La fédération ivoirienne de football est sous le feu des projecteurs depuis la récente débâcle des Eléphants à la coupe d’Afrique des nations en terre angolaise.
Trois CAN déjà et, le navire ivoire continue de tanguer malgré la présence de grands joueurs et d’énormes moyens financiers consentis pour ne serait-ce que mettre sur pied une dynamique équipe nationale qui plaise aux sportifs éburnéens. Quel est le véritable problème ?
« Changer d’entraîneur ne sera pas suffisant », dixit Jean Marc Guillou après l’élimination des Ivoiriens à la Can 2010 en Angola. Ce n’est donc pas le départ de Vahid Halilhodzic, l’actuel patron du staff technique, qui résoudra le problème. Le limogeage de coach bosniaque, s’il est souhaité par nombre d’observateurs, devrait au moins précéder un ‘’nettoyage à sec’’ pour assainir l’environnement des Eléphants. Car mine de rien, c’est le talon d’Achille. Mais, l’on a l’impression que la FIF veut jeter son dévolu sur l’entraîneur pour ainsi échapper à la ‘’vindicte’’ populaire. Et pourtant…
Trop d’entraîneurs limogés, y a problème !
Que peut-on dire d’un homme qui est à plus de quatre divorces en quatre ans ? Est-ce lui le mauvais mari, ou doit-on accuser les femmes qui finissent par s’en aller sans rien révéler ? Assurément, un tel homme devrait se remettre en cause, même s’il a toujours des arguments pour justifier ses déboires conjugaux. En tout cas, ce constat de la vie sied bien à la FIF, pilotée par Jacques Anouma. Depuis 2002, date de l’avènement de ce dernier à la maison de verre de Treichville, les entraîneurs expatriés ont du mal à traîner en longueur chez les Eléphants. Mais il est bon de noter que c’est à partir de 2005 que les Eléphants vont changer de coach comme de maillot. Robert Nouzaret, avant le début des éliminatoires Can-Mondial2006, a plié bagages en 2005 et a fait place à Henri Michel. Sans grand effort, ce dernier aura réussi par coup de chance à qualifier les Ivoiriens pour leur première participation à une coupe du monde. Mais la mauvaise performance des Eléphants dans ce tournoi en Allemagne, l’a amené à jeter l’éponge sans en informer la FIF. Pour recadrer les choses, les responsables fédéraux vont organiser un appel à candidature pour coopter un coach de valeur. Philippe Troussier et bien d’autres ont postulé, mais cela n’a pas convaincu la FIF qui, à la surprise générale, a plutôt porté son choix sur Ulrich Stielike, l’allemand qui n’avait même pas marqué son intérêt pour le poste à l’appel. Comme d’habitude, la FIF a parlé de sa rigueur et a mis fin de coach français qui, aux yeux de certains puristes, causaient trop de torts aux Eléphants. Qu’à cela ne tienne. Ce dernier, après avoir qualifier les pachydermes pour la Can ghanéenne, va connaître un malheur. Obligé d’être au chevet de son fils malade, il sera remplacé par Gérard Gili pour la Can 2008 au Ghana. Gérard Gili, le technicien français n’a pas pu faire mieux que Henri Michel qui conduisit les Eléphants en finale au Caire en 2006. Sa bande s’est arrêtée à l’étape des demi-finale, avec à la clé des défaites inexplicables (4-1 devant les Pharaons et 4-2 devant les Black Stars en match de classement). Lui aussi n’a pas su contenir les assauts des barons de la