Vertu morale et religion en occident: se regarder autrement pour mieux vivre ensemble.

Pour beaucoup de musulmans, en occident, il n'y a ni vertu, ni religion et ni morale. « Là-bas, on peut faire ce qu'on veut, comme on veut et quand on veut ». Cependant, avec l'explosion et la diversification des moyens de communication, ce jugement presqu'à l'emporte pièce comporte plusieurs pièges. Pour appuyer ce jugement personnel quatre évènements me viennent à l'esprit : Les conséquences des aventures extraconjugales de plusieurs vedettes du sport, du cinéma et de la politique. Il s'agit du roi du golfe Tiger Woods, du joueur vedette de l'Angleterre, John Terry, de la femme du Premier Ministre d'Irlande du Nord et le cinéaste Franco-polonais, Roman Polanski.
Le parcours de Tiger Woods était jusque là sans faute. Père et mari modèle dans la vie, joueur génial au golf, l'Amérique l'admirait. Il était riche et avait plus d'un millions de fans. Les sponsors lui apportaient 50 milliards de francs CFA par an, soit plus de 4 milliards par mois. Après la révélation de ses relations extra-conjugales, Tiger Woods, le plus riche sportif de la terre a vu presque tous ses sponsors l'abandonner dès les révélations sur sa vie privée. Il a perdu des contrats de millions de dollars. Le joueur vedette et capitaine de l'équipe d'Angleterre, John Terry a été contraint d'abandonner son brassard de capitaine pour avoir eu des relations intimes avec l'épouse d'un coéquipier. Avec en prime la perte de 14 milliards de francs CFA en provenance de ses sponsors. Quand au Premier Ministre d'Irlande du Nord Peter Robinson, il a gelé momentanément son service dès la révélation d'une affaire entre son épouse et un jeune homme qui a à peine le tiers de l'âge de sa femme. Le dernier cas, celui de Roman Polanski est le plus symptomatique de la place de la morale et de la vertu en Occident. Il a été condamné par la loi pour avoir eu des relations avec une femme mineure américaine de Californie, il y a plus de trente (30) ans.

Sous nos tropiques on dirait : « Mais ! On est où là ?»

Bien entendu, on rencontre aussi bien dans les rues de Bombay, Abidjan, San Francisco, Londres… des vices et des vices. Mais la différence entre nos pays, nos sociétés et celles de l'occident est que le vice est condamné tout particulièrement chez ceux qui sont considérés comme des modèles, ceux qui doivent gérer les affaires de l'Etat et ceux qui sont susceptibles d'influencer le comportement de la jeunesse. En un mot comme cent, la vertu et la morale sont des valeurs universelles, et les mieux partagées. L'humilité et la tolérance commandent qu'on regarde les autres autrement.

A la semaine prochaine
Incha’ Allah