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Sport Publié le lundi 8 février 2010 | Fanion

Que fait-on d’une équipe qui ne gagne pas ?

Après le fiasco des Eléphants à la CAN 2010 en Angola, les Ivoiriens sont partagés entre déception et exaspération. Ils y avaient tellement cru ! C’est pourquoi, dans leur grande majorité, ils demandent au président Jacques Anouma de réagir. A la fois pour assainir l’environnement des Eléphants, faire le tri au niveau des joueurs(entre les méritants et les tricheurs supposés) et imprimer un nouveau rythme à l’ensemble. Car, s’il est vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne, que fait-on d’une équipe qui ne gagne pas ? C’est là tout le défi que devra relever le patron de la Maison de Verre de Treichville. En 2006, en Egypte, les Eléphants avaient terminé la compétition sur le podium, ratant de peu la première marche.De plus,ils y avaient mis la manière. Il n’y avait donc aucune raison de leur en vouloir. Même si on aurait aimé les voir remporter le trophée. En 2008, soit deux ans plus tard, ils ont terminé
à la quatrième place, soit aux pieds du podium après une entame de compétition (tonitruante) qui avait fait rêver leurs supporters. Mais, pour cette 27e édition de la CAN, les Ivoiriens ne se sont même pas approchés du podium. Sortis à l’étape des quarts de finale par une vaillante formation d’Algérie, les Eléphants étaient totalement à côté de leurs pompes. Et pourtant, ils étaient les grandissimes favoris de la compétition. A raison, car ils ont mené la campagne pour les éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010 tambour battant. Ils ont même été la première sélection à être qualifiée pour cette CAN.Certains d’entre eux s’étaient même fendus d’une déclaration pour nous promettre le trophée continental. On peut donc, après leur débâcle, s’interroger. Que s’est-il passé pour que la meilleure sélection africaine supposée de ces quatre dernières années fasse si pâle figure en Angola ? Dans cet
exercice, il s’agit surtout de poser et de se poser les bonnes questions. Mais aussi d’y apporter les bonnes réponses. Et déjà, ici et là, des voix se sont élevées pour fustiger le coach Vahid Halilhodzic et demander sa démission. Au motif qu’il a failli. De toute évidence, oui ! Mais, faire du Franco-bosniaque le principal responsable de la débâcle des Eléphants pourrait occulter le vrai débat que pose cet ènième échec des Eléphants. Il ne faut donc pas se tromper et de personne et de débat. Visiblement, la solution au mal dont souffre la sélection nationale ne réside pas (seulement) dans le changement du premier responsable de l’encadrement technique. Ce n’est pas que cela mais, c’est aussi cela. Faut-il rappeler que depuis 2006, les Eléphants sont à leur quatrième entraîneur ? Mais, les résultats sont en déça de nos attentes. Il est donc évident qu’il faudra aller au-delà d’un éventuel changement
d’entraîneur. Comme l’a indiqué fort opportunément le président Anouma qui a promis de faire ‘’un nettoyage à sec’’ au lendemain de l’élimination des Eléphants à Cabinda. Une opération qui devrait concerner tous les compartiments de la sélection nationale. Mais aussi et surtout l’encadrement administratif qui a manifestement montré ses limites dans la gestion des hommes .A l’évidence ,il faut du sang neuf. Il faut de nouvelles personnes. Car ,si on ne change pas une équipe qui gagne ,on devrait ,en revanche, pouvoir changer une équipe qui ne gagne pas .Cela procède de la dynamique du progrès. Ainsi va la vie .Demain sera un autre jour.
Sportivement…
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