Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Y. J. Choi, a reçu jeudi à Abidjan, l’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, qui a dit être venu s’informer de la situation actuelle du processus électoral et faire quelques observations.
« J’observe qu’à quelque chose près, les mêmes problèmes commencent à resurgir, ne pouvant pas rester indifférent, je me suis entretenu avec M. Choi pour donner mon point de vue sur tel ou tel aspect de la question»., a déclaré M. Banny, au terme de l’entretien de près de quarante minutes au siège de l’ONUCI.
M. Banny s’est dit attristé par la situation que vit la Côte d’Ivoire aujourd’hui. « Le pays a suffisamment souffert », a-t-il souligné avant d’interpeller les uns et les autres à assumer leurs responsabilités.
Estimant que toutes les questions qui se sont posées avaient trouvé un cadre qui est l’Accord politique de Ouagadougou, M. Banny a exhorté les parties ayant pris des engagements à les respecter.
Interrogé sur le blocage du processus électoral, il a répondu que ce problème n’était qu’un détail, par rapport à l’ampleur des dégâts que le pays subit depuis cinq ans. « On pensait que le processus en cours tel que dessiné dans l’APO était de nature à nous sortir de cette situation. Faut-il donc conclure que nous sommes arrivés au bout de cet autre arrangement ?», s’est-il interrogé. « J’espère que non », a-t-il répondu.
Dans ce cadre, M Banny a indiqué que la volonté politique devrait surtout primer. « Chacun doit faire un effort ; la confiance doit aussi revenir afin que nous puissions avancer et sortir le pays de la situation triste dans laquelle nous l’avons plongé», a-t-il conclu.
Source : Onuci
« J’observe qu’à quelque chose près, les mêmes problèmes commencent à resurgir, ne pouvant pas rester indifférent, je me suis entretenu avec M. Choi pour donner mon point de vue sur tel ou tel aspect de la question»., a déclaré M. Banny, au terme de l’entretien de près de quarante minutes au siège de l’ONUCI.
M. Banny s’est dit attristé par la situation que vit la Côte d’Ivoire aujourd’hui. « Le pays a suffisamment souffert », a-t-il souligné avant d’interpeller les uns et les autres à assumer leurs responsabilités.
Estimant que toutes les questions qui se sont posées avaient trouvé un cadre qui est l’Accord politique de Ouagadougou, M. Banny a exhorté les parties ayant pris des engagements à les respecter.
Interrogé sur le blocage du processus électoral, il a répondu que ce problème n’était qu’un détail, par rapport à l’ampleur des dégâts que le pays subit depuis cinq ans. « On pensait que le processus en cours tel que dessiné dans l’APO était de nature à nous sortir de cette situation. Faut-il donc conclure que nous sommes arrivés au bout de cet autre arrangement ?», s’est-il interrogé. « J’espère que non », a-t-il répondu.
Dans ce cadre, M Banny a indiqué que la volonté politique devrait surtout primer. « Chacun doit faire un effort ; la confiance doit aussi revenir afin que nous puissions avancer et sortir le pays de la situation triste dans laquelle nous l’avons plongé», a-t-il conclu.
Source : Onuci