Le ministre Kabran Appia est membre du haut conseil politique de LMP. Hier jeudi 3 février, il était l’invité des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo.
« L’affaire de la fraude ‘’Mambé’’ n’est qu’une révélation brutale et inespérée du coup d’Etat électoral en préparation (…) Alassane Ouattar ayant obtenu aux forceps une élligibilté exceptionnelle à l’élection présidentielle, il lui restait à baliser le reste du parcours pour être sûr d’être élu(…) C’est pourquoi le traitement de cette question ne peut se résumer au sort de Mambé». C’est l’avis du ministre Kabran Appia pour ce qui est de l’affaire de la fraude sur la liste électorale qui à cours en ce moment. Par conséquent le député de Niablé qui était hier l’invité des « petits déjeuners de La Majorité Présidentielle », propose qu’au-delà de la démission du président de la CEI, exigée par le camp présidentiel, l’on pense également à s’assoir pour procéder à un nouveau réglage de l’Accord de Ouaga. Sinon, a-t-il, prévenu, « on risque d’aller de blocages en blocages », parce que le plus important, « ce n’est pas de fixer une date des élections mais plutôt de travailler à la levée des obstacles pour que la Côte d’Ivoire aillent à des élections qui ne nous conduisent pas à la guerre (…) Nous ne pouvons pas donner le spectacle d’une autorité électorale non indépendante des partis et factions, surtout si elle est dirigée par un président moralement suspect». Pour l’hôte de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo, les troubles qui ont eu lieu il y a quelques jours à Divo, Katiola, et Attecoubé, ainsi que les déclarations croisées du Rdr, des Forces Nouvelles et des leaders religieux musulmans « montrent que nous sommes bien au cœur des vrais sujets à résoudre pour les élections ». Par conséquent, selon Kabran Appia, « c’est peut-être le moment de regarder profondément tout le système lui-même ». Il suggère donc une dernière discussion de tous les acteurs autour de la définition et de la description définitive de toutes les étapes dans les moindres détails. Surtout que pour lui le Premier ministre Guillaume Soro, signataire de l’Accord de Ouaga n’a pas encore rempli sa part du contrat. « Si Soro veut qu’on ait confiance en lui, qu’il agisse conformément aux accords qu’il a signés. De manière à ce que chacun s’aperçoive que ce sont des accords crédibles », a-t-il souhaité. Parlant de la question démission du ministre Désiré Tagro que le rassemblement des houphouétistes réclame, le Kabran Appia estime « le RHDP est dans son rôle, celui de saboter le processus de sortie de crise ».
Mireille Abié
« L’affaire de la fraude ‘’Mambé’’ n’est qu’une révélation brutale et inespérée du coup d’Etat électoral en préparation (…) Alassane Ouattar ayant obtenu aux forceps une élligibilté exceptionnelle à l’élection présidentielle, il lui restait à baliser le reste du parcours pour être sûr d’être élu(…) C’est pourquoi le traitement de cette question ne peut se résumer au sort de Mambé». C’est l’avis du ministre Kabran Appia pour ce qui est de l’affaire de la fraude sur la liste électorale qui à cours en ce moment. Par conséquent le député de Niablé qui était hier l’invité des « petits déjeuners de La Majorité Présidentielle », propose qu’au-delà de la démission du président de la CEI, exigée par le camp présidentiel, l’on pense également à s’assoir pour procéder à un nouveau réglage de l’Accord de Ouaga. Sinon, a-t-il, prévenu, « on risque d’aller de blocages en blocages », parce que le plus important, « ce n’est pas de fixer une date des élections mais plutôt de travailler à la levée des obstacles pour que la Côte d’Ivoire aillent à des élections qui ne nous conduisent pas à la guerre (…) Nous ne pouvons pas donner le spectacle d’une autorité électorale non indépendante des partis et factions, surtout si elle est dirigée par un président moralement suspect». Pour l’hôte de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo, les troubles qui ont eu lieu il y a quelques jours à Divo, Katiola, et Attecoubé, ainsi que les déclarations croisées du Rdr, des Forces Nouvelles et des leaders religieux musulmans « montrent que nous sommes bien au cœur des vrais sujets à résoudre pour les élections ». Par conséquent, selon Kabran Appia, « c’est peut-être le moment de regarder profondément tout le système lui-même ». Il suggère donc une dernière discussion de tous les acteurs autour de la définition et de la description définitive de toutes les étapes dans les moindres détails. Surtout que pour lui le Premier ministre Guillaume Soro, signataire de l’Accord de Ouaga n’a pas encore rempli sa part du contrat. « Si Soro veut qu’on ait confiance en lui, qu’il agisse conformément aux accords qu’il a signés. De manière à ce que chacun s’aperçoive que ce sont des accords crédibles », a-t-il souhaité. Parlant de la question démission du ministre Désiré Tagro que le rassemblement des houphouétistes réclame, le Kabran Appia estime « le RHDP est dans son rôle, celui de saboter le processus de sortie de crise ».
Mireille Abié