. Prenons ceux qui n’ont pas eu le temps de jeu nécessaire. Faé, on ne peut pas le juger sur ce tournoi. Guy Demel, lui, a eu du mal à freiner Ziani contre l’Algérie. Il était trop lourd. Mais Vahid a été incapable de résoudre cette équation. Kader Kéita, lui aussi, n’a pas triché. Bien au contraire. Donc qui a triché ? Certains avancent que les joueurs devraient se prendre en charge face aux hésitations de l’encadrement technique. Mais pour se prendre en charge, il faut d’abord avoir des armes sur le plan physique. Une équipe qui est mal préparée physiquement est vouée à l’échec, quelles que soient l’envie, la détermination et la volonté des joueurs.
Moralité
L’échec des Eléphants à Cabinda s’explique par des défaillances sur le plan tactique, technique, physique, collectif et individuel. Qui règle tous ces problèmes ? C’est l’entraîneur. Et puis ce monsieur sait tout. Il nous l’a fait savoir lors des conférences de presse d’après-match. Il sait toujours comment l’adversaire allait jouer. Mais jamais il n’a pu résoudre les différentes équations qui se sont présentées.
Faut-il le virer ?
C’est oui, car il n’a rien apporté à cette équipe sur le plan du jeu et même des résultats. Il n’a pas été recruté pour gagner des matches amicaux. Il est arrivé pour remporter la Can. Il a échoué en se faisant éliminer en quart de finale. Et qu’Anouma arrête de tergiverser sur ce cas. Il n’y pas lieu d’organiser une concertation nationale sur ce sujet. Vahid, virez-le !
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Luanda