Dans une interview accordée à Islam Info, El Hadj Konaté Dramane, président de la Fondation Tidjanie de Bienfaisance présente son organisation dont le souci majeur est la construction du centre de santé. Entretien...
Votre organisation a offert le jeudi 14 janvier dernier aux élèves de l’EPP Adjamé 1 et 2 un important lot de kit scolaire, dans quel cadre s’inscrit cette action?
Cette action fait partie de notre programme triennal 2009 à 2012. Ce n'est qu'un début. Ce n'est pas
l’analphabétisme seulement que la fondation tient à combattre. Mais le bien être social que la fondation recherche.
Les écoles islamiques sont également dans ce programme social ?
Toutes les écoles sont dans notre programme. Avant l'ouverture du centre Cheick Ibrahima Sonta à Abobo Pk18, nous avons fait un don de 200 kits scolaires. Tous ces dons font partie de notre credo qui est “partage”. Notre priorité aujourd'hui, est la construction de notre centre de santé. C’est un projet phare.
Votre crédo est le partage. Pourquoi ?
Le partage, parce que notre société regorge en son sein beaucoup d'indigents qui ont besoin d'être aidés. A la FIB, nous nous sommes dit qu'il faut réunir quelques modestes moyens pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. C'est la raison pour laquelle la fondation a établi ce projet sur trois ans.
A part ce projet phare, quels sont les autres projets de la fondation ?
Permettez-moi de préciser que la Fondation Tidjanie de Bienfaisance est une idée conçue par le Khalife Général des Tidjanis en Côte d'Ivoire, le Cheick El Hadj Moustapha Sonta. Le Khalife étant un guide spirituel et ne pouvant pas assumer à la fois les deux fonctions, il a jugé bon de nous concéder le côté social pour l'accompagner dans l'exercice de sa mission. en ce qui concerne les projets, ils sont nombreux. Pour l’instant, tous nos efforts sont concentrés sur la construction du Centre de santé.
Quels sont les moyens dont vous disposez?
Notre crédo étant “le partage”, nous pensons qu’en unissant nos modestes moyens, nous pourrons, en toute sincérité, gagner notre pari. Celui de mettre à la disposition de la population, ce centre de santé. Tout est question de conviction. Et nous pensons que la FTB essaie de jouer sa partition.
La formation de vos membres est par ailleurs une préocccupation...
La formation des membres est aussi un souci. A ce niveau, il est important de souligner qu'il y a deux types de formation. Il y a des formations spirituelles que nous recevons du Khalife lui-même. Cette formation est importante pour nous parce qu'au niveau de la fondation, il n'y a que des cadres qui n'ont pas fait d’études islamiques profondes. Pour combler ce vide nous suivons ces formations avec beaucoup d'intérêts. Notons que cette formation est destinée uniquement aux membres de la fondation. L'autre type de formation concerne tout le monde. Nous invitons d'éminentes personnalités du monde universitaire et religieux qui viennent à notre siège au Plateau pour échanger avec nous sur des sujets religieux ou académiques.
Cela fait plus de quatre ans que la fondation existe. Quel bilan à mi-parcours pouvez-vous faire ?
Je suis très embêté lorsqu'on me demande de faire un bilan. Je ferai le bilan quand le centre de santé sortira de terre.
Justement, où en êtes-vous avec ce projet ?
Nous avons déjà acquit le terrain. Nous sommes en train de travailler sur le projet. Le coût de la construction avoisine les 150 millions de Fcfa. Cela nécessite donc une préparation, à savoir la recherche de fonds qui n'est pas chose aisée aujourd'hui.
Tous les membres de la FTB y pensent. C'est notre souci majeur.
Où ce centre de santé sera-t-il construit ?
Le terrain est situé à N'Dotré, pas loin d'Abobo PK18.
Alors, quelles sont les perspectives de la Fondation ?
Pour votre information, on vient d'ouvrir notre siège en France. On envisage aussi créer notre institution de micro finance. Tout celà dans le souci d'aider la communauté. Permettre aussi à l’indigent de se prendre en charge. La fondation jouera le rôle qui est le tien.
