La tradition s’est respectée chez les Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont connu une autre grosse désillusion à la CAN de football. SEM Jacques Anouma a juré faire un nettoyage à sec qui s’impose à lui. Décryptage.
Comme Henri Michel en 2006 et Gérard Gili en 2008 puis Vahid Halilhodzic en 2010, les trois phases finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qu’a connues Jacques Anouma à la tête du football ivoirien…a été un couac ! Pourtant tous les moyens ont été mis en action pour que les Eléphants footballeurs offrent une 2ème couronne continentale à la nation ivoirienne. La finale disputée à la CAN 2006 en Egypte par Didier Drogba et ses potes de la sélection ivoirienne a donné lieu au rêve le plus fou au peuple ivoirien de voir «ses» Eléphants brandir (enfin) le prestigieux trophée de l’Unité africaine dans le ciel.
Après des désillusions dues aux échecs à la CAN 2008 au Ghana puis récemment en Angola à la CAN 2010, le président Jacques Anouma a décidé d’opérer un grand changement qui, selon lui, doit impérativement toucher tout le monde : encadrement technique, athlètes et environnement autour de la sélection nationale de football.
Jacques Anouma ne doit pas faillir
‘‘A chaque fois, c’est un poignard qu’on me met plante dans le dos’’. Un aveu de taille délivré par SEM Jacques Anouma, patron du football ivoirien après l’élimination honteuse des Eléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 2010 en Angola. Depuis qu’il préside aux destinées du ‘‘ballon rond’’ ivoirien, le président Anouma vit des nuits agitées par la faute d’un groupe de talents certes, mais habité par la poisse ! Pour Jacques Anouma, il faut que cette situation cesse impérativement. ‘‘Il y a des seigneurs dans cette sélection ivoirienne. Il va falloir songer à une relève. Ça urge !’’.
Soucieux de l’avenir immédiat des Eléphants footballeurs seniors, à cause du Mondial 2010 en AF’Sud qui pointe le bout du nez, SEM Anouma veut aller très vite. Voilà pourquoi il a insinué un bouleversement tous azimuts. «Le Mondial 2010, c’est pour très bientôt. Certaines décisions attendront fin mars 2010 et d’autres pas du tout. Car l’Etat ivoirien a trop investi pour cette sélection nationale (senior de football). L’hypothèse d’écarter Vahid Halilhodzic n’est pas à écarter. Je ne peux pas continuer comme ça. Ça doit changer», a renchéri le N°1 de la FIF.
De la campagne continentale frustrante à la CAN 2010, que de revers pour Jacques Anouma qui refuse d’être à nouveau la cible du peuple ivoirien en général et des passionnés ivoiriens en particulier. Eux qui estiment que le visage de l’équipe nationale de football au niveau des seniors, doit changer. «Il doit y avoir un grand chambardement si et seulement si la Côte d’Ivoire veut remporter un jour la CAN de football. Car, avec ces joueurs, il ne sera pas sûr de voir la nation ivoirienne inscrire pour la 2ème fois son nom sur le socle du trophée continental». Signés de nos chroniqueurs après l’échec de trop des ‘‘23’’ Eléphants à une phase finale de la CAN de football.
Tous doivent passer à la trappe !
C’est obligatoire que le changement s’effectue au niveau de cette sélection nationale ivoirienne qui n’a fait qu’‘‘endeuiller’’ le peuple de Côte d’Ivoire, à l’issue de chaque rendez-vous du ‘‘ballon rond’’ de l’élite continentale. Et ce, depuis la CAN 2006 en Egypte. Tous doivent passer à la trappe ! Tel est le mot d’ordre des Aficionados ivoiriens qui en ont marre d’une telle ossature qui ne fait que peur sur papier et non sur le pré vert. Selon le président Jacques Anouma, ce sont les résultats qui font un groupe, celui de l’entraîneur sélectionneur et des athlètes. «Ce sont les résultats qui privilégient l’avenir d’un technicien. Or, à la CAN 2010 en Angola, il n’y a rien eu en ce sens. Tirons les leçons au cas par cas car tout le monde a sa part de responsabilité dans ce qui est considéré comme un échec à cette CAN 2010. Oui, je le reconnais que c’est un échec et que
j’assume ! ». Ces aveux signés Jacques Anouma à Cabinda annoncent vraisemblablement des changements à l’horizon. Le ton est déjà donné au niveau de l’encadrement technique. Vahid Halilhodzic est partant. Son successeur programmé est probablement Philippe Bernard Troussier Omar. Quant aux adjoints, ce sera pareil dans la mesure où l’heureux élu viendra avec ses assistants comme c’est de coutume chez les techniciens en chef des sélections nationales en Afrique. Enfin, au niveau des athlètes, il n’y aura plus d’intouchables chez les Eléphants de Côte d’Ivoire. La concurrence doit être le leitmotiv en sélection nationale de football de Côte d’Ivoire, au niveau des seniors. Chaque sélectionné doit mouiller le maillot national car il y va de l’amour et du respect du pays. Il faut s’inspirer des Ghanéens et surtout des Egyptiens, les triples champions d’Afrique d’affilée. Grâce à la rigueur, à l’humilité
et au respect du drapeau national ils ont su dompter à trois reprises successives l’Afrique du football tout entière. Un exemple dont doivent s’inspirer Didier Drogba et les autres ‘‘intouchables’’ de la sélection nationale ivoirienne. En tout cas, SEM Anouma est attendu au coin du feu par ses prises de décision qui vont conférer un nouveau statut à tout athlète chez les Eléphants de Côte d’Ivoire. Wait and see…
Jean-Cyr Adopo
Comme Henri Michel en 2006 et Gérard Gili en 2008 puis Vahid Halilhodzic en 2010, les trois phases finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qu’a connues Jacques Anouma à la tête du football ivoirien…a été un couac ! Pourtant tous les moyens ont été mis en action pour que les Eléphants footballeurs offrent une 2ème couronne continentale à la nation ivoirienne. La finale disputée à la CAN 2006 en Egypte par Didier Drogba et ses potes de la sélection ivoirienne a donné lieu au rêve le plus fou au peuple ivoirien de voir «ses» Eléphants brandir (enfin) le prestigieux trophée de l’Unité africaine dans le ciel.
