Anne Désirée Ouloto, Porte-parole d`Alassane Ouattara:“Nous ne saurions accepter cela”
“Moi je l`avais déjà dit, la minorité présidentielle est en train de créer les conditions de son propre départ. Ils sont donc restés conforter dans cette position. La dissolution du de la Cei et du gouvernement vient démontrer déjà bien qu`ils n`ont aucunement l`intention d`aller aux élections. La deuxième observation que je fais, c`est qu`ils ont déjà instauré la dictature en Côte d`Ivoire. Nous ne saurions en aucune façon accepter cela. Ça, c`est ce que jeux vous dire à chaud. Mais je pense que le parti va certainement se réunir pour savoir la conduite à tenir. Sans présager de ce qui se décidera, je puis réaffirmer qu`en aucune façon nous ne pouvons accepter que la dictature s`instaure en Côte d`Ivoire, nous ne pouvons pas accepter que du jour au lendemain, on remette en cause le processus de sortie de crise”.
Philippe Légré, Sg du Mfa:“Nous attendons de nous réunir”
“Le Mfa n`était plus au gouvernement donc cette décision ne nous a pas ému autre mesure. Ceci dit, nous attendons de nous réunir au niveau du parti et au niveau du Rhdp pour voir quelle est la conduite à tenir”.
François Kouablan, Sg Pit :“C`est une décision très surprenante”
“Nous étions en mission dans le Sud-Comoé lorsque nous avons reçu l`information. Aussitôt, nous avons pris la décision de rentrer pour pouvoir mieux apprécier la situation. Donc dans les jours à venir, nous allons convoquer une réunion de la direction centrale du parti pour pouvoir analyser la question au fond afin de dégager une position. En attendant, ce que je peux dire à chaud, c`est que c`est une décision qui est très surprenante. Elle est surprenante dans la mesure où le problème qui était posé aux Ivoiriens, c`est le problème Mambé. Pour ce problème, je ne vois pas en quoi il peut entraîner la dissolution de tout le système, c`est-à-dire de toute une institution chargée d`organiser les élections, encore moins la dissolution du gouvernement qui est un gouvernement consensuel issu des différents accords qui ont pu être conclus entre les acteurs du processus de paix. La dissolution du gouvernement ne remet-elle pas en cause tout le processus de sorte que les huit ans de recherche de la paix n`ont servi à rien. Je me pose personnellement des questions. Ce qui est sûr, c`est que dans les jours à venir, le Pit se réunira pour donner sa position”.
Propos recueillis par Marc Dossa
“Moi je l`avais déjà dit, la minorité présidentielle est en train de créer les conditions de son propre départ. Ils sont donc restés conforter dans cette position. La dissolution du de la Cei et du gouvernement vient démontrer déjà bien qu`ils n`ont aucunement l`intention d`aller aux élections. La deuxième observation que je fais, c`est qu`ils ont déjà instauré la dictature en Côte d`Ivoire. Nous ne saurions en aucune façon accepter cela. Ça, c`est ce que jeux vous dire à chaud. Mais je pense que le parti va certainement se réunir pour savoir la conduite à tenir. Sans présager de ce qui se décidera, je puis réaffirmer qu`en aucune façon nous ne pouvons accepter que la dictature s`instaure en Côte d`Ivoire, nous ne pouvons pas accepter que du jour au lendemain, on remette en cause le processus de sortie de crise”.
Philippe Légré, Sg du Mfa:“Nous attendons de nous réunir”
“Le Mfa n`était plus au gouvernement donc cette décision ne nous a pas ému autre mesure. Ceci dit, nous attendons de nous réunir au niveau du parti et au niveau du Rhdp pour voir quelle est la conduite à tenir”.
François Kouablan, Sg Pit :“C`est une décision très surprenante”
“Nous étions en mission dans le Sud-Comoé lorsque nous avons reçu l`information. Aussitôt, nous avons pris la décision de rentrer pour pouvoir mieux apprécier la situation. Donc dans les jours à venir, nous allons convoquer une réunion de la direction centrale du parti pour pouvoir analyser la question au fond afin de dégager une position. En attendant, ce que je peux dire à chaud, c`est que c`est une décision qui est très surprenante. Elle est surprenante dans la mesure où le problème qui était posé aux Ivoiriens, c`est le problème Mambé. Pour ce problème, je ne vois pas en quoi il peut entraîner la dissolution de tout le système, c`est-à-dire de toute une institution chargée d`organiser les élections, encore moins la dissolution du gouvernement qui est un gouvernement consensuel issu des différents accords qui ont pu être conclus entre les acteurs du processus de paix. La dissolution du gouvernement ne remet-elle pas en cause tout le processus de sorte que les huit ans de recherche de la paix n`ont servi à rien. Je me pose personnellement des questions. Ce qui est sûr, c`est que dans les jours à venir, le Pit se réunira pour donner sa position”.
Propos recueillis par Marc Dossa