FIF qui lui ont imposé des joueurs. Après la désillusion d’Accra, comme les malheurs des Eléphants se résument à la défaillance du staff technique, Jacques Anouma a fait appel à Vahid Halilhodzic pour repartir sur de nouvelles bases et gagner enfin la CAN. Sans trop imposer son empreinte, le coach bosniaque réussit grâce aux individualités, à qualifier les Eléphants pour la CAN et le Mondial. Cette fois-ci, des sportifs n’ont pas caché leurs inquiétudes, allant jusqu’à dire que Vahid n’était pas un bon coach et qu’il ne pourrait pas faire gagner la CAN. « Il me donne satisfaction » rétorqua, comme un refrain, le président de la FIF qui, sans autre forme de procès, prolongea le bail du technicien pour la CAN. Vahid, qui n’a jamais concédé de défaites depuis plus d’un an à la tête des Eléphants va vivre un cauchemar à Cabinda à la Can2010. Tout le monde sait plus au moins ce qui s’est passé alors que Jacques Anouma avait fixé comme objectif de remporter le trophée cette année. Désillusion totale et deuil en Cote d’Ivoire ; Tout le monde s’était laissé embarquer dans l’enthousiasme de la célébration des valeurs surfaites. Pauvres de nous-mêmes ! Et depuis le 24 janvier 2010, la question du départ de Vahid est sur toutes les lèvres. Comme si cela résoudra grande chose. Des noms et non des moindres, sont avancés pour remplacer Vahid, devenu du coup le bourreau des Eléphants et le seul à porter le supplice. Les Eléphants ont-ils vraiment un problème d’entraîneur ? « José Mourinho et Carlo Ancelotti ne pourront rien réussir chez les Eléphants. L’environnement est malsain et il y a des gens à chasser en plus de Vahid qui s’est laisser embobiner », a confié un proche de Jacques Anouma qui ne comprend d’ailleurs pas pourquoi son ami se laisse ‘’ainsi manipuler’’ aussi facilement.
Un nettoyage s’impose à tout prix
C’est un secret de polichinelle de dire qu’il y a des personnes à la FIF qui sapent le travail des techniciens des Eléphants. Ils sont déjà identifiés et il appartient à Jacques Anouma d’opérer un nettoyage conséquent. A défaut, c’est lui-même qui sera considéré comme le vrai problème. S’il ne veut pas prendre ses responsabilités en dépit des révélations troublantes qui s’échappent des salles hermétiquement fermées, il est évident que les sportifs émettent des doutes sur sa capacité à faire le nettoyage nécessaire. A la vérité, l’environnement des Eléphants est exécrable. Des joueurs ont aussi besoin de véritable mise au point. Et cela doit se faire avec rigueur pour poser les bases d’un développement durable et le socle d’une équipe nationale. Pourquoi des joueurs abonnés au banc de touche dans leurs clubs en Europe peuvent-ils revendiquer un statut particulier en sélection ? Pourquoi un joueur doit-il décider du sort de ses équipiers en sélection ? De quel droit se prévaut un baron de la FIF, pour empêcher un joueur de venir en équipe nationale ? Pourquoi introduire la politique chez les Eléphants ? A énumérer les questions qui doivent nécessiter un forum sur cette équipe nationale, l’on écrira un roman. Il n’empêche, l’environnement des Eléphants a besoin d’un travail d’Hercule. Parce que si rien n’est fait avant le Mondial 2010 en juin prochain, tout s’écroulera.
