49 incendies ont émaillé l’histoire des établissements commerciaux et des marchés, dont 40 ces dix dernières années. C’est le lourd bilan révélé, ce jeudi 11 février, par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’ivoire, M. Jean-Louis Billon, lors d’une conférence de presse organisée à ladite chambre.
Excédés de perdre chaque année leurs biens et leurs marchandises, les opérateurs économiques sont montés au créneau, par la voix de leur président, afin d’exiger de l’Etat qu’il joue, enfin, sa partition. Selon Jean-Louis Billon, pour la simple raison que qu’ils s’acquittent de leurs impôts et autres obligations, « les contribuables ivoiriens sont en droit de recevoir un service de qualité (santé, sécurité, justice, transport, etc.), alors qu’aujourd’hui encore, ils sont obligés de payer pour en bénéficier », a-t-il martelé pour dénoncer la corruption galopante.
Le président de la Cci a, en outre, lancé un cri de cœur à l’endroit des autorités compétentes en vue du renforcement des capacités humaines et matérielles du corps des sapeurs pompiers militaires. Qui avec leurs maigres moyens font parfois l’impossible. Et de finir en donnant un aperçu de l’insuffisance criante des moyens dont disposent les soldats du feu : « si un feu se déclare au sommet d’un immeuble au Plateau, tous les occupants brûleront vifs (…) je vous apprends que les sapeurs pompiers ne disposent d’aucune échelle (dans les quatre casernes d’Abidjan) susceptible d’atteindre le feu ».
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info
Excédés de perdre chaque année leurs biens et leurs marchandises, les opérateurs économiques sont montés au créneau, par la voix de leur président, afin d’exiger de l’Etat qu’il joue, enfin, sa partition. Selon Jean-Louis Billon, pour la simple raison que qu’ils s’acquittent de leurs impôts et autres obligations, « les contribuables ivoiriens sont en droit de recevoir un service de qualité (santé, sécurité, justice, transport, etc.), alors qu’aujourd’hui encore, ils sont obligés de payer pour en bénéficier », a-t-il martelé pour dénoncer la corruption galopante.
Le président de la Cci a, en outre, lancé un cri de cœur à l’endroit des autorités compétentes en vue du renforcement des capacités humaines et matérielles du corps des sapeurs pompiers militaires. Qui avec leurs maigres moyens font parfois l’impossible. Et de finir en donnant un aperçu de l’insuffisance criante des moyens dont disposent les soldats du feu : « si un feu se déclare au sommet d’un immeuble au Plateau, tous les occupants brûleront vifs (…) je vous apprends que les sapeurs pompiers ne disposent d’aucune échelle (dans les quatre casernes d’Abidjan) susceptible d’atteindre le feu ».
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info