Amadou Gon Coulibaly (Secrétaire général déléguéet DNC d’ADO) : “C’est une dictature qui est en train de s’installer”
Nous avons été informés de la décision que le Conseil national de la Presse venait de prendre à l’encontre de “Le Patriote”. Trois jours de suspension de parution, sous le prétexte qu’un certain nombre d’articles visant quelques personnalités du FPI et Blé Goudé était contre la déontologie et contre l’ambiance générale qu’on veut apaiser. Donc, des articles que eux, ils considèrent comme injurieux. Suite à quoi, cette décision a été prise. Le président Alassane Ouattara étant en mission en Europe, la direction du parti a décidé de venir vous exprimer tout son soutien dans cette phase. Son soutien, parce que, si nous regardons bien, nous pouvons peut-être avoir à redire sur telle ou telle chose. La décision n’est fondamentalement pas une décision équitable et juste. Surtout quand on regarde l’ensemble des titres et donc globalement la manière dont l’actualité est traitée dans notre pays. Quand on regarde les journaux proches du FPI qui, tous les jours, injurient des personnes responsables, respectables et respectées dans ce pays et dans le monde entier, sans que cela ne puisse émouvoir qui que ce soit. Et lorsque pour des personnes que je ne voudrais pas qualifier, vous indiquez ce que vous avez indiqué, je suis surpris que là, on trouve qu’il y a problème. Donc, la décision n’est fondamentalement pas juste. Elle n’est pas équitable. Si l’on veut que la campagne soit apaisée, si l’on veut que les choses se passent globalement sans qu’il y ait de « dérapage » ici et là, la règle doit s’appliquer à tous. Il ne peut pas y avoir des personnes qui subissent et d’autres qui sont libres de faire n’importe quoi. Or malheureusement, c’est à cela que l’on assiste. Nous sommes donc venus vous exprimer tout notre soutien et toute notre solidarité. Aussi, dire qu’il faut que les Ivoiriens se rendent compte qu’il y a une volonté réelle d’instaurer une dictature dans ce pays. Et que nous ne devons pas nous laisser faire. Parce que quand on instrumentalise les Forces de défense et de sécurité ; quand on instrumentalise l’appareil judiciaire pour faire prendre des décisions qui sont totalement illégales ; quand on instrumentalise les médias d’Etat pour instaurer une pensée unique et vouloir influencer l’opinion ; et quand les autorités de régulation qui sont chargées d’assurer l’équité en la matière s’en mêlent et prennent parti en sanctionnant certains et en ne sanctionnant pas d’autres ; là, on est vraiment en train d’instaurer une dictature. Nous profitons donc de cette visite pour lancer un message à nos compatriotes. Pour leur dire que nous ne devons pas accepter l’instauration de cette dictature.
Il ne faudrait pas que cet événement vous inhibe. Parce que votre rôle dans cette lutte contre la dictature qu’on veut instaurer, demeure. Il ne faudrait pas donc qu’à partir de cette décision du CNP, vous vous inhibiez au point que cette mission importante qui doit être la vôtre ne soit pas parfaite. De toutes les manières, dans le cadre global de la gestion de la campagne, comme vous le savez, il y a un comité de communication présidé par Ally Coulibaly. «Le Patriote » y ait représenté. Vous harmoniserez donc pour avoir des thèmes pertinents qui pourraient éveiller la conscience des populations face à tous les dangers qui guettent aujourd’hui la Côte d’Ivoire. De toutes les manières, j’ai confiance. Et je sais qu’à l’avenir, vous ne perdez pas du tout quoi que ce soit, par rapport à votre capacité de dénonciation. Cela est extrêmement important. Cela aussi se fera de manière cohérente avec l’ensemble de la politique de communication dans le cadre de cette campagne. En tout cas, sachez que le président du Parti, le Dr. Alassane Dramane Ouattara et beaucoup d’Ivoiriens, qui n’admettent pas ce qui se fait actuellement en Côte d’Ivoire, vous soutiennent. Il faut donc que vous mainteniez le cap.
