Le ministère de la jeunesse, du sport et des Loisirs piloté par Dagobert Banzio est sous les feux des projecteurs depuis l’élimination des Eléphants à la Can 2010.
Le premier responsable du sport ivoirien, le ministre Dagobert Banzio a le sommeil troublé depuis la débâcle des Eléphants à la Can 2010. En plus des présidents de Fédérations qui prévoient des actions d’envergure pour dénoncer certaines pratiques ‘’mafieuses’’ qui ont cours au ministère, les supporters ivoiriens sont montés au créneau récemment. Ils réclament une indemnité de 9 millions F CFA à la tutelle comme promis pour la Can 2010 à Cabinda en Angola. On le savait, pour la 27e édition de la Coupe d’Afrique des nations, le Ministère des sports a coopté des supporters ivoiriens pour aller soutenir les Eléphants à Cabinda, tous frais payés. Le comité d’animation et de soutien aux équipes nationales de Côte d’Ivoire (CASENCI), l’association des femmes supporters de Côte d’Ivoire (AFESCI) et bien d’autres structures, par le biais du CNSE, ont vu certains de leurs membres effectuer le déplacement de Cabinda. Malheureusement, ils ne vont pas percevoir leurs primes sur place comme indiquée. « Ils nous ont donné une partie à Cabinda. Le ministère dit qu’il donnera le reste à Abidjan. On attend toujours », nous a confié un supporter le jeudi 4 février 2010. Mais las d’attendre, certains supporters ont donc décidé de mettre l’affaire au grand jour, soupçonnant la tutelle de vouloir faire main basse sur ce qui leur est du. C’est ainsi que suite à un article de presse, le ministère Dagobert Banzio est rentré dans une colère noire. Car à en croire ses proches, il n’a jamais été dans l’intention de la tutelle d’escroquer des supporters ivoiriens. « Il s’est posé un problème au niveau du régisseur. Ils percevront leur argent ce lundi ou mardi. Mais ce n’est pas bon qu’ils agissent de la sorte. Avant, ils ne bénéficiaient pas de ce traitement de faveur. C’est regrettable qu’ils vilipendent le ministre Banzio pour un problème qui n’existe pas », a justifié un collaborateur du ministre. Pour lui, la tutelle ne compte plus s’impliquer dans le convoi de supporters à l’étranger. Il n’empêche, les supporters ivoiriens revenus de Cabinda attendent impatiemment leur du. « Tout devait être réglé en Angola. On ne pouvait pas rester ces bras croisés. Le ministre peut être de bonne foi, mais certains de ses collaborateurs étonnent parfois. C’est pourquoi on s’est fait entendre. L’argent a été décaissé pourquoi les gens tardent à nous donner notre part », a martelé une supportrice ivoirienne concernée par ce problème de prime. Cependant la tutelle doit s’en prendre à elle-même.
Un problème récurrent
« Nos primes ne sont pas encore payés ». Ce genre de propos est un refrain chez les athlètes ivoiriens après leur participation à une compétition internationale. « On a perçu la moitié à Ouaga et on attend le reste à Abidjan », relatait en colère les volleyeurs ivoiriens. Si la FIF réussi à gérer les questions de primes et autres sans compter sur la tutelle lors de certains déplacements des Eléphants, tel n’est pas le cas au niveau des sports dits mineurs. « J’attends encore que la tutelle me règle », a confié récemment Achi Degbo, le patron des Kayakistes qui a eu d’énormes difficultés pour organiser un championnat d’Afrique à Abidjan. « Bientôt, vous verrez ce que nous ferons d’un commun accord. Le ministre a mis en place une régie et elle nous cause trop de problème pour avoir notre argent. Tout se fait à crédit au ministère des sports », a fait remarqué un responsable de Fédération. Que prévoient-ils ? En attendant, la tutelle doit rectifier le tir pour éviter d’être toujours vouée aux gémonies.
Jacques Varnié
Le premier responsable du sport ivoirien, le ministre Dagobert Banzio a le sommeil troublé depuis la débâcle des Eléphants à la Can 2010. En plus des présidents de Fédérations qui prévoient des actions d’envergure pour dénoncer certaines pratiques ‘’mafieuses’’ qui ont cours au ministère, les supporters ivoiriens sont montés au créneau récemment. Ils réclament une indemnité de 9 millions F CFA à la tutelle comme promis pour la Can 2010 à Cabinda en Angola. On le savait, pour la 27e édition de la Coupe d’Afrique des nations, le Ministère des sports a coopté des supporters ivoiriens pour aller soutenir les Eléphants à Cabinda, tous frais payés. Le comité d’animation et de soutien aux équipes nationales de Côte d’Ivoire (CASENCI), l’association des femmes supporters de Côte d’Ivoire (AFESCI) et bien d’autres structures, par le biais du CNSE, ont vu certains de leurs membres effectuer le déplacement de Cabinda. Malheureusement, ils ne vont pas percevoir leurs primes sur place comme indiquée. « Ils nous ont donné une partie à Cabinda. Le ministère dit qu’il donnera le reste à Abidjan. On attend toujours », nous a confié un supporter le jeudi 4 février 2010. Mais las d’attendre, certains supporters ont donc décidé de mettre l’affaire au grand jour, soupçonnant la tutelle de vouloir faire main basse sur ce qui leur est du. C’est ainsi que suite à un article de presse, le ministère Dagobert Banzio est rentré dans une colère noire. Car à en croire ses proches, il n’a jamais été dans l’intention de la tutelle d’escroquer des supporters ivoiriens. « Il s’est posé un problème au niveau du régisseur. Ils percevront leur argent ce lundi ou mardi. Mais ce n’est pas bon qu’ils agissent de la sorte. Avant, ils ne bénéficiaient pas de ce traitement de faveur. C’est regrettable qu’ils vilipendent le ministre Banzio pour un problème qui n’existe pas », a justifié un collaborateur du ministre. Pour lui, la tutelle ne compte plus s’impliquer dans le convoi de supporters à l’étranger. Il n’empêche, les supporters ivoiriens revenus de Cabinda attendent impatiemment leur du. « Tout devait être réglé en Angola. On ne pouvait pas rester ces bras croisés. Le ministre peut être de bonne foi, mais certains de ses collaborateurs étonnent parfois. C’est pourquoi on s’est fait entendre. L’argent a été décaissé pourquoi les gens tardent à nous donner notre part », a martelé une supportrice ivoirienne concernée par ce problème de prime. Cependant la tutelle doit s’en prendre à elle-même.
Un problème récurrent
« Nos primes ne sont pas encore payés ». Ce genre de propos est un refrain chez les athlètes ivoiriens après leur participation à une compétition internationale. « On a perçu la moitié à Ouaga et on attend le reste à Abidjan », relatait en colère les volleyeurs ivoiriens. Si la FIF réussi à gérer les questions de primes et autres sans compter sur la tutelle lors de certains déplacements des Eléphants, tel n’est pas le cas au niveau des sports dits mineurs. « J’attends encore que la tutelle me règle », a confié récemment Achi Degbo, le patron des Kayakistes qui a eu d’énormes difficultés pour organiser un championnat d’Afrique à Abidjan. « Bientôt, vous verrez ce que nous ferons d’un commun accord. Le ministre a mis en place une régie et elle nous cause trop de problème pour avoir notre argent. Tout se fait à crédit au ministère des sports », a fait remarqué un responsable de Fédération. Que prévoient-ils ? En attendant, la tutelle doit rectifier le tir pour éviter d’être toujours vouée aux gémonies.
Jacques Varnié