Ne trouvez-vous pas opportun d'avoir des délégations à l'intérieur du pays ?
On y pense. Mais déjà, il faut asseoir les bases solides au niveau d'Abidjan. Une fois cela terminé, nous pouvons penser à la création des délégations à l'intérieur du pays et pourquoi pas partout dans le monde. Tout est une question de confiance et de volonté de lutté pour la cause de Dieu. Vous savez qu'aujourd'hui et compte tenu de la situation socio politique du pays, il n'est pas facile d'avoir des gens qui sont engagés pour la cause de Dieu comme on le souhaiterait au niveau de la fondation. Pour vous dire que c'est un projet qui nous tient à cœur. Je crois que vous faites allusion à notre représentant en France.
A propos d'engagement, que pouvez-vous dire à ce niveau pour vos membres ?
Dieu merci au niveau de la fondation tout est engagement. L'engagement est à plusieurs degrés. Je profite de votre canal pour encourager et féliciter mes collaborateurs. Certes ce n'est pas facile. Mais, avec les bénédictions du Khalife et des autres nous atteindrons, inch’Allah,nos objectifs.
Que pensez-vous de la communauté musulmane ?
Je pense que nous avons une bonne communauté. Il faut espérer et se donner les moyens d'aller où on veut. Avec l'aide de Dieu, nous pourrons relever les nombreux défis.
Selon vous, que doit faire la communauté dans l'immédiat?
Avoir la crainte de Dieu. Etre tolérante. S'aimer. Nous appartenons à la même famille. Il y a un canevas que le Prophète a tracé. Restons dans ce canevas.
Que pensez-vous d’Islam Info?
C'est notre seul hebdomadaire. En tant qu'abonné, je demande à tous les musulmans de le soutenir. Que Dieu fasse qu'il aille de l'avant. Qu'il devienne un quotidien. Qu'Islam info prospère... Je demande aux membres de la Fondation d'être soudés et de continuer ce qu'ils ont commencé. Le succès est au bout de l’effort.
Fané N'facoro
Coll. Sanogo Abou Amirat
Votre organisation a offert le jeudi 14 janvier dernier aux élèves de l’EPP Adjamé 1 et 2 un important lot de kit scolaire, dans quel cadre s’inscrit cette action?
Cette action fait partie de notre programme triennal 2009 à 2012. Ce n'est qu'un début. Ce n'est pas
l’analphabétisme seulement que la fondation tient à combattre. Mais le bien être social que la fondation recherche.
Les écoles islamiques sont également dans ce programme social ?
Toutes les écoles sont dans notre programme. Avant l'ouverture du centre Cheick Ibrahima Sonta à Abobo Pk18, nous avons fait un don de 200 kits scolaires. Tous ces dons font partie de notre credo qui est “partage”. Notre priorité aujourd'hui, est la construction de notre centre de santé. C’est un projet phare.
Votre crédo est le partage. Pourquoi ?
Le partage, parce que notre société regorge en son sein beaucoup d'indigents qui ont besoin d'être aidés. A la FIB, nous nous sommes dit qu'il faut réunir quelques modestes moyens pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. C'est la raison pour laquelle la fondation a établi ce projet sur trois ans.
A part ce projet phare, quels sont les autres projets de la fondation ?
Permettez-moi de préciser que la Fondation Tidjanie de Bienfaisance est une idée conçue par le Khalife Général des Tidjanis en Côte d'Ivoire, le Cheick El Hadj Moustapha Sonta. Le Khalife étant un guide spirituel et ne pouvant pas assumer à la fois les deux fonctions, il a jugé bon de nous concéder le côté social pour l'accompagner dans l'exercice de sa mission. en ce qui concerne les projets, ils sont nombreux. Pour l’instant, tous nos efforts sont concentrés sur la construction du Centre de santé.
Quels sont les moyens dont vous disposez?