Après des désillusions dues aux échecs à la CAN 2008 au Ghana puis récemment en Angola à la CAN 2010, le président Jacques Anouma a décidé d’opérer un grand changement qui, selon lui, doit impérativement toucher tout le monde : encadrement technique, athlètes et environnement autour de la sélection nationale de football.
Jacques Anouma ne doit pas faillir
‘‘A chaque fois, c’est un poignard qu’on me met plante dans le dos’’. Un aveu de taille délivré par SEM Jacques Anouma, patron du football ivoirien après l’élimination honteuse des Eléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 2010 en Angola. Depuis qu’il préside aux destinées du ‘‘ballon rond’’ ivoirien, le président Anouma vit des nuits agitées par la faute d’un groupe de talents certes, mais habité par la poisse ! Pour Jacques Anouma, il faut que cette situation cesse impérativement. ‘‘Il y a des seigneurs dans cette sélection ivoirienne. Il va falloir songer à une relève. Ça urge !’’.
Soucieux de l’avenir immédiat des Eléphants footballeurs seniors, à cause du Mondial 2010 en AF’Sud qui pointe le bout du nez, SEM Anouma veut aller très vite. Voilà pourquoi il a insinué un bouleversement tous azimuts. «Le Mondial 2010, c’est pour très bientôt. Certaines décisions attendront fin mars 2010 et d’autres pas du tout. Car l’Etat ivoirien a trop investi pour cette sélection nationale (senior de football). L’hypothèse d’écarter Vahid Halilhodzic n’est pas à écarter. Je ne peux pas continuer comme ça. Ça doit changer», a renchéri le N°1 de la FIF.
De la campagne continentale frustrante à la CAN 2010, que de revers pour Jacques Anouma qui refuse d’être à nouveau la cible du peuple ivoirien en général et des passionnés ivoiriens en particulier. Eux qui estiment que le visage de l’équipe nationale de football au niveau des seniors, doit changer. «Il doit y avoir un grand chambardement si et seulement si la Côte d’Ivoire veut remporter un jour la CAN de football. Car, avec ces joueurs, il ne sera pas sûr de voir la nation ivoirienne inscrire pour la 2ème fois son nom sur le socle du trophée continental». Signés de nos chroniqueurs après l’échec de trop des ‘‘23’’ Eléphants à une phase finale de la CAN de football.
Tous doivent passer à la trappe !
C’est obligatoire que le changement s’effectue au niveau de cette sélection nationale ivoirienne qui n’a fait qu’‘‘endeuiller’’ le peuple de Côte d’Ivoire, à l’issue de chaque rendez-vous du ‘‘ballon rond’’ de l’élite continentale. Et ce, depuis la CAN 2006 en Egypte. Tous doivent passer à la trappe ! Tel est le mot d’ordre des Aficionados ivoiriens qui en ont marre d’une telle ossature qui ne fait que peur sur papier et non sur le pré vert. Selon le président Jacques Anouma, ce sont les résultats qui font un groupe, celui de l’entraîneur sélectionneur et des athlètes. «Ce sont les résultats qui privilégient l’avenir d’un technicien. Or, à la CAN 2010 en Angola, il n’y a rien eu en ce sens. Tirons les leçons au cas par cas car tout le monde a sa part de responsabilité dans ce qui est considéré comme un échec à cette CAN 2010. Oui, je le reconnais que c’est un échec et que
j’assume ! ». Ces aveux signés Jacques Anouma à Cabinda annoncent vraisemblablement des changements à l’horizon. Le ton est déjà donné au niveau de l’encadrement technique. Vahid Halilhodzic est partant. Son successeur programmé est probablement Philippe Bernard Troussier Omar. Quant aux adjoints, ce sera pareil dans la mesure où l’heureux élu viendra avec ses assistants comme c’est de coutume chez les techniciens en chef des sélections nationales en Afrique. Enfin, au niveau des athlètes, il n’y aura plus d’intouchables chez les Eléphants de Côte d’Ivoire. La concurrence doit être le leitmotiv en sélection nationale de football de Côte d’Ivoire, au niveau des seniors. Chaque sélectionné doit mouiller le maillot national car il y va de l’amour et du respect du pays. Il faut s’inspirer des Ghanéens et surtout des Egyptiens, les triples champions d’Afrique d’affilée. Grâce à la rigueur, à l’humilité
et au respect du drapeau national ils ont su dompter à trois reprises successives l’Afrique du football tout entière. Un exemple dont doivent s’inspirer Didier Drogba et les autres ‘‘intouchables’’ de la sélection nationale ivoirienne. En tout cas, SEM Anouma est attendu au coin du feu par ses prises de décision qui vont conférer un nouveau statut à tout athlète chez les Eléphants de Côte d’Ivoire. Wait and see…
Jean-Cyr Adopo