Mettre fin aux clans
L’image peut paraître anodine mais elle est symptomatique et montre le degré de frustration de Didier Drogba. Il a fait son choix et compte même mettre une croix sur les Eléphants. En effet, mercredi dernier, suite à son but égalisateur face à Hull City, l’attaquant des Blues de Chelsea a fait un signe de cœur à ses supporters sur le terrain des Tigers. Et, ils le lui ont bien rendu. C’est donc peut-être un désamour consommé entre Drogba et les supporters des Eléphants qui ont décrié sa triche durant la CAN 2010. Des sources parlent d’un boycott du capitaine des Eléphants durant le tournoi, mais cela peut-il justifier son attitude de mercredi en Angleterre ? Pourquoi préfère-t-il garder et le silence? Qu’a fait Drogba pour être subitement voué aux gémonies par certains de ses équipiers ? Ce qui transparaît, c’est que la génération dorée s’effrite pour un problème de clan. Et cela met au grand jour le problème de solidarité qui fait défaut depuis des années chez les Eléphants. « On ne s’aime pas(…). Au temps des Ben Badi, Didier Ottokoré…, le respect prévalait. Eux au moins, connaissaient le droit d’aînesse et surmontaient tout pour jouer en équipe » a soutenu un Eléphant sous le couvert de l’anonymat. Idem pour Kalou Salomon qui n’a pas manquer de relever que certains joueurs voient en premier leurs intérêts personnels et refusent de se battre pour l’équipe. Les Eléphants sont au bord du gouffre et il est impérieux que Jacques Anouma prenne le taureau par les cornes. Car le mutisme surprenant des présidents n’est pas fait pour faciliter les choses
Ont-ils vendu leurs âmes ?
« Je ne peux rien dire pour le moment. Je ne veux pas avoir des ennuis inutiles », clame un président de club de ligue1. « Les Eléphants ne m’intéressent plus et j’ai plus envie de parler de la FIF », répond un autre responsable de club. « Je suis désolé mais je ne veux pas parler de la FIF. J’ai des choses à dire mais ça me tente plus », énième refus des acteurs du foot local. Pourquoi une peur terrible de mener des critiques objectives ? Mystère. Malheureusement, c’est l’affreux constat. « Ce n’est pas à Anouma de chausser les crampons », se déculottent certains en minimisant le véritable problème. Qui ne sait pas que le président d’une fédération ne joue pas en sélection. Quant aux présidents de club, ils ont carrément démissionné, jouant allègrement le jeu de l’hypocrisie qui les met à l’abri d’une quelconque accusation de vouloir la tête d’Anouma. Il est clair pourtant que compter sur les présidents de clubs, c’est toujours demeurer dans la chienlit, le bricolage, l’amateurisme et le copinage.
Jacques Varnié
Légende : le président de la FIF doit parer au plus presser
Trois CAN déjà et, le navire ivoire continue de tanguer malgré la présence de grands joueurs et d’énormes moyens financiers consentis pour ne serait-ce que mettre sur pied une dynamique équipe nationale qui plaise aux sportifs éburnéens. Quel est le véritable problème ?
« Changer d’entraîneur ne sera pas suffisant », dixit Jean Marc Guillou après l’élimination des Ivoiriens à la Can 2010 en Angola. Ce n’est donc pas le départ de Vahid Halilhodzic, l’actuel patron du staff technique, qui résoudra le problème. Le limogeage de coach bosniaque, s’il est souhaité par nombre d’observateurs, devrait au moins précéder un ‘’nettoyage à sec’’ pour assainir l’environnement des Eléphants. Car mine de rien, c’est le talon d’Achille. Mais, l’on a l’impression que la FIF veut jeter son dévolu sur l’entraîneur pour ainsi échapper à la ‘’vindicte’’ populaire. Et pourtant…
Trop d’entraîneurs limogés, y a problème !
