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Sport Publié le lundi 15 février 2010 | Notre Vision

Echecs aux CAN 2006, 2008,2010, mondial 2006, CHAN, horreurs au Félicia, surfacturations Anouma doit démissionner

La Côte d’Ivoire vient de vivre encore un drame avec l’élimination honteuse des Eléphants footballeurs en Angola. Pas par la faute des politiciens cette fois-ci, mais de ceux à qui l’on a confié la gestion du sport roi. Une situation qui bien qu’ayant ‘’ endeuillé ‘’les ivoiriens, n’a aucunement ému nos autorités sportives en général et en particulier l’Ambassadeur Jacques Anouma Bernard Daniel, Président de la Fédération ivoirienne de football. Qui, contre toute attente refuse de démissionner. Lui, qui a réussi l’exploit d’avoir fait pleurer le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.

Un général en période de crise ne démissionne pas, a-t-on coutume de dire. Autant cela est souvent une assertion, autant il est vrai que lorsque ça ne va plus ou quand on est celui par qui le malheur arrive toujours, on doit savoir toute honte bue, rendre le tablier. Malheureusement sous les tropiques, ceux qui tiennent une parcelle de pouvoir ne mangent pas de ce pain qu’est la démission. Sinon comment comprendre qu’après tous ces nombreux échecs aux différentes CAN, de 2006 à 2010 en passant par le Mondial 2006, jusqu’au Chan, les surfacturations exorbitantes, doublées par la disparition tragique de 19 personnes au Stade Félix Houphouët Boigny, les premiers dirigeants du football ivoiriens n’ont point eu l’idée de rendre le tablier. Ils auraient pu faire au moins semblant de compatir à la douleur de la Côte d’Ivoire et surtout à celle des parents des victimes.

Que de honte et de scandales sous Anouma

Jamais dans l’histoire du foot ivoirien, l’ossature des Eléphants footballeurs n’a eu d’aussi meilleurs joueurs reconnus sur le plan international. Mieux, l’équipe ivoirienne de part la qualité de ses joueurs fait peur à tous. Mais, malgré cette pléiade d’artistes, le foot ivoirien sous Anouma n’a connu aucune gloire. De la dernière CAN 2010 en passant les CAN 2006,2008, le CHAN et le mondial 2006 en Allemagne, la Côte d’Ivoire a connu des piètres prestations pas souvent. Ce, à cause de la mauvaise gestion et de la gabegie qu’il y a toujours eu autour de nos Eléphants. Pour preuves, l’on se souvient encore de cette histoire de primes non reversées de la FIFA au Mondial 2006. Pire, lors de la campagne de l’Angola, la délégation de l’équipe ivoirienne a frisé le ridicule. En témoigne le nombre pléthorique d’encadreurs : 27 encadreurs pour 22 joueurs. Mêmes les gonfleurs de balles étaient des blancs. A cela il faut ajouter les surfacturations faites lors de la réfection du Stade FHB, le scandale portant sur le colossal budget dégagé pour l’organisation du CHAN, la revente sur les marchés européens des billets réservés aux ivoiriens pour assister au Mondial 2006, alors que la FIF annonçait tous les billets vendus. Pis, Jacques Anouma en dépit des fonds colossaux mis à sa disposition, réussira à humilier le président Laurent Gbagbo au cours du fameux CHAN. Et tutti quanti. Des scandales qui n’ont nullement inquiétés nos dirigeants sportifs qui considèrent assurément le pays comme non gouverné mettant ainsi le pouvoir Gbagbo en danger. Rien ne les émeut.

Deux poids, deux mesures

La dernière débâcle des Eléphants à Cabinda en passant par les incalculables échecs du groupe à Anouma, ajouté à la tragédie du stade FHB faisant 19 morts et de nombreux mutilés à vie, tout, absolument tout mis ensemble, devait en principe interpeller nos dirigeants et plus singulièrement le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Quand il y a eu le scandale des déchets toxiques, le DG du port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, bien que proche du président Gbagbo, baron du FPI et innocent, a été suspendu. Des ministres ont été débarqués pour la simple raison qu’ils avaient une responsabilité lointaine qui avait été établie. Aujourd’hui, les nombreux échecs d’Anouma, en plus des faits qui ont entrainé mort d’hommes au stade sont patents et indubitables. Rappelons-nous, il y a eu plus de billets vendus que de places disponibles pour un match à guichets fermés. Alors que celui, qui, en réalité, avait le marché de confection de ces billets de la ‘’mort’’ était un très proche parent de Jacques Anouma. Pis, lorsque la tragédie s’est passée, le président de la FIF aurait pu informer le Chef de l’Etat de celle-ci afin qu’ils décident ensemble de l’annulation dudit match. Le Procureur Tchimou, alors enquêteur sur cette affaire, l’a bien fait savoir en affirmant que si l’on avait annulé ce match, on aurait pu éviter les morts et les blessés. Non seulement, Jacques Anouma, qui savait dès le début que des gens étaient morts en dehors du stade, a mis le président de la République dans une situation très indélicate. Au point que l’homme a coulé des larmes en apprenant par voie de presse ce qui s’était passé au stade avant que lui, Laurent Gbagbo, premier citoyen se soit permis de danser et jubiler sur le sang des Ivoiriens par ignorance. Lui, le petit jacques, cynique devant l’eternel , a réussi l’exploit d’avoir fait pleurer un chef de l’Etat. En occurrence le Président Laurent Gbagbo. Le seul exploit à mettre à son palmarès, qui d’ailleurs fait sa fierté et confirme sa trop grande suffisance. Il n’y a pas de faute plus grave que celle commise venait par Anouma. Les échecs mis les uns dans les autres, Jacques Anouma s’enfiche éperdument du qu’en dira- t’on. L’important pour lui est d’être toujours à la barre. Alors que l’homme aurait pu faire semblant de démissionner, quitte à ce que le peuple dise non. Mieux, s’il ne le fait pas après son repli pour dit-on réfléchir et prendre des décisions responsables, alors le chef de l’Etat doit réagir, sinon ce sera les populations qui sortiront pour le pousser dehors. Car la Côte d’Ivoire souffre trop sous l’ère Anouma. Il serait mieux d’avoir un peu de considération pour le Président Laurent Gbagbo. Qui croyait si bien faire en cautionnant ce looser à la tête de la fédération ivoirienne de football. Surtout que l’homme n’est pas indispensable. D’autres compétences existent. Mettons-les à l’essai et voyons si la Côte d’Ivoire ne va pas faire une bonne prestation en Afrique du sud dans 4 mois.

Yann-Inès
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