Henriette Dagri Diabaté (Secrétaire Général du RDR) : « Continuons de dire ce que nous avons à dire »
Comme l’a dit mon fils Amadou Gon, nous sommes venus vous renouveler nos encouragements. Parce que de toutes les façons, c’est maintenant que les choses commencent. Ce n’est donc qu’un début. Très souvent, il y aura ce genre de choses. Mais le plus important, c’est de pouvoir les remonter. Ce n’est pas à partir du premier événement de ce genre que nous devons arrêter notre lutte. Nous avons intérêt à toujours faire en sorte de nous faire entendre. Déjà que nos militants trouvent qu’on ne nous entend pas beaucoup. Il s’agit donc pour nous de continuer à dire ce que nous avons à dire, en respectant la vérité, en n’étant pas les premiers à attaquer. Mais nous ne devons pas non plus nous asseoir et regarder les gens faire ce qu’ils veulent. Je viens donc confirmer notre position que le ministre Amadou Gon vient de donner.
Hamed Bakayoko (DCC d’ADO chargé de la Jeunesse) : « S’ils veulent nous intimider, ils se trompent»
Le régime en face doit comprendre une chose aujourd’hui. C’est qu’aucune dictature au monde n’a prospéré durablement. Tous les dictateurs aujourd’hui, quand ils sont encore en vie, sont au Tribunal pénal international (TPI) ou devant les tribunaux. Je le répète, aucune dictature n’a prospéré. Je pense que les gens en face, je ne sais pas pour quelle raison, minimisent notre détermination et notre capacité à ne pas fléchir au nom de l’intérêt de notre pays, au nom de l’intérêt de nos peuples. Moi, je pense que Le Patriote est aguerri. Nous ne sommes pas à notre première attaque de ce type. Il y a quelques années, c’est toute la rédaction qui était saccagée et brûlée. Plus loin, ce sont ses dirigeants qui étaient arrêtés. C’est la preuve que nous avons foi en ce que nous faisons. J’invite les journalistes et l’ensemble des travailleurs à faire en sorte que le journal demeure un journal de qualité. Il y a tous les jours des personnes honorables qui sont attaquées et insultées. Si le CNP veut donc sanctionner des gens, il devrait regarder de ce côté-là. Aujourd’hui, je vous invite à vous inscrire dans ce qui est sérieux, dans ce qui est grand. C’est le travail bien fait dans le professionnalisme. Gardez votre sang froid, parce que l’équipe qui est en face a trop de faiblesses. Il faut étaler ces faiblesses-là. C’est une équipe qui est faible et je pense qu’on n’a pas besoin d’élever le ton pour montrer ses faiblesses, pour mettre à nue ses incapacités, pour mettre à nue toutes ses dérives et dire que ces gens-là sont en train de mettre en mal le pays. Il faut dire qu’ils sont en train d’entraîner le pays dans la souffrance. On ne peut pas et on n’acceptera jamais que le pays soit conduit dans le gouffre. S’ils veulent vous intimider, je pense qu’ils se trompent. On se connaît dans ce pays et on les connaît. On ne sait pas pourquoi ils veulent nous impressionner. Si pour nous impressionner, je peux affirmer qu’ils perdent leur temps. Ils perdent leur temps, parce qu’au contraire plus ils menaceront la vie de ce pays, l’avenir radieux de ce pays, notre engagement sera plus fort. Je voudrais apporter un plus à nos jeunes frères et dire que tous les peuples qui ont gagné leur liberté, l’ont fait à ce prix là. Nous, seront toujours à vos côtés. Ce genre de situations, sont faites pour vous déstabiliser. Il faut donc que nous puissions être à vos côtés pour que cela ne vous déstabiliser. Nous seront là pour vos apporter notre soutien moral, financier et vous inviter vous-même à relever le défi. Relevez le défi de la qualité, c’est possible. Vous avez gagné en maturité, il faut consolider cet acquit. Soyez un journal de qualité. Ne polluer pas la force, la pertinence de vos arguments par des attaques personnelles qui n’apportent rien au débat général. Allez-y à l’essentiel, qui est de dire que ce pays ne va pas bien, ce pays va mal, il est mal gouverné. Le plus grave est que ce pays veut être confisqué par une dictature naissante, qui ne veut pas aller aux élections. En réalité, ce pays aspire aux élections. Les élections, c’est donner la parole au peuple. Allons donner la parole au peuple. Il ne suffit pas de venir parler à la télévision pour dire qu’on est légitime alors qu’en réalité, les Ivoiriens ne vous aiment pas. Vous savez que vous n’avez aucun pouvoir sur eux, parce qu’ils ne vous aiment pas, vous n’avez pas leur onction. Allons enfin aux élections, c’est une réclame qui est nationale et international. C’est un besoin des Ivoiriens.
