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Société Publié le mercredi 10 février 2010 | Le Mandat

Lycées, universités, grandes écoles - Pourquoi les résultats seront encore catastrophiques

Les résultats catastrophiques qu’ont connus les différents examens en fin d’année académique 2008-2009 risquent de se répéter cette année 2010.

Les années antérieures, que ce soit lors des examens du primaire que ceux du secondaire et du supérieur, les résultats ont été mauvais à tous les niveaux. Dans cette débâcle, tous les acteurs de l’éducation, à savoir : le ministère de l’Education nationale, les enseignants, les parents et les élèves eux-mêmes ont été indexés. Mais, la paille n’a pu être détectée dans l’œil de qui que ce soit, parce que chacun a tenu mordicus à se dédouaner. Cela semble n’avoir pas servi puisque les germes d’autres échecs sont en train de se mettre en place. La raison est qu’en plein milieu de l’année académique 2009-2010, les Ivoiriens et les habitants de la Côte d’Ivoire sont contraints à se plier aux désagréments que cause le délestage. Cela cause d’énormes préjudices à tout le monde certes, mais aux élèves et étudiants surtout. Comme pour dire que les plus gros perdants dans cette histoire ne peuvent être que les élèves et étudiants qui ne peuvent malheureusement plus étudier les soirs à cause du manque d’électricité. Désormais plongés dans le noir à cause du délestage, ils étudieront, pour ceux qui ont les moyens, avec des lampes-tempêtes ou des groupes électrogènes. Quand on sait que plus de la moitié des ivoiriens n’arrivent pas à avoir plus de 500Fcfa par jour, il se pose, dès lors, la difficulté pour les apprenants qui ont besoin de réviser leurs leçons et faire leurs devoir et des exercices avant de se rendre le lendemain à l’école, d’étudier convenablement. Ne dit-on pas que les examens se préparent dès le premier jour des classes ? Dans de telles conditions, comment cette exigence peut-elle être mise à exécution ? Ce sont autant de situations qui préparent, à n’en point douter, à des résultats catastrophiques dans l’enseignement. Alors, qu’on n’aille pas chercher ailleurs les causes de cet échec ou accuser les sorciers, mais plutôt qu’on se tourne vers les autorités qui n’ont pu assurer de meilleures conditions de travail aux futurs cadres de ce pays. Sinon, l’avenir du pays serait hypothéqué par la faute des dirigeants insoucieux.

Nathalie Kassi
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