Franchement, les dirigeants du football africains sont désespérants. Dans l’affaire du Togo, jamais un dirigeant de fédération africaine n’a osé lever le petit doigt. Jamais ils n’ont été incapables d’envoyer officiellement un mot de compassion ou de soutien au peuple togolais. Et plus grave, l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa), à laquelle appartient le Togo, n’a osé bouger. Aucun message de soutien. Franchement, ils sont désespérants. Car ils ont sans doute peur de la réaction du roi Issa Hayatou, s’ils empruntent une autre voie. La plupart de ces dirigeants sont souvent membres de commissions ou membres du comité exécutif de la Caf. Ils sont accrochés aux prébendes, qu’ils reçoivent de l’institution africaine. Mais en privé, au cours des repas bien arrosés et dans les hôtels 5 étoiles, aux frais de la Confédération, ils sont maîtres dans les critiques acerbes contre l’homme de Garoua. Mais jamais, au cours d’une réunion ou d’une assemblée générale, ils se feront entendre pour donner un avis contraire à celui d’Issa Hayatou de peur de représailles. Ainsi va la vie d’une Confédération africaine de football, qui a commis beaucoup d’erreurs de communications depuis le 8 janvier. C’est ce jour-là, que le bus qui transportait l’équipe des Eperviers en direction de Cabinda (Angola) en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2010 a été attaqué par des éléments du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec).
Choilio Diomandé
Choilio Diomandé