Kandia Camara (DCC chargée de la mobilisation féminine) : « Le CNP a eu la mémoire sélective »
Je vous parle ici au nom de toutes les femmes du RDR. Et au-delà des femmes du RDR, c’est nom de toutes les femmes de Côte d’Ivoire que je m’adresse à vous. Depuis que cette décision du CNP est tombée, vous ne pouvez pas imaginer le nombre de coups de fil qu’il y a eu entre les unes et les autres pour exprimer leur désapprobation par rapport à cette décision. Et comme on le dit, à quelque chose, malheur est bon. Parce que cet événement prouve que le CNP est très partisan. Nous sommes en Côte d’Ivoire et nous voyons tout ce qui se dit quotidiennement dans les journaux proches du FPI, surtout à l’encontre des honnêtes citoyens de ce pays. Et le CNP n’a jamais réagi. Nous estimons donc que ces dirigeants ont eu la mémoire un peu sélective. La décision est injuste. Nous sommes donc là pour vous exprimer tout notre soutien. Pour vous dire aussi que nous vous apportons tous nos encouragements. Parce qu’à notre sens, ce ne sont pas à cause de vos articles qu’on vous sanctionne. Mais plutôt, parce que vous avez touché là où ça fait mal. Vous avez touché quelqu’un sur qui et autour de qui est basée toute leur stratégie pour se maintenir au pouvoir. Il s’agit de Blé Goudé. Sinon nous voyons tous qu’à longueur de journée, des personnalités respectables sont insultées sans qu’on ne dise mot. Nous pensons donc que si le CNP a réagi, c’est bien par rapport à cet individu. En tout cas, nous vous apportons tous nos soutiens et tous nos encouragements. Et pour marquer de façon matérielle ce soutien, nous avons décidé de lancer l’opération «Achat de quatre numéros de «Le Patriote » par militant » ce lundi. Une façon pour nous de vous aider à compenser le manque à gagner des trois jours de suspension.
Recueillis par Diawara Samou
Nous avons été informés de la décision que le Conseil national de la Presse venait de prendre à l’encontre de “Le Patriote”. Trois jours de suspension de parution, sous le prétexte qu’un certain nombre d’articles visant quelques personnalités du FPI et Blé Goudé était contre la déontologie et contre l’ambiance générale qu’on veut apaiser. Donc, des articles que eux, ils considèrent comme injurieux. Suite à quoi, cette décision a été prise. Le président Alassane Ouattara étant en mission en Europe, la direction du parti a décidé de venir vous exprimer tout son soutien dans cette phase. Son soutien, parce que, si nous regardons bien, nous pouvons peut-être avoir à redire sur telle ou telle chose. La décision n’est fondamentalement pas une décision équitable et juste. Surtout quand on regarde l’ensemble des titres et donc globalement la manière dont l’actualité est traitée dans notre pays. Quand on regarde les journaux proches du FPI qui, tous les jours, injurient des personnes responsables, respectables et respectées dans ce pays et dans le monde entier, sans que cela ne puisse émouvoir qui que ce soit. Et lorsque pour des personnes que je ne voudrais pas qualifier, vous indiquez ce que vous avez indiqué, je suis surpris que là, on trouve qu’il y a problème. Donc, la décision n’est fondamentalement pas juste. Elle n’est pas équitable. Si l’on veut que la campagne soit apaisée, si l’on veut que les choses se passent globalement sans qu’il y ait de « dérapage » ici et là, la règle doit s’appliquer à tous. Il ne peut pas y avoir des personnes qui subissent et d’autres qui sont libres de faire n’importe quoi. Or malheureusement, c’est à cela que l’on assiste. Nous sommes donc venus vous exprimer tout notre soutien et toute notre solidarité. Aussi, dire qu’il faut que les Ivoiriens se rendent compte qu’il y a une volonté réelle d’instaurer une dictature dans ce pays. Et que nous ne devons pas nous laisser faire. Parce que quand on instrumentalise les Forces de défense et de sécurité ; quand on instrumentalise l’appareil judiciaire pour faire prendre des décisions qui sont totalement illégales ; quand on instrumentalise les médias d’Etat pour instaurer une pensée unique et vouloir influencer l’opinion ; et quand les autorités de régulation qui sont chargées d’assurer l’équité en la matière s’en mêlent et prennent parti en sanctionnant certains et en ne sanctionnant pas d’autres ; là, on est vraiment en train d’instaurer une dictature. Nous profitons donc de cette visite pour lancer un message à nos compatriotes. Pour leur dire que nous ne devons pas accepter l’instauration de cette dictature.
