La chaîne du froid concerne aussi le malade !

Si la chaîne du froid est généralement bien maîtrisée par les professionnels de la distribution pharmaceutique, sa gestion se grippe trop souvent au bout de la chaîne, lorsque le médicament passe entre les mains du patient.

Or il est essentiel que l’ensemble du processus soit parfaitement sécurisé. Et ce ne sont pas les moyens isothermes qui font défaut.

On ne le répétera jamais assez, le médicament n’est pas un bonbon que l’on glisse dans sa poche. Surtout s’il est sensible aux variations de température ou à la chaleur. Dégradation des principes actifs, prolifération microbienne, modifications physico-chimiques susceptibles d’altérer les qualités fondamentales du produit… toute rupture dans la chaîne du froid est une menace. Pour les médicaments comme pour les aliments, d’ailleurs ! Le shopping, c’est donc avant le passage chez le pharmacien… et certainement pas après.

D’autant plus qu’avec l’arrivée des biomédicaments, les conditions de transport et de stockage font l’objet de contraintes sans commune mesure avec celles des médicaments « classiques ». Il faut donc redoubler de vigilance. Prenez toujours conseil de votre pharmacien. Pour le trajet entre l’officine et votre habitation, un petit sac isotherme est parfaitement adapté.

Quant au réfrigérateur, quelques règles de base vous éviteront les mauvaises surprises : ne stockez jamais vos médicaments dans la porte ou le bac à légumes, la température n’y est pas régulée. Eloignez-les également de la paroi du fond pour éviter tout risque de gel. Enfin, assurez-vous que le joint du réfrigérateur n’est ni décollé, ni usé. Une perte de température même minime, peut en effet se révéler dangereuse.

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