Que peut-on dire d’un homme qui est à plus de quatre divorces en quatre ans ? Est-ce lui le mauvais mari, ou doit-on accuser les femmes qui finissent par s’en aller sans rien révéler ? Assurément, un tel homme devrait se remettre en cause, même s’il a toujours des arguments pour justifier ses déboires conjugaux. En tout cas, ce constat de la vie sied bien à la FIF, pilotée par Jacques Anouma. Depuis 2002, date de l’avènement de ce dernier à la maison de verre de Treichville, les entraîneurs expatriés ont du mal à traîner en longueur chez les Eléphants. Mais il est bon de noter que c’est à partir de 2005 que les Eléphants vont changer de coach comme de maillot. Robert Nouzaret, avant le début des éliminatoires Can-Mondial2006, a plié bagages en 2005 et a fait place à Henri Michel. Sans grand effort, ce dernier aura réussi par coup de chance à qualifier les Ivoiriens pour leur première participation à une coupe du monde. Mais la mauvaise performance des Eléphants dans ce tournoi en Allemagne, l’a amené à jeter l’éponge sans en informer la FIF. Pour recadrer les choses, les responsables fédéraux vont organiser un appel à candidature pour coopter un coach de valeur. Philippe Troussier et bien d’autres ont postulé, mais cela n’a pas convaincu la FIF qui, à la surprise générale, a plutôt porté son choix sur Ulrich Stielike, l’allemand qui n’avait même pas marqué son intérêt pour le poste à l’appel. Comme d’habitude, la FIF a parlé de sa rigueur et a mis fin de coach français qui, aux yeux de certains puristes, causaient trop de torts aux Eléphants. Qu’à cela ne tienne. Ce dernier, après avoir qualifier les pachydermes pour la Can ghanéenne, va connaître un malheur. Obligé d’être au chevet de son fils malade, il sera remplacé par Gérard Gili pour la Can 2008 au Ghana. Gérard Gili, le technicien français n’a pas pu faire mieux que Henri Michel qui conduisit les Eléphants en finale au Caire en 2006. Sa bande s’est arrêtée à l’étape des demi-finale, avec à la clé des défaites inexplicables (4-1 devant les Pharaons et 4-2 devant les Black Stars en match de classement). Lui aussi n’a pas su contenir les assauts des barons de la FIF qui lui ont imposé des joueurs. Après la désillusion d’Accra, comme les malheurs des Eléphants se résument à la défaillance du staff technique, Jacques Anouma a fait appel à Vahid Halilhodzic pour repartir sur de nouvelles bases et gagner enfin la CAN. Sans trop imposer son empreinte, le coach bosniaque réussit grâce aux individualités, à qualifier les Eléphants pour la CAN et le Mondial. Cette fois-ci, des sportifs n’ont pas caché leurs inquiétudes, allant jusqu’à dire que Vahid n’était pas un bon coach et qu’il ne pourrait pas faire gagner la CAN. « Il me donne satisfaction » rétorqua, comme un refrain, le président de la FIF qui, sans autre forme de procès, prolongea le bail du technicien pour la CAN. Vahid, qui n’a jamais concédé de défaites depuis plus d’un an à la tête des Eléphants va vivre un cauchemar à Cabinda à la Can2010. Tout le monde sait plus au moins ce qui s’est passé alors que Jacques Anouma avait fixé comme objectif de remporter le trophée cette année. Désillusion totale et deuil en Cote d’Ivoire ; Tout le monde s’était laissé embarquer dans l’enthousiasme de la célébration des valeurs surfaites. Pauvres de nous-mêmes ! Et depuis le 24 janvier 2010, la question du départ de Vahid est sur toutes les lèvres. Comme si cela résoudra grande chose. Des noms et non des moindres, sont avancés pour remplacer Vahid, devenu du coup le bourreau des Eléphants et le seul à porter le supplice. Les Eléphants ont-ils vraiment un problème d’entraîneur ? « José Mourinho et Carlo Ancelotti ne pourront rien réussir chez les Eléphants. L’environnement est malsain et il y a des gens à chasser en plus de Vahid qui s’est laisser embobiner », a confié un proche de Jacques Anouma qui ne comprend d’ailleurs pas pourquoi son ami se laisse ‘’ainsi manipuler’’ aussi facilement.
