Depuis le dimanche 24 janvier 2010, l’aventure de la CAN s’est brusquement achevée pour notre équipe nationale. Hélas, nous sommes frappés par le même sort que celui de la dernière CAN. Une élimination précoce en ? de finale. Une fois encore, les Ivoiriens sont descendus très vite de leurs illusions, de croire qu’ils ont la meilleure équipe d’Afrique. Une équipe constellée de toutes les vedettes des plus grands championnats du monde. Une équipe donnée toujours favorite, mais qui n’a jamais été à la hauteur des espoirs que tout un peuple place en elle. Après cette élimination à la limite humiliante, nous pensons qu’il est l’heure de tirer les conclusions et faire le point en toute humilité.
Pour tirer les leçons de ce qui se passe, il faut poser une et une seule question : pourquoi avons-nous les meilleurs joueurs qui jouent dans les plus grands championnats et nous n’arrivons pas à avoir une équipe solide, efficace et collective ? Dans cette donne, une certitude est partagée par tous : les joueurs pris individuellement sont excellents. Mais alors, pourquoi notre équipe est-elle si décevante lorsque tous croyons en elle ? Pour ma part, je trouve deux raisons fondamentales : La première réside dans l’encadrement technique (I), et la seconde dans la gestion administrative de l’équipe (II). Je ferai par la suite mes propositions (III) pour une équipe nationale forte et conquérante.
I - L’encadrement technique Je suis de ceux qui ne croient pas à l’efficacité de notre encadrement technique. Certes, notre entraîneur nous a qualifiés pour le mondial et la coupe d’Afrique. Malgré cela, je suis toujours resté sceptique quant aux qualités de notre entraîneur à changer cette équipe. Notre équipe est une équipe sans âme, sans fond de jeu. Le technicien n’a pu créer un collectif, faire jouer toutes ces vedettes ensemble. Il est incapable de débloquer une situation difficile par une touche particulière qui sied aux entraîneurs de grande compétence. Il a déjà déclaré que quel que soit le résultat, il ne démissionnera pas. Or c’est une question d’honneur, de tirer les conclusions d’un échec retentissant. Peut-être que c’est le conseil que la fédération lui aurait donné.
II- La gestion administrative de l’équipe nationale Peut-on raisonnablement critiquer une fédération qui réussit à qualifier une équipe nationale deux fois de suite au mondial ? C’est peut-être insensé de le faire, dans la mesure où la qualification au mondial est un évènement de haute portée. Il hisse le pays concerné au rang des grandes nations de football. Cependant, que valent de nombreuses qualifications si elles doivent briser chaque fois l’espoir des Ivoiriens qui savent qu’ils possèdent les meilleurs joueurs du monde ? C’est là que réside la responsabilité de la fédération. Nous pensons que la FIF ne fait pas le choix qu’il faut quant à l’encadrement technique. Comment peut-on disposer des meilleurs joueurs du monde et choisir toujours des entraîneurs qui ne font pas la différence, dont la valeur est en deçà des joueurs à encadrer ? Que fait la FIF pour palier la carence éternelle de notre équipe nationale, à savoir le manque de combativité, l’absence d’un mental fort, en somme le “fighting spirit” comme aiment dire les sportifs ? Que font toutes ces personnes autour de l’équipe nationale si elles ne peuvent pas la faire avancer sur ce point qui a toujours constitué notre talon d’Achille ? Nous pensons que cela relève de la responsabilité de notre fédération, qui doit aussi tirer la conclusion de son échec permanant dans les grandes compétitions, c’est une question d’honneur.
III-Nos propositions Nous pensons qu’il faut changer l’encadrement technique de l’équipe nationale. Nous ne devons pas aller au mondial avec l’actuel entraîneur. Il n’apporte pas le plus que nous sommes en droit d’attendre des Eléphants. Je voudrais m’octroyer l’audace de proposer les noms de deux entraîneurs : Philippe Bernard Troussier et Paul Martial Yéo. Troussier a de bonnes qualités et peut changer notre équipe. Certes, il n’a pas toujours réussi là où il est passé. Mais j’ai la conviction que son caractère, et son sens de motivation des joueurs seront déterminants pour donner une âme à cette équipe et la transformer. Tous nous savons que c’est un homme des défis. Avec des joueurs moyens, il a réalisé de grandes choses : l’exemple des équipes japonaise et burkinabé est édifiant. Il peut donner à cette équipe le collectif et le mental qui lui manque. Ne me dites pas qu’il est trop caractériel, puisque Me Roger Ouégnin a pu le gérer pendant trois ans. Il s’agit de savoir ce qu’on veut. Yéo Martial est l’entraîneur national le plus titré de Côte d’Ivoire. Mon choix sur sa personne n’est pas lié à cela. Pour ceux qui sont des sportifs attentifs de ce pays, ils savent que cet entraîneur est spécialiste de la défense. Il est difficile de marquer deux buts à Yéo, parce qu’il sait composer une bonne défense. Nous avons de grands attaquants, et si leurs efforts ne sont pas respectés par une défense qui encaisse moins, ce sera toujours la catastrophe. Yéo peut bien gérer et tirer de bons résultats de ce groupe de vedettes. En conclusion, il appartient à la Fédération d’arrêter ce cauchemar que vivent les Ivoiriens depuis plus de quatre ans. Le mondial, c’est dans six mois, et nous ne devons pas y aller avec les mêmes dispositions. Ces mauvais résultats diminuent la valeur de nos joueurs qui sont reconnus par le monde entier. Pour ne plus être ainsi dévalués, certains joueurs ont déclaré ne plus vouloir jouer avec la sélection nationale. Ne les brûlons pas car ils ont apporté beaucoup à notre pays durant cette crise. Ils sont victimes d’un encadrement moyen qui n’est pas à la hauteur de leur talent. Que Dieu nous aide à trouver la bonne voie. Dogo Toty Edouard supporter des Eléphants
Pour tirer les leçons de ce qui se passe, il faut poser une et une seule question : pourquoi avons-nous les meilleurs joueurs qui jouent dans les plus grands championnats et nous n’arrivons pas à avoir une équipe solide, efficace et collective ? Dans cette donne, une certitude est partagée par tous : les joueurs pris individuellement sont excellents. Mais alors, pourquoi notre équipe est-elle si décevante lorsque tous croyons en elle ? Pour ma part, je trouve deux raisons fondamentales : La première réside dans l’encadrement technique (I), et la seconde dans la gestion administrative de l’équipe (II). Je ferai par la suite mes propositions (III) pour une équipe nationale forte et conquérante.