Notre crédo étant “le partage”, nous pensons qu’en unissant nos modestes moyens, nous pourrons, en toute sincérité, gagner notre pari. Celui de mettre à la disposition de la population, ce centre de santé. Tout est question de conviction. Et nous pensons que la FTB essaie de jouer sa partition.
La formation de vos membres est par ailleurs une préocccupation...
La formation des membres est aussi un souci. A ce niveau, il est important de souligner qu'il y a deux types de formation. Il y a des formations spirituelles que nous recevons du Khalife lui-même. Cette formation est importante pour nous parce qu'au niveau de la fondation, il n'y a que des cadres qui n'ont pas fait d’études islamiques profondes. Pour combler ce vide nous suivons ces formations avec beaucoup d'intérêts. Notons que cette formation est destinée uniquement aux membres de la fondation. L'autre type de formation concerne tout le monde. Nous invitons d'éminentes personnalités du monde universitaire et religieux qui viennent à notre siège au Plateau pour échanger avec nous sur des sujets religieux ou académiques.
Cela fait plus de quatre ans que la fondation existe. Quel bilan à mi-parcours pouvez-vous faire ?
Je suis très embêté lorsqu'on me demande de faire un bilan. Je ferai le bilan quand le centre de santé sortira de terre.
Justement, où en êtes-vous avec ce projet ?
Nous avons déjà acquit le terrain. Nous sommes en train de travailler sur le projet. Le coût de la construction avoisine les 150 millions de Fcfa. Cela nécessite donc une préparation, à savoir la recherche de fonds qui n'est pas chose aisée aujourd'hui.
Tous les membres de la FTB y pensent. C'est notre souci majeur.
Où ce centre de santé sera-t-il construit ?
Le terrain est situé à N'Dotré, pas loin d'Abobo PK18.
Alors, quelles sont les perspectives de la Fondation ?
Pour votre information, on vient d'ouvrir notre siège en France. On envisage aussi créer notre institution de micro finance. Tout celà dans le souci d'aider la communauté. Permettre aussi à l’indigent de se prendre en charge. La fondation jouera le rôle qui est le tien.
Ne trouvez-vous pas opportun d'avoir des délégations à l'intérieur du pays ?
On y pense. Mais déjà, il faut asseoir les bases solides au niveau d'Abidjan. Une fois cela terminé, nous pouvons penser à la création des délégations à l'intérieur du pays et pourquoi pas partout dans le monde. Tout est une question de confiance et de volonté de lutté pour la cause de Dieu. Vous savez qu'aujourd'hui et compte tenu de la situation socio politique du pays, il n'est pas facile d'avoir des gens qui sont engagés pour la cause de Dieu comme on le souhaiterait au niveau de la fondation. Pour vous dire que c'est un projet qui nous tient à cœur. Je crois que vous faites allusion à notre représentant en France.
A propos d'engagement, que pouvez-vous dire à ce niveau pour vos membres ?
Dieu merci au niveau de la fondation tout est engagement. L'engagement est à plusieurs degrés. Je profite de votre canal pour encourager et féliciter mes collaborateurs. Certes ce n'est pas facile. Mais, avec les bénédictions du Khalife et des autres nous atteindrons, inch’Allah,nos objectifs.
Que pensez-vous de la communauté musulmane ?
Je pense que nous avons une bonne communauté. Il faut espérer et se donner les moyens d'aller où on veut. Avec l'aide de Dieu, nous pourrons relever les nombreux défis.
Selon vous, que doit faire la communauté dans l'immédiat?
Avoir la crainte de Dieu. Etre tolérante. S'aimer. Nous appartenons à la même famille. Il y a un canevas que le Prophète a tracé. Restons dans ce canevas.
Que pensez-vous d’Islam Info?
C'est notre seul hebdomadaire. En tant qu'abonné, je demande à tous les musulmans de le soutenir. Que Dieu fasse qu'il aille de l'avant. Qu'il devienne un quotidien. Qu'Islam info prospère... Je demande aux membres de la Fondation d'être soudés et de continuer ce qu'ils ont commencé. Le succès est au bout de l’effort.
Fané N'facoro
Coll. Sanogo Abou Amirat