Un nettoyage s’impose à tout prix
C’est un secret de polichinelle de dire qu’il y a des personnes à la FIF qui sapent le travail des techniciens des Eléphants. Ils sont déjà identifiés et il appartient à Jacques Anouma d’opérer un nettoyage conséquent. A défaut, c’est lui-même qui sera considéré comme le vrai problème. S’il ne veut pas prendre ses responsabilités en dépit des révélations troublantes qui s’échappent des salles hermétiquement fermées, il est évident que les sportifs émettent des doutes sur sa capacité à faire le nettoyage nécessaire. A la vérité, l’environnement des Eléphants est exécrable. Des joueurs ont aussi besoin de véritable mise au point. Et cela doit se faire avec rigueur pour poser les bases d’un développement durable et le socle d’une équipe nationale. Pourquoi des joueurs abonnés au banc de touche dans leurs clubs en Europe peuvent-ils revendiquer un statut particulier en sélection ? Pourquoi un joueur doit-il décider du sort de ses équipiers en sélection ? De quel droit se prévaut un baron de la FIF, pour empêcher un joueur de venir en équipe nationale ? Pourquoi introduire la politique chez les Eléphants ? A énumérer les questions qui doivent nécessiter un forum sur cette équipe nationale, l’on écrira un roman. Il n’empêche, l’environnement des Eléphants a besoin d’un travail d’Hercule. Parce que si rien n’est fait avant le Mondial 2010 en juin prochain, tout s’écroulera.
Mettre fin aux clans
L’image peut paraître anodine mais elle est symptomatique et montre le degré de frustration de Didier Drogba. Il a fait son choix et compte même mettre une croix sur les Eléphants. En effet, mercredi dernier, suite à son but égalisateur face à Hull City, l’attaquant des Blues de Chelsea a fait un signe de cœur à ses supporters sur le terrain des Tigers. Et, ils le lui ont bien rendu. C’est donc peut-être un désamour consommé entre Drogba et les supporters des Eléphants qui ont décrié sa triche durant la CAN 2010. Des sources parlent d’un boycott du capitaine des Eléphants durant le tournoi, mais cela peut-il justifier son attitude de mercredi en Angleterre ? Pourquoi préfère-t-il garder et le silence? Qu’a fait Drogba pour être subitement voué aux gémonies par certains de ses équipiers ? Ce qui transparaît, c’est que la génération dorée s’effrite pour un problème de clan. Et cela met au grand jour le problème de solidarité qui fait défaut depuis des années chez les Eléphants. « On ne s’aime pas(…). Au temps des Ben Badi, Didier Ottokoré…, le respect prévalait. Eux au moins, connaissaient le droit d’aînesse et surmontaient tout pour jouer en équipe » a soutenu un Eléphant sous le couvert de l’anonymat. Idem pour Kalou Salomon qui n’a pas manquer de relever que certains joueurs voient en premier leurs intérêts personnels et refusent de se battre pour l’équipe. Les Eléphants sont au bord du gouffre et il est impérieux que Jacques Anouma prenne le taureau par les cornes. Car le mutisme surprenant des présidents n’est pas fait pour faciliter les choses
Ont-ils vendu leurs âmes ?
« Je ne peux rien dire pour le moment. Je ne veux pas avoir des ennuis inutiles », clame un président de club de ligue1. « Les Eléphants ne m’intéressent plus et j’ai plus envie de parler de la FIF », répond un autre responsable de club. « Je suis désolé mais je ne veux pas parler de la FIF. J’ai des choses à dire mais ça me tente plus », énième refus des acteurs du foot local. Pourquoi une peur terrible de mener des critiques objectives ? Mystère. Malheureusement, c’est l’affreux constat. « Ce n’est pas à Anouma de chausser les crampons », se déculottent certains en minimisant le véritable problème. Qui ne sait pas que le président d’une fédération ne joue pas en sélection. Quant aux présidents de club, ils ont carrément démissionné, jouant allègrement le jeu de l’hypocrisie qui les met à l’abri d’une quelconque accusation de vouloir la tête d’Anouma. Il est clair pourtant que compter sur les présidents de clubs, c’est toujours demeurer dans la chienlit, le bricolage, l’amateurisme et le copinage.
Jacques Varnié
Légende : le président de la FIF doit parer au plus presser