Présenter à l’aide des ressources du raisonnement et des armes à effets sur les émotions, le faux sous les charmes du vrai. Un exercice dans lequel beaucoup d’anciens déjà depuis l’antiquité ont excellé. Qui de ceux qui ont fait leurs humanités ne se souvient de ce fameux « les chats marchent à quatre pattes. Socrate marchent à quatre pattes, donc Socrate est un chat ». Bien orchestré et bien dit, cette logique n’est pourtant que de l’absurde. Socrate, le père de la philosophie, est un homme. Très loin des chats. Les défenseurs et les commanditaires de l’apartheid à l’ivoirienne qui met le pays sens dessus, sens dessous ces derniers temps veulent, comme les sophistes, embarquer tout le monde dans leurs dérives. Par une logique primaire, et des agencements à couper l’herbe sous les pieds à tous ceux qui pourraient objecter ou s’opposer à leur forfaiture, ils n’hésitent pas à se présenter comme des chevaliers de la cause nationale. « Comment un bon Ivoirien peut-il s’opposer à la radiation des étrangers sur la liste électorale ? Les élections ne concernent que les Ivoiriens, et seulement les Ivoiriens doivent figurer sur la liste électorale. Nulle part ailleurs, quelqu’un n’accepte que ceux qui n’y ont pas droit soient sur la liste pourquoi les gens se plaignent alors quand les Ivoiriens radient les étrangers de leur liste ? » . Des balivernes de ce genre remplissent les colonnes de certaines publications et rythment les déclarations des personnalités et communicateurs du camp du chef d’Etat sortant. Les principaux acteurs de la tentative de sabotage du processus électoral feignent ainsi de croire que personne ne les voit ou ne comprend leur manœuvre. Les personnes visées, et sorties de la liste électorale ne sont en rien des étrangers. Ce sont des Ivoiriens ayant prouvé de la même manière, et bien souvent mieux que les bourreaux de la paix, leur qualité de national. Les néo sophistes sont découverts et doivent être traqués.
D. Al Seni
D. Al Seni