Le conseil d`Anaky Kobena aux jeunes du Rhdp de n` « écouter ni prêtre, ni évêque, ni imam, ni gourou », a suscité beaucoup de commentaires. La direction de son parti fait ici une mise au point.
«Ne vous laissez pas fléchir parce que notre libération est proche. Pour atteindre cet objectif, vous ne devez écouter ni prêtre, ni évêque, ni imam, ni gourou qui vient vous voir pour vous dire de ne pas manifester au nom de la paix ». Ce conseil du président du Mouvement des forces d`avenir (Mfa), Innocent Anaky Kobena, le lundi 1er février au Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) suite à sa marche du 26 janvier sur la RTI, a fait l`effet d`une bombe. Personne avant, de mémoire d`Ivoiriens, n`avait appelé ouvertement et publiquement à ne pas « écouter » les guides religieux et les chefs traditionnels, dernier recours dans la résolution des crises. Au prétexte de l`amalgame et de la mauvaise utilisation des propos de son président, la direction du Mfa a produit hier un communiqué. Pour rectifier le tir. Selon le parti d`Anaky, ces propos ne vise qu`à contourner la stratégie de Laurent Gbagbo qui consiste à « user, en dernier ressort, de la notoriété dont jouissent les chefs religieux et traditionnels pour freiner les ardeurs » de l`opposition. Pour le Mfa, là où est le hic, c`est que le discours a été sorti de son « contexte politique ». Le Mfa donc « s`étonne que des personnes mal intentionnées, tapies dans l`ombre, tentent de ternir son image et d`opposer le président Anaky Kobéna Innocent, fidèle croyant et pratiquant, aux hommes de Dieu, notamment aux évêques et aux imams, en l`accusant injustement d`avoir monté les leaders de la jeunesse contre ces hauts dignitaires religieux ». « La Direction du Mfa, poursuit le communiqué, tient à rassurer les guides religieux, les rois et les chefs traditionnels qu`à aucun moment, il n`a été question pour le président Anaky Kobéna Innocent de monter la jeunesse ivoirienne contre eux ». Et de rappeler le « respect » de son président pour les dignitaires religieux et traditionnels, dont il souhaite que les missions soient « institutionnalisées ».
Bamba K. Inza (stagiaire)
«Ne vous laissez pas fléchir parce que notre libération est proche. Pour atteindre cet objectif, vous ne devez écouter ni prêtre, ni évêque, ni imam, ni gourou qui vient vous voir pour vous dire de ne pas manifester au nom de la paix ». Ce conseil du président du Mouvement des forces d`avenir (Mfa), Innocent Anaky Kobena, le lundi 1er février au Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) suite à sa marche du 26 janvier sur la RTI, a fait l`effet d`une bombe. Personne avant, de mémoire d`Ivoiriens, n`avait appelé ouvertement et publiquement à ne pas « écouter » les guides religieux et les chefs traditionnels, dernier recours dans la résolution des crises. Au prétexte de l`amalgame et de la mauvaise utilisation des propos de son président, la direction du Mfa a produit hier un communiqué. Pour rectifier le tir. Selon le parti d`Anaky, ces propos ne vise qu`à contourner la stratégie de Laurent Gbagbo qui consiste à « user, en dernier ressort, de la notoriété dont jouissent les chefs religieux et traditionnels pour freiner les ardeurs » de l`opposition. Pour le Mfa, là où est le hic, c`est que le discours a été sorti de son « contexte politique ». Le Mfa donc « s`étonne que des personnes mal intentionnées, tapies dans l`ombre, tentent de ternir son image et d`opposer le président Anaky Kobéna Innocent, fidèle croyant et pratiquant, aux hommes de Dieu, notamment aux évêques et aux imams, en l`accusant injustement d`avoir monté les leaders de la jeunesse contre ces hauts dignitaires religieux ». « La Direction du Mfa, poursuit le communiqué, tient à rassurer les guides religieux, les rois et les chefs traditionnels qu`à aucun moment, il n`a été question pour le président Anaky Kobéna Innocent de monter la jeunesse ivoirienne contre eux ». Et de rappeler le « respect » de son président pour les dignitaires religieux et traditionnels, dont il souhaite que les missions soient « institutionnalisées ».
Bamba K. Inza (stagiaire)