Une réunion extraordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est tenue le 5 février dernier, à l’Agence principale de la Bceao, à Bamako (Mali), en vue de préparer le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement prévu pour le 20 février prochain dans la capitale malienne.
Premier conseil du ministre Bissau guinéen, José Mario Vaz, qui a succédé le 17 décembre dernier à Cotonou, conformément au principe de l’Union, au ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, qui a rempilé deux années de mandat au cours desquelles l’union a traversé, avec succès, trois crises majeures (alimentaire, énergétique et financière internationale).
C’est d’ailleurs pourquoi, José Mario Vaz a, lors de cette session, rendu un vibrant hommage à son prédécesseur. « J’adresse, en mon nom personnel et à celui des membres du conseil ici présents, mes remerciements et mes vives félicitations à mon collègue et frère, Charles koffi Diby qui, pendant les deux dernières années, a assuré la direction de nos travaux en conjuguant détermination et souplesse, rigueur et courtoisie », a-t-il déclaré à l’ouverture de cette réunion dont la conclusion des travaux (non rendue publique) servira de trame au prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement.
«En prenant à mon tour le relais de cette charge, je sais pouvoir, à tout instant, bénéficier de son expérience », a ajouté Vaz ; rappelant qu’en dépit des bons résultats glanés sous la présidence de son prédécesseur, il reste des défis à relever : poursuivre les efforts et stratégies qui ont permis de minimiser l’impact de la crise financière sur les économies des pays membres de l’Uemoa mais aussi la mobilisation ayant permis, sous le leadership du ministre Diby, d’identifier des solutions appropriées à la problématique de la dette intérieure. Concernant cette dette, elle avait été évaluée à 1400 milliards de Fcfa, et la moitié avait pu être mobilisée en 2009 en vue d’apurer les arriérés de paiement intérieurs dus aux entreprises et fournisseurs des Etats de l’union.
La réunion de Bamako, au terme de laquelle les ministres des finances de l’Uemoa ont été reçu en audience par le Chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, a été surtout marquée dans l’après-midi, par une reconnaissance spéciale au mérite du ministre Charles Koffi Diby, distingué récemment par le célébrissime « The Financial Times » à travers son magazine « The Banker » comme le meilleur ministre des Finances de la région Afrique.
Ce moment de reconnaissance dont la maîtrise de la cérémonie était assurée par le Gouverneur de la Bceao, Philippe Henri Dacouri Tabley, et auquel ont pris part tous les dirigeants d’institutions de l’Uemoa (Commission, Bceao, Boad, et Conseil régional de l’épargne publique) a été une fois de plus l’occasion pour le tout nouveau président du conseil des ministres de souligner que «cette distinction (en qualité de meilleur ministre des finances en Afrique, ndlr) vient à son heure, couronner votre ardeur et votre détermination continues de tenir les partis les plus difficiles. Vous avez, en effet su démontrer qu’il est possible, en Afrique, de mener une politique financière de rigueur tout en sauvegardant les principaux acquis sociaux ».
José Mario Vaz, parlant au nom des autres ministres des Finances des Etats membres de l’Uemoa, en veut pour preuve, « les actions efficaces et discrètement menées aux côtés de SEM Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire, conduit les réformes et actions nécessaires de redressement de l’économie ivoirienne, ce qui a permis à ce pays d’atteindre en mars 2009, dans un contexte assez difficile, le point de décision de l’Initiative des pays pauvres très endettés (Ppte) ».
Il a insisté sur le fait que ces qualités de leadership et de sens très aigü de responsabilité ont mis, en 2008 et en 2009, les économies de l’Uemoa à l’abri de tout effondrement, grâce aux anticipations dont elle pu faire preuve face aux différentes alimentaire, énergétique et financière. C’est donc pour magnifier ce modèle de «travail acharné et méthodiquement organisé », que les institutions de l’Uemoa ont offert, vendredi dernier, deux présents au ministre Diby : une toile de valeur conçue par un célèbre artiste sénégalais et une statue magnifique faite de métaux précieux, de conception burkinabé, et symbolisant le leadership et la solidarité.
Le ministre Charles Koffi Diby, ému par ces gestes de sympathie, a tenu à remercier les ministres des finances et patrons des institutions de l’Union. Pour lui, la distinction à lui décernée par « The Banker » du groupe « Financial Times» et qui sera remise cette semaine à Londres, est plutôt celle de toute la nation ivoirienne. Car les résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire depuis quelques années sont le fruit des efforts de toute la population, du gouvernement et surtout du Président Laurent Gbagbo, qui s’est personnellement impliqué pour le rétablissement plein et entier des relations avec les partenaires au développement.
C’est donc grâce aux efforts conjugués «que l’économie est passée de la résilience à la croissance ; même si celle-ci demeure encore faible au regard des besoins de la Côte d’Ivoire et de ceux de l’Union ». Il estime aussi cette reconnaissance internationale que le président de la Boad, Bio-Tchané a qualifié de fait rarissime, parce que de mémoire «c’est la première fois que ce puissant groupe de presse anglo-saxon consacre un francophone », est aussi celle du bon environnement dans lequel évoluent nos économies et du bon état d’esprit des institutions de l’union. Car, les recommandations continues de la Bceao, relatives notamment à la nécessité de maintenir des relations harmonieuses avec les institutions de Bretton Woods ont été d’un apport considérable dans les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire, révèle le ministre.
« De même, dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques et des performances macroéconomiques, nous avons dû faire des efforts, avec plus ou moins de succès, pour observer les sentiers de convergence, sous l’amicale pression des membres du conseil des ministres » a dit le récipiendaire. Le pacte de stabilité étant aussi un pacte de solidarité, le ministre Diby attribue également sa distinction à l’ensemble des institutions et organes communautaires.