Il ne faudrait pas que cet événement vous inhibe. Parce que votre rôle dans cette lutte contre la dictature qu’on veut instaurer, demeure. Il ne faudrait pas donc qu’à partir de cette décision du CNP, vous vous inhibiez au point que cette mission importante qui doit être la vôtre ne soit pas parfaite. De toutes les manières, dans le cadre global de la gestion de la campagne, comme vous le savez, il y a un comité de communication présidé par Ally Coulibaly. «Le Patriote » y ait représenté. Vous harmoniserez donc pour avoir des thèmes pertinents qui pourraient éveiller la conscience des populations face à tous les dangers qui guettent aujourd’hui la Côte d’Ivoire. De toutes les manières, j’ai confiance. Et je sais qu’à l’avenir, vous ne perdez pas du tout quoi que ce soit, par rapport à votre capacité de dénonciation. Cela est extrêmement important. Cela aussi se fera de manière cohérente avec l’ensemble de la politique de communication dans le cadre de cette campagne. En tout cas, sachez que le président du Parti, le Dr. Alassane Dramane Ouattara et beaucoup d’Ivoiriens, qui n’admettent pas ce qui se fait actuellement en Côte d’Ivoire, vous soutiennent. Il faut donc que vous mainteniez le cap.
Henriette Dagri Diabaté (Secrétaire Général du RDR) : « Continuons de dire ce que nous avons à dire »
Comme l’a dit mon fils Amadou Gon, nous sommes venus vous renouveler nos encouragements. Parce que de toutes les façons, c’est maintenant que les choses commencent. Ce n’est donc qu’un début. Très souvent, il y aura ce genre de choses. Mais le plus important, c’est de pouvoir les remonter. Ce n’est pas à partir du premier événement de ce genre que nous devons arrêter notre lutte. Nous avons intérêt à toujours faire en sorte de nous faire entendre. Déjà que nos militants trouvent qu’on ne nous entend pas beaucoup. Il s’agit donc pour nous de continuer à dire ce que nous avons à dire, en respectant la vérité, en n’étant pas les premiers à attaquer. Mais nous ne devons pas non plus nous asseoir et regarder les gens faire ce qu’ils veulent. Je viens donc confirmer notre position que le ministre Amadou Gon vient de donner.
Hamed Bakayoko (DCC d’ADO chargé de la Jeunesse) : « S’ils veulent nous intimider, ils se trompent»
Le régime en face doit comprendre une chose aujourd’hui. C’est qu’aucune dictature au monde n’a prospéré durablement. Tous les dictateurs aujourd’hui, quand ils sont encore en vie, sont au Tribunal pénal international (TPI) ou devant les tribunaux. Je le répète, aucune dictature n’a prospéré. Je pense que les gens en face, je ne sais pas pour quelle raison, minimisent notre détermination et notre capacité à ne pas fléchir au nom de l’intérêt de notre pays, au nom de l’intérêt de nos peuples. Moi, je pense que Le Patriote est aguerri. Nous ne sommes pas à notre première attaque de ce type. Il y a quelques années, c’est toute la rédaction qui était saccagée et brûlée. Plus loin, ce sont ses dirigeants qui étaient arrêtés. C’est la preuve que nous avons foi en ce que nous faisons. J’invite les journalistes et l’ensemble des travailleurs à faire en sorte que le journal demeure un journal de qualité. Il y a tous les jours des personnes honorables qui sont attaquées et insultées. Si le CNP veut donc sanctionner des gens, il devrait regarder de ce côté-là. Aujourd’hui, je vous invite à vous inscrire dans ce qui est sérieux, dans ce qui est grand. C’est le travail bien fait dans le professionnalisme. Gardez votre sang froid, parce que l’équipe qui est en face a trop de faiblesses. Il faut étaler ces faiblesses-là. C’est une équipe qui est faible et je pense qu’on n’a pas besoin d’élever le ton pour montrer ses faiblesses, pour mettre à nue ses incapacités, pour mettre à nue toutes ses dérives et dire que ces gens-là sont en