I - L’encadrement technique Je suis de ceux qui ne croient pas à l’efficacité de notre encadrement technique. Certes, notre entraîneur nous a qualifiés pour le mondial et la coupe d’Afrique. Malgré cela, je suis toujours resté sceptique quant aux qualités de notre entraîneur à changer cette équipe. Notre équipe est une équipe sans âme, sans fond de jeu. Le technicien n’a pu créer un collectif, faire jouer toutes ces vedettes ensemble. Il est incapable de débloquer une situation difficile par une touche particulière qui sied aux entraîneurs de grande compétence. Il a déjà déclaré que quel que soit le résultat, il ne démissionnera pas. Or c’est une question d’honneur, de tirer les conclusions d’un échec retentissant. Peut-être que c’est le conseil que la fédération lui aurait donné.
II- La gestion administrative de l’équipe nationale Peut-on raisonnablement critiquer une fédération qui réussit à qualifier une équipe nationale deux fois de suite au mondial ? C’est peut-être insensé de le faire, dans la mesure où la qualification au mondial est un évènement de haute portée. Il hisse le pays concerné au rang des grandes nations de football. Cependant, que valent de nombreuses qualifications si elles doivent briser chaque fois l’espoir des Ivoiriens qui savent qu’ils possèdent les meilleurs joueurs du monde ? C’est là que réside la responsabilité de la fédération. Nous pensons que la FIF ne fait pas le choix qu’il faut quant à l’encadrement technique. Comment peut-on disposer des meilleurs joueurs du monde et choisir toujours des entraîneurs qui ne font pas la différence, dont la valeur est en deçà des joueurs à encadrer ? Que fait la FIF pour palier la carence éternelle de notre équipe nationale, à savoir le manque de combativité, l’absence d’un mental fort, en somme le “fighting spirit” comme aiment dire les sportifs ? Que font toutes ces personnes autour de l’équipe nationale si elles ne peuvent pas la faire avancer sur ce point qui a toujours constitué notre talon d’Achille ? Nous pensons que cela relève de la responsabilité de notre fédération, qui doit aussi tirer la conclusion de son échec permanant dans les grandes compétitions, c’est une question d’honneur.
III-Nos propositions Nous pensons qu’il faut changer l’encadrement technique de l’équipe nationale. Nous ne devons pas aller au mondial avec l’actuel entraîneur. Il n’apporte pas le plus que nous sommes en droit d’attendre des Eléphants. Je voudrais m’octroyer l’audace de proposer les noms de deux entraîneurs : Philippe Bernard Troussier et Paul Martial Yéo. Troussier a de bonnes qualités et peut changer notre équipe. Certes, il n’a pas toujours réussi là où il est passé. Mais j’ai la conviction que son caractère, et son sens de motivation des joueurs seront déterminants pour donner une âme à cette équipe et la transformer. Tous nous savons que c’est un homme des défis. Avec des joueurs moyens, il a réalisé de grandes choses : l’exemple des équipes japonaise et burkinabé est édifiant. Il peut donner à cette équipe le collectif et le mental qui lui manque. Ne me dites pas qu’il est trop caractériel, puisque Me Roger Ouégnin a pu le gérer pendant trois ans. Il s’agit de savoir ce qu’on veut. Yéo Martial est l’entraîneur national le plus titré de Côte d’Ivoire. Mon choix sur sa personne n’est pas lié à cela. Pour ceux qui sont des sportifs attentifs de ce pays, ils savent que cet entraîneur est spécialiste de la défense. Il est difficile de marquer deux buts à Yéo, parce qu’il sait composer une bonne défense. Nous avons de grands attaquants, et si leurs efforts ne sont pas respectés par une défense qui encaisse moins, ce sera toujours la catastrophe. Yéo peut bien gérer et tirer de bons résultats de ce groupe de vedettes. En conclusion, il appartient à la Fédération d’arrêter ce cauchemar que vivent les Ivoiriens depuis plus de quatre ans. Le mondial, c’est dans six mois, et nous ne devons pas y aller avec les mêmes dispositions. Ces mauvais résultats diminuent la valeur de nos joueurs qui sont reconnus par le monde entier. Pour ne plus être ainsi dévalués, certains joueurs ont déclaré ne plus vouloir jouer avec la sélection nationale. Ne les brûlons pas car ils ont apporté beaucoup à notre pays durant cette crise. Ils sont victimes d’un encadrement moyen qui n’est pas à la hauteur de leur talent. Que Dieu nous aide à trouver la bonne voie. Dogo Toty Edouard supporter des Eléphants