Premier conseil du ministre Bissau guinéen, José Mario Vaz, qui a succédé le 17 décembre dernier à Cotonou, conformément au principe de l’Union, au ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, qui a rempilé deux années de mandat au cours desquelles l’union a traversé, avec succès, trois crises majeures (alimentaire, énergétique et financière internationale).
C’est d’ailleurs pourquoi, José Mario Vaz a, lors de cette session, rendu un vibrant hommage à son prédécesseur. « J’adresse, en mon nom personnel et à celui des membres du conseil ici présents, mes remerciements et mes vives félicitations à mon collègue et frère, Charles koffi Diby qui, pendant les deux dernières années, a assuré la direction de nos travaux en conjuguant détermination et souplesse, rigueur et courtoisie », a-t-il déclaré à l’ouverture de cette réunion dont la conclusion des travaux (non rendue publique) servira de trame au prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement.
«En prenant à mon tour le relais de cette charge, je sais pouvoir, à tout instant, bénéficier de son expérience », a ajouté Vaz ; rappelant qu’en dépit des bons résultats glanés sous la présidence de son prédécesseur, il reste des défis à relever : poursuivre les efforts et stratégies qui ont permis de minimiser l’impact de la crise financière sur les économies des pays membres de l’Uemoa mais aussi la mobilisation ayant permis, sous le leadership du ministre Diby, d’identifier des solutions appropriées à la problématique de la dette intérieure. Concernant cette dette, elle avait été évaluée à 1400 milliards de Fcfa, et la moitié avait pu être mobilisée en 2009 en vue d’apurer les arriérés de paiement intérieurs dus aux entreprises et fournisseurs des Etats de l’union.
La réunion de Bamako, au terme de laquelle les ministres des finances de l’Uemoa ont été reçu en audience par le Chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, a été surtout marquée dans l’après-midi, par une reconnaissance spéciale au mérite du ministre Charles Koffi Diby, distingué récemment par le célébrissime « The Financial Times » à travers son magazine « The Banker » comme le meilleur ministre des Finances de la région Afrique.
Ce moment de reconnaissance dont la maîtrise de la cérémonie était assurée par le Gouverneur de la Bceao, Philippe Henri Dacouri Tabley, et auquel ont pris part tous les dirigeants d’institutions de l’Uemoa (Commission, Bceao, Boad, et Conseil régional de l’épargne publique) a été une fois de plus l’occasion pour le tout nouveau président du conseil des ministres de souligner que «cette distinction (en qualité de meilleur ministre des finances en Afrique, ndlr) vient à son heure, couronner votre ardeur et votre détermination continues de tenir les partis les plus difficiles. Vous avez, en effet su démontrer qu’il est possible, en Afrique, de mener une politique financière de rigueur tout en sauvegardant les principaux acquis sociaux ».
José Mario Vaz, parlant au nom des autres ministres des Finances des Etats membres de l’Uemoa, en veut pour preuve, « les actions efficaces et discrètement menées aux côtés de SEM Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire, conduit les réformes et actions nécessaires de redressement de l’économie ivoirienne, ce qui a permis à ce pays d’atteindre en mars 2009, dans un contexte assez difficile, le point de décision de l’Initiative des pays pauvres très endettés (Ppte) ».
Il a insisté sur le fait que ces qualités de leadership et de sens très aigü de responsabilité ont mis, en 2008 et en 2009, les économies de l’Uemoa à l’abri de tout effondrement, grâce aux anticipations dont elle pu faire preuve face aux différentes alimentaire, énergétique et financière. C’est donc pour magnifier ce modèle de «travail acharné et méthodiquement organisé », que les institutions de l’Uemoa ont offert, vendredi dernier, deux présents au ministre Diby : une toile de valeur conçue par un célèbre artiste sénégalais et une statue magnifique faite de métaux précieux, de conception burkinabé, et symbolisant le leadership et la solidarité.
Le ministre Charles Koffi Diby, ému par ces gestes de sympathie, a tenu à remercier les ministres des finances et patrons des institutions de l’Union. Pour lui, la distinction à lui décernée par « The Banker » du groupe « Financial Times» et qui sera remise cette semaine à Londres, est plutôt celle de toute la nation ivoirienne. Car les résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire depuis quelques années sont le fruit des efforts de toute la population, du gouvernement et surtout du Président Laurent Gbagbo, qui s’est personnellement impliqué pour le rétablissement plein et entier des relations avec les partenaires au développement.
C’est donc grâce aux efforts conjugués «que l’économie est passée de la résilience à la croissance ; même si celle-ci demeure encore faible au regard des besoins de la Côte d’Ivoire et de ceux de l’Union ». Il estime aussi cette reconnaissance internationale que le président de la Boad, Bio-Tchané a qualifié de fait rarissime, parce que de mémoire «c’est la première fois que ce puissant groupe de presse anglo-saxon consacre un francophone », est aussi celle du bon environnement dans lequel évoluent nos économies et du bon état d’esprit des institutions de l’union. Car, les recommandations continues de la Bceao, relatives notamment à la nécessité de maintenir des relations harmonieuses avec les institutions de Bretton Woods ont été d’un apport considérable dans les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire, révèle le ministre.
« De même, dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques et des performances macroéconomiques, nous avons dû faire des efforts, avec plus ou moins de succès, pour observer les sentiers de convergence, sous l’amicale pression des membres du conseil des ministres » a dit le récipiendaire. Le pacte de stabilité étant aussi un pacte de solidarité, le ministre Diby attribue également sa distinction à l’ensemble des institutions et organes communautaires.