train de mettre en mal le pays. Il faut dire qu’ils sont en train d’entraîner le pays dans la souffrance. On ne peut pas et on n’acceptera jamais que le pays soit conduit dans le gouffre. S’ils veulent vous intimider, je pense qu’ils se trompent. On se connaît dans ce pays et on les connaît. On ne sait pas pourquoi ils veulent nous impressionner. Si pour nous impressionner, je peux affirmer qu’ils perdent leur temps. Ils perdent leur temps, parce qu’au contraire plus ils menaceront la vie de ce pays, l’avenir radieux de ce pays, notre engagement sera plus fort. Je voudrais apporter un plus à nos jeunes frères et dire que tous les peuples qui ont gagné leur liberté, l’ont fait à ce prix là. Nous, seront toujours à vos côtés. Ce genre de situations, sont faites pour vous déstabiliser. Il faut donc que nous puissions être à vos côtés pour que cela ne vous déstabiliser. Nous seront là pour vos apporter notre soutien moral, financier et vous inviter vous-même à relever le défi. Relevez le défi de la qualité, c’est possible. Vous avez gagné en maturité, il faut consolider cet acquit. Soyez un journal de qualité. Ne polluer pas la force, la pertinence de vos arguments par des attaques personnelles qui n’apportent rien au débat général. Allez-y à l’essentiel, qui est de dire que ce pays ne va pas bien, ce pays va mal, il est mal gouverné. Le plus grave est que ce pays veut être confisqué par une dictature naissante, qui ne veut pas aller aux élections. En réalité, ce pays aspire aux élections. Les élections, c’est donner la parole au peuple. Allons donner la parole au peuple. Il ne suffit pas de venir parler à la télévision pour dire qu’on est légitime alors qu’en réalité, les Ivoiriens ne vous aiment pas. Vous savez que vous n’avez aucun pouvoir sur eux, parce qu’ils ne vous aiment pas, vous n’avez pas leur onction. Allons enfin aux élections, c’est une réclame qui est nationale et international. C’est un besoin des Ivoiriens.
Kandia Camara (DCC chargée de la mobilisation féminine) : « Le CNP a eu la mémoire sélective »
Je vous parle ici au nom de toutes les femmes du RDR. Et au-delà des femmes du RDR, c’est nom de toutes les femmes de Côte d’Ivoire que je m’adresse à vous. Depuis que cette décision du CNP est tombée, vous ne pouvez pas imaginer le nombre de coups de fil qu’il y a eu entre les unes et les autres pour exprimer leur désapprobation par rapport à cette décision. Et comme on le dit, à quelque chose, malheur est bon. Parce que cet événement prouve que le CNP est très partisan. Nous sommes en Côte d’Ivoire et nous voyons tout ce qui se dit quotidiennement dans les journaux proches du FPI, surtout à l’encontre des honnêtes citoyens de ce pays. Et le CNP n’a jamais réagi. Nous estimons donc que ces dirigeants ont eu la mémoire un peu sélective. La décision est injuste. Nous sommes donc là pour vous exprimer tout notre soutien. Pour vous dire aussi que nous vous apportons tous nos encouragements. Parce qu’à notre sens, ce ne sont pas à cause de vos articles qu’on vous sanctionne. Mais plutôt, parce que vous avez touché là où ça fait mal. Vous avez touché quelqu’un sur qui et autour de qui est basée toute leur stratégie pour se maintenir au pouvoir. Il s’agit de Blé Goudé. Sinon nous voyons tous qu’à longueur de journée, des personnalités respectables sont insultées sans qu’on ne dise mot. Nous pensons donc que si le CNP a réagi, c’est bien par rapport à cet individu. En tout cas, nous vous apportons tous nos soutiens et tous nos encouragements. Et pour marquer de façon matérielle ce soutien, nous avons décidé de lancer l’opération «Achat de quatre numéros de «Le Patriote » par militant » ce lundi. Une façon pour nous de vous aider à compenser le manque à gagner des trois jours de suspension.
Recueillis par Diawara Samou