Il y a beaucoup de cas de crispation, il a des cas de revendications ronflantes qui opposent aujourd'hui les différents protagonistes du clan présidentiel. Il y a notamment la direction et la gouvernance de la Commission électorale indépendante (Cei). Il y a également des revendications récurrentes relatives à une réforme en profondeur dans le sens d'un certain équilibre de la Commission électorale indépendante formulée par le camp présidentiel. Il y a la question même de la liste électorale provisoire, notamment ces échauffourées autour du contentieux judiciaire et des contestations des décisions de radiation prononcées par certains magistrats, décisions qui ont occasionné quelques troubles à l'ordre public dans certaines localités de l'intérieur du pays. Il y a donc une série de questions qui préoccupent la classe politique. Je crois que le Premier ministre et le facilitateur doivent mettre en œuvre la procédure qui avait été employée pour en arriver à la signature de l'Accord de Ouagadougou, à savoir élaborer d'abord le catalogue des revendications et des cas de crispation d'une part. A partir de là, on tirera un ordre du jour à proposer aux différents protagonistes. Et, ensuite élaborer un catalogue de propositions consensuelles qui puissent parvenir à concilier les positions.
Propos retranscrits par M.D.
Propos